La couleur indigo est celle obtenue à partir de l'indigotier. Elle comporte une forme isomère rouge de la matière colorante, qui donne un bleu tirant sur le violet, alors que la teinture obtenue à partir du pastel tend plus vers le vert, à cause de la présence de flavonoïdes dans les feuilles.
On le qualifie souvent de septième couleur de l'arc-en-ciel. A l'origine, elle est obtenue à partir de l'indigotier en extrayant la substance colorante des feuilles et des tiges puis des plantes présentant le pigment indigotine.
La molécule de bleu indigo ou indigotine est une molécule composée de deux parties identiques (hydro-1-indol-3-one) liées par une double liaison sur leur carbone 2 (figure 1). Absorbant très intensément la lumière orange (ʎ max = 602 nm), l'indigo donne une couleur bleue plus ou moins foncée selon la concentration.
Septième couleur de l'arc-en-ciel, le bleu indigo est une nuance de bleu profond qui tire très légèrement sur le violet. Cette teinte est utilisée depuis l'Antiquité. Très populaire au moyen-âge, elle était produite en Europe à partir de la guède (ou Pastel des Teinturiers).
Principes colorants : Le précurseur présent dans la plante est l'indican, incolore. Par hydrolyse, il libère l'indoxyle, incolore, qui fournit à son tour, par oxydation à l'air, l'indigotine et l'indirubine, pigments composant le bleu.
On lui confère des bénéfices antibactériens doux qui sont d'une grande aide en cas de peau irritée, d'acné. On dit dit que l'indigo améliore la connexion des cellules cutanées qui ont la possibilité de mieux se régénérer pendant notre période de sommeil.
Le Pastel (Isatis tinctoria), crucifère bien connue dans le sud de la France, est à la source d'une teinture bleue jadis fort prisée, remise à gout du jour par la petite entreprise Bleu Pastel de Lectoure.
Sur le cercle chromatique, tous les tons de bleu se trouvent entre le cyan et le vert. Le cyan, une couleur primaire impossible à créer, est un bleu clair légèrement vert qui ressemble au turquoise. Pour faire du bleu en peinture, il vous faut donc du cyan qui est nécessaire pour produire toutes les nuances de bleu.
L'arc-en-ciel n'est rien d'autre que la lumière du Soleil… à laquelle les gouttes de pluie font subir un traitement-choc ! Explication : les rayons du soleil passent à travers les gouttes d'eau devant nous. Et il se passe alors quelque chose de très étonnant : cette lumière blanche est décomposée en sept couleurs !
Il existe de multiples arbustes indigotiers dans le monde, et chaque pays et région avait sa propre façon de produire de l'indigo. Mais la principale, utilisée avec l'Indigofera Tinctoria qui est principalement cultivée dans les régions chaudes d'Asie, d'Amérique et d'Afrique, est assez simple.
Et comment est-il apparu dans notre vocabulaire ? L'indigo est en fait un pigment bleu foncé, extrait des feuilles et des tiges de l'indigotier. C'est l'un des pigments les plus anciens à être utilisé dans la teinture de vêtements. L'indigo fut importé en Europe depuis l'Inde dès l'Antiquité.
Celle donnant le colorant le plus riche (on parle de « vrai indigo ») est l'indigotier (Indigofera tinctoria). C'est un arbuste touffu de la famille des fabacées et du genre indigofera (qui compte pas moins de 700 espèces).
La molécule présente 2 fonctions cétones et 2 atomes d'azote qui pourraient participer à des liaisons hydrogéne avec l'eau ,ce qui pourrait laiisser penser que la molécule est au moins faiblement soluble.
D'utiliser la poudre d'indigo (Indigofera Tinctoria) comme matière colorante isolée peut par contre représenter un risque. Le Comité Scientifique de Sécurité des Consommateurs (SCCS) a évaluée la poudre d'indigo comme matière extrêmement sensibilisante et déconseille son utilisation pour la coloration des cheveux.
Avec une telle disposition, et si le Soleil n'est pas trop haut dans le ciel, vous êtes assuré d'apercevoir nettement les couleurs qui composent l'arc : violet, indigo, bleu, vert, jaune, orange et rouge. Les couleurs gardent, continuellement, le même ordre d'apparition.
En 1882, Adolf von Baeyer et Viggo Drewsen proposent la première méthode de synthèse de l'indigotine à partir du 2-nitrobenzaldéhyde et de l'acétone. Cette méthode est restée sous le nom de synthèse de Baeyer-Drewsen de l'indigo.
Didier Labat explique le phénomène : "C'est comme si on avait un arc en ciel, non pas dans un nuage à averses, un cumulo-nimbus mais dans un plus petit fragment de nuage qui est très élevé, un cirrus. C'est la diffraction de la lumière dans les cristaux de glace à l'intérieur du nuage."
Et beaucoup considèrent le noir comme une couleur, parce qu'il faut combiner d'autres pigments pour le créer sur le papier. Mais d'un point de vue technique, le noir et le blanc ne sont pas des couleurs, ce sont des nuances.
Peut-on se trouver au pied d'un arc-en-ciel ? Malheureusement, c'est impossible car les trois acteurs sont toujours parfaitement alignés et si l'observateur se déplace, l'arc-en-ciel bouge avec lui. Le trésor légendaire caché au pied de l'arc-en-ciel n'est donc pas près d'être déterré...
Rouge + vert = jaune ? Pour comprendre pourquoi le rouge et le vert donne du jaune, il faut revenir à l'origine de la notion de couleur. La lumière est composée d'ondes lumineuses.
bleu vert (bleu + vert) — -> turquoise, jaune-vert (vert + jaune) — -> vert chartreuse ou soufre.
Le cyan est la couleur que l'on obtient en mélangeant les deux couleurs primaires, le bleu et le jaune. La couleur cyan se rapproche de la couleur turquoise, entre le bleu et le vert, plutôt pâle.
Persicaire à indigo (Persicaria tinctoria) ou renouée des teinturiers : cette plante annuelle de la famille des Polygonacées, originaire d'Asie, est l'une des principales sources de bleu en teinture, le pigment étant extrait de ses feuilles (et non de ses fleurs, qui sont de couleur rose).
La camomille des teinturiers est une plante vivace herbacée à belles fleurs jaunes, jadis employée pour teindre. On utilisait les fleurs séchées pour teindre en jaune. La camomille des teinturiers forme des touffes assez compactes et très florifères.