L'implant hormonal se présente sous la forme d'un petit réservoir souple de 4 cm de longueur et de 2 millimètres de largeur, soit la taille d'une allumette. Placé dans le bras, juste sous la peau, il diffuse une hormone dans le sang pendant 3 ans.
Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
Palpation une à deux fois par mois
Les femmes porteuses d'un implant contraceptif sont invitées à palper «une à deux fois par mois» le site d'implantation afin de s'assurer que le bâtonnet est bien en place. Si ce n'est pas le cas, elles devront prendre rendez-vous avec leur médecin ou leur sage-femme.
Le praticien insère l'implant sous la peau du bras non-dominant (bras gauche si vous êtes droitière et inversement), au-dessus du pli du coude, à l'aide d'une aiguille comme pour un vaccin. La pose d'un implant contraceptif est rapide et ne fait pas mal.
Dans de nombreuses procédures de chirurgie plastique, les sutures et les drains ne peuvent être retirés qu'après une semaine ou 10 jours. Dans tous les cas, jusqu'à ce que cela soit fait, l'activité sexuelle doit être évitée.
De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : - Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
Les femmes en surpoids sont particulièrement à risque de prendre du poids avec l'implant. Si vous pesez plus de 80 kilos, il est conseillé de changer l'implant plus tôt (au bout de 24 à 30 mois, et non 3 ans).
Si les implants sont la solution la plus habituelle pour augmenter le volume des seins, il en existe de plus naturelles qui ont été mises au point depuis quelques années : les injections de gel volumateur ou de graisse.
En effet, les grossesses sous implant sont extrêmement rares. C'est la contraception la plus efficace de toutes les contraceptions connues. Elle est même plus efficace que la ligature des trompes.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Une fois en place, l'implant ne se voit pas et ne fait pas mal. On peut le sentir par palpation de la zone du bras où il a été implanté. S'il devient imperceptible au toucher, une radiographie permettra de le localiser pour le retrait.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.
Prise de poids, acné, maux de têtes...
Avoir de l'acné : mais l'utilisation d'un implant n'empêche pas de traiter l'acné de manière efficace ; Avoir des tensions mammaires : seins gonflés, tendus, parfois hypersensibles et douloureux ; Avoir des infections vaginales ; Avoir des maux de têtes.
Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile. De ce fait, l'endomètre saigne peu, mais fréquemment, ce qui peut être gênant et parfois très fatigant si les saignements sont importants.
Une fois mis en place dans le bras, il contient les mêmes hormones que les pilules progestatives mais les diffuse directement dans le sang et supprime l'ovulation pendant 3 ans.
Pourquoi l'implant contraceptif doit-il être remplacé tous les trois ou cinq ans ? L'implant contient un réservoir de progestérone qui, selon le modèle, sera diffusée en doses minuscules pendant les 3 ou 5 ans que l'implant restera en place, de manière à prévenir une grossesse.
L'implant contraceptif se présente sous la forme d'un petit bâtonnet de la taille d'une allumette, qui une fois implantée sous la peau diffuse du progestatif. Sa durée de vie est de 3 ans et son prix est d'environ 102 €. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie.
Le professionnel de santé doit vous montrer comment vérifier vous-même la présence de l'implant : palpation délicate (effleurer le site) et occasionnelle (1 à 2 fois par mois) de l'implant. Si l'implant n'est plus palpable, vous devez contacter votre médecin dès que possible.
Il peut être utilisé à n'importe quel âge, de l'adolescence à la quarantaine passée et ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Les femmes utilisant cette contraception doivent s'attendre à des saignements (importants ou très légers) de façon imprévisible ou alors à une absence totale de règles !
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif. Donc si vous ne souhaitez pas d'enfant, il faut penser à une contraception efficace...
Bilan : toutes les pilules comportent un risque
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).