L'imagination a longtemps été pensée comme illimitée, comme l'échappatoire idéal pour un esprit enfermé dans le carcan étroit de la raison. Pourtant, il n'est pas certain que nous imaginions si loin que cela. D'après Descartes, imaginer revient simplement à associer de manière fantaisiste des éléments connus.
L'imagination se limite aux propres sens de sa source (auteur, peintre, etc ;..). Elle peut se voir comme une fenêtre ouverte sur ses sens, une capacité à concevoir des images à partir de la réalité. Elle se limite aux capacités de perception et de communication de l'individu.
Il affirme un dualisme substantiel entre l'âme et le corps, en rupture avec la tradition aristotélicienne. Il radicalise sa position en refusant d'accorder la pensée à l'animal, le concevant comme une « machine », c'est-à-dire un corps entièrement dépourvu d'âme.
Pour Descartes, les corps sont infiniment divisibles. Il rejette les théories des atomistes. Selon lui en effet, l'impossibilité de diviser un corps, si petit soit-il, serait contraire à la toute-puissance de Dieu.
L'imagination est liée à la capacité de se faire des images mentales, à la capacité de faire des combinaisons nouvelles, à la puissance créatrice, mais elle recèle également une force mensongère qui peut entraîner une confusion. En somme, l'imagination s'oppose à la raison, comme le veut encore l'opinion populaire.
Faculté de former ou de transformer des images. On distingue l'imagination reproductrice, disposition à présenter les choses en leur absence, de l'imagination productrice ou créatrice, qui combine de manière innovante les images perçues.
L'imaginaire est le sens qui redimensionne le fait sans que l'on puisse l'annuler par la raison.
'Dubito ergo cogito, cogito ergo sum, sum ergo Deus est. '(du latin: 'Je doute donc je pense, je pense donc je suis, je suis donc Dieu est/ existe. ')
Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
L'énoncé « je pense, donc je suis » (cogito, ergo sum) permet à Descartes de sortir du doute et lui sert à ce titre de premier principe. Il y résume également ses méditations sur l'âme et sur Dieu, dont il donne une version beaucoup plus étendue dans les Méditations métaphysiques, quatre ans plus tard.
Biographie René Descartes
René Descartes, né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine, aujourd'hui dénommée Descartes, et mort à Stockholm dans le glacial palais royal de Suède le 11 février 1650, est un mathématicien, physicien et philosophe français.
Or, Descartes lui-même nous avertit que la seule qualité d'être « philosophe » n'offre par elle-même aucune garantie : l'expérience « montre que ceux qui font profession d'être philosophes sont souvent moins sages et moins raisonnables que d'autres qui ne se sont jamais appliqués à cette étude »3.
L'imagination a longtemps été pensée comme illimitée, comme l'échappatoire idéal pour un esprit enfermé dans le carcan étroit de la raison. Pourtant, il n'est pas certain que nous imaginions si loin que cela. D'après Descartes, imaginer revient simplement à associer de manière fantaisiste des éléments connus.
L'imagination perçoit les choses particulières mais transcende la sensibilité car, même en l'absence de l'objet, elle produit des images : « L'imagination s'accorde avec les sens parce qu'elle perçoit les choses particulières. Elle dépasse les sens parce que, même s'il n'y a rien qui l'excite, elle produit des images.
Pascal fait de l'imagination et de la raison des allégories car il représente ces deux idées abstraites sous une forme concrète. Ainsi, l'imagination est représentée comme une « superbe puissance ennemie de la raison » et la raison crie comme une personne.
Malgré cette agitation, Descartes avait pu faire paraître, en 1644, un de ses plus importants ouvrages, les Principia philosophiae (Principes de la philosophie) chez Louis Elzevier, à Amsterdam. Les quatre parties des Principes exposent l'ensemble de la métaphysique et de la science cartésiennes.
Le doute cartésien est une composante de la philosophie de René Descartes qui se décline en plusieurs modalités au long de son œuvre.
Comme un chef de chœur, Descartes a ainsi donné la note de la modernité, qui est qu'il faut d'abord et avant tout s'occuper de ce que l'esprit possède en lui afin de pouvoir ensuite statuer sur les choses que ces idées représentent. Cette note, chacun va ensuite la décliner à sa manière.
Ce que Descartes exprime dans la quatrième partie du Discours de la Méthode en une formule célébrissime : « Je pense, donc je suis » (souvent transcrite en latin : cogito ergo sum).
Descartes est un philosophe français du 17e siècle (1596-1650), ainsi qu'un mathématicien et un physicien. Né à La Haye, ville rebaptisée Descartes en 1961, il étudie à Poitiers, puis part vivre à Paris.
Ainsi Aristote avait-il noté que l'imagination (phantasia en grec) « est quelque chose de distinct à la fois de la sensation et de la pensée » (De anima, III, 3).
imaginatif, imaginative
Qui imagine aisément, qui est inventif ou qui se laisse emporter par son imagination.
L'imagination et l'imaginaire
L'imagination est une faculté que possède l'individu comme sujet. L'imaginaire constitue à l'inverse un ensemble de représentations qui prend sa source dans la société et dont la diffusion manifeste l'action inconsciente de la société sur l'individu.
L'imagination produit l'image, dit Aristote, ce qui, loin d'être un truisme, met au contraire en relief la fonction essentielle de la phantasia. Elle représente à l'âme ce que la sensation lui a elle-même présenté, et elle peut reproduire ces représentations à volonté.