Nous ne pouvons satisfaire la plupart de nos besoins qu'à la condition de nous donner une peine, laquelle peut être considérée comme une souffrance. Il en est de même de l'acte par lequel, exerçant un noble empire sur nos appétits, nous nous imposons une privation.
On peut de plus trouver dans le travail, un exercice de la pensée, de l'intelligence qui correspond à ce qui nous est nécessaire en tant qu'être pensant. Nos besoins vitaux ne sont que la base de la pyramide de nos besoins selon Maslow : Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer…)
L'économiste définit la rareté comme une situation où les besoins et les désirs dépassent les ressources dont on dispose pour les satisfaire. [...] Nos besoins et nos désirs ne font pas que dépasser les ressources existantes : en fait, ils sont illimités, face à des ressources qui, elles, sont limitées ou finies.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
Besoin : Nécessité, obligation, quelque chose d'essentiel à la vie. Désir : Souhait, envie, quelque chose qui n'est pas essentiel.
Un besoin est un sentiment de privation, de manque, parallèle à la notion de désir, que l'individu cherche à faire disparaître par la consommation d'un bien. C'est une demande exprimée ou latente, d'ordre individuel ou collectif.
Ce dont la non satisfaction menace la vie ou la survie d'un individu. Ce qui est nécessaire au fonctionnement optimal d'un être vivant. (Par extension) Ce qui est nécessaire au bon fonctionnement d'un système, machine ou organisme.
On dit souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif. Le besoin est l'expression d'un manque réel, il naît d'un manque et exprime une nécessité organique.
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Sous l'effet du désir, le regard est concentré, le corps tendu, le ventre serré et l'attente presque douloureuse. Sous celui du plaisir, les muscles se relâchent, le corps s'abandonne, le regard devient flou, le temps se dilue. Ces deux états, si différents, nous les imaginons souvent en tandem.
Tandis que l'insatisfaction des besoins provoque des souffrances physiques et psychiques, des manques et des frustrations qui peuvent provoquer des maladies et la mort, la satisfaction régulière et continue supprime les symptômes.
Pour satisfaire un besoin, il est nécessaire d'agir. L'individu et le temps étant étroitement liés dans l'action qui se vit au présent, le temps apparaît comme un objet d'étude incontournable pour envisager les moyens de les satisfaire autrement.
Nous pouvons identifier des besoins dans 3 domaines : physiques, psychologiques et existentiels.
Ils incluent les éléments indispensables à la survie : respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir. Plus généralement, on parle de besoins vitaux.
Les envies humaines sont illimitées car notamment liées à la société, tandis que les besoins humains seraient, selon certains, cernables. Les ressources étant limitées, il apparaît nécessaire à l'Homme de les transformer pour satisfaire ses besoins et ainsi produire de la rareté.
L'homme a besoin de comprendre pour gérer efficacement la demande. Il a besoin de se sentir utile et compétent. Un mode de communication clair permet à l'homme de bien nous comprendre et de ne pas se sentir impuissant face à nos remarques ou nos questions qu'il va forcément mal interpréter.
En d'autres termes, on peut dire que le désir est sans limite parce que nous sommes définis par cette volonté consciente ou inconsciente de nous développer, et pas seulement de nous conserver, du point de vue de notre corps et de notre esprit.
Le désir ne peut pas se satisfaire de la réalité parce qu'en devenant rationnel, il devient moral et la morale dénonce clairement la réalité telle qu'elle est aujourd'hui. Mais la morale ne peut pas dépasser un conflit interne entre désirs rationnels et désirs égocentriques.
C – Désirer l'impossible, c'est transformer l'impossible en possible. Ne désirer que le possible, ce serait s'en tenir à ce qui est, ce qui s'apparenterait à une sorte de cueillette au sein de ce qui est déjà à disposition.
L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes. L'amour est un repère réconfortant; lorsqu'il est correctement entretenu, il peut durer toute une vie.
Le désir peut naître uniquement parce que quelqu'un pense pouvoir combler, par un objet spécifique, la « faille » qui l'habite. C'est d'ailleurs cette faille ontologique qui nous caractérise tous en tant que « sujets » et qui nous pousse à désirer.
Besoins et ressources
Les ressources étant limitées, il apparaît nécessaire à l'homme de les transformer pour satisfaire ses besoins. L'activité économique vise la réalisation de ces besoins secondaires par la création de l'envie de consommation à travers le phénomène de rareté.
Étymologie. ( XI e siècle) Estre bosoinz, « être nécessaire » ; ( XIII e siècle) besoing, besoign ; du vieux-francique * bisunni « grand soin », composé de * bi- intensif → voir be- en allemand et de * sunni → voir besonnen en allemand.
Le besoin d'appartenance, comme les autres besoins psychologiques, trouvent son origine à l'intérieur du « nouveau cerveau », le cerveau limbique, le siège des émotions. Ainsi, chaque besoin psychologique est ressenti émotivement.