La libération conditionnelle permet la sortie anticipée d'une personne qui a été condamnée à une peine de prison ferme. Le détenu qui bénéficie de libération conditionnelle est libre, mais il doit respecter les conditions qui lui ont été imposées lors de sa libération.
La libération conditionnelle ne touche qu'à la façon dont la peine est purgée. Elle permet au délinquant de purger une partie de sa peine dans la collectivité tout en étant soumis à des conditions strictes et à la surveillance d'un agent de libération conditionnelle du SCC .
La liberté provisoire s'oppose donc à la détention préventive et ne doit pas être confondue avec la libération conditionnelle, qui est une faveur révocable accordée à un condamné présentant des gages sérieux de réadaptation sociale.
La libération sous contrainte est une libération avant la fin de la peine de prison ferme. Le détenu libéré sous contrainte peut purger la partie finale de sa peine hors de prison, en étant soumis à certaines obligations. La libération sous contrainte est accordée seulement au détenu qui remplit certaines conditions.
Les aménagements de peine peuvent être prononcés ab initio par la juridiction de jugement, c'est-à-dire lors du prononcé de la peine, ou après que la peine ait été mise à exécution, par le juge d'application des peines ou le tribunal d'application des peines selon le cas.
II- Qui peut demander une libération conditionnelle ? Un détenu peut être libéré lorsqu'il a effectué au moins la moitié de sa peine et si celui-ci manifeste des efforts sérieux de réinsertion. En toute logique, la libération conditionnelle ne peut pas être accordée en cas de risque de récidive.
de sa participation essentielle à la vie de sa famille ; de la nécessité de suivre un traitement médical ; de l'existence d'efforts sérieux de réadaptation sociale résultant de son implication durable dans tout projet caractérisé d'insertion ou de réinsertion de nature à prévenir les risques de récidive.
La première condition pour pouvoir bénéficier d'un bracelet électronique est que la peine restant à effectuer soit inférieure ou égale à deux ans, ou un an en cas de récidive.
Tout au long de la mesure,la personne sous bracelet électronique est suivie par le SPIP. A la fin de la période de placement, le placé rapporte le matériel au surveillant PSE référent pénitentiaire et le bracelet lui est retiré.
D'un point de vue procédural, la détention provisoire est ordonnée par le juge des libertés et de la détention (JLD) à l'issue d'une audience publique et contradictoire, tenue en présence du procureur de la République et de la personne mise en examen, assistée d'un avocat.
La condamnation conditionnelle ou le sursis est une mesure probatoire qui sert d'alternative à l'exécution des peines d'emprisonnement.
La demande de liberté conditionnelle se matérialise par un courrier en recommandé avec avis de réception. Si la peine initialement prononcée était inférieure ou égale à dix ans, ladite requête sera adressée au juge d'application des peines.
Une personne condamnée à une ou plusieurs peines de prison dont la partie ferme ne dépasse pas 3 ans peut, dans certains cas, bénéficier d'une libération provisoire. Cela signifie que la personne exécute une partie de sa peine à l'extérieur de la prison.
C'est le Ministère Public qui surveille les bénéficiaires de la liberté provisoire. - Le cas où la liberté provisoire est accordée par le parquet : le Ministère Public surveille le bénéficiaire d'une liberté provisoire.
La demande peut être faite par déclaration écrite auprès du directeur de la prison (à charge pour lui de la transmettre au greffe compétent), ou être directement envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception. La requête doit préciser les dates, les lieux, les motifs de la sortie sollicitée.
La caution peut en effet être une somme d'argent, mais pas obligatoirement, et si l'accusé respecte les conditions de sa mise en liberté, cette somme lui sera remboursée.
Ce type de dispositif compte parmi les outils permettant de garder un individu hors d'atteinte et sous surveillance tout en lui évitant un meilleur carcéral fermé. Le seuil de déclenchement du dispositif est d'au moins 1km, et de 10 km au maximum selon les situations.
Pour vérifier que ces dispositions soient respectées, le condamné porte un bracelet électronique. La personne peut sortir de son domicile uniquement pour une activité professionnelle, une formation, une participation à la vie de famille. Les sorties sont donc réservées pour toute activité favorisant sa réinsertion.
2.2 Le placement sous surveillance électronique (bracelet)
Cette mesure repose sur le principe que la personne s'engage à rester à son domicile (ou chez quelqu'un qui l'héberge) à certaines heures fixées par le juge (par exemple de 19 h à 8 h du matin).
Le foulard autour de la cheville pour camoufler le bracelet
Sauf qu'il n'est pas fait exposé des problèmes susceptibles d'être rencontrés. Le bracelet électronique en lui-même n'est pas simple à camoufler pour un homme comme pour une femme, surtout en été..
La condamnation prononcée par le juge pénal doit être exécutée, mais il faut attendre qu'elle devienne définitive. C'est le cas lorsque toutes les voies de recours sont épuisées et qu'il n'y a plus de possibilité de faire appel ou de faire un pourvoi en cassation.
La date de sortie du détenu, ainsi que l'éventuelle décision ou le texte de loi motivant la libération font l'objet d'une mention sur l'acte d'écrou.
Le placement sous surveillance électronique (PSE) ou « bracelet électronique » est une alternative à la prison qui permet d'exécuter une peine d'emprisonnement (ici, pour Nicolas Sarkozy, d'un an) sans être incarcéré.
Pour résumer, une personne sous surveillance électronique peut quitter le domicile à l'heure fixée par le juge chargé de l'exécution de la peine ou le tribunal qui a approuvé la mesure, en encore avec l'avocat.