Lorsque le système immunitaire perçoit un danger, il réagit en libérant des globules blancs qui migrent vers la région concernée pour l'isoler et la protéger. C'est cette libération de globules blancs qui se traduit par une rougeur et par une enflure.
L'agression sera vite prise en charge par le corps. La douleur, quant à elle, est due à la stimulation nerveuse au niveau de la zone de l'inflammation. Tout le corps s'active pour réparer au plus vite le tissu endommagé. Cependant, ces 4 signes n'apparaissent pas à chaque fois.
Le froid. L'application de compresses ou de linges froids contribue à réduire l'enflure et à apaiser la douleur à court terme. Appliquez-les sur la région sensible ou enflée pendant 10 minutes, toutes les heures.
Le processus inflammatoire se manifeste par de la rougeur, de l'enflure, une augmentation de la température, une perte des fonctions physiques normales et de la douleur. Et pourtant, l'inflammation est essentielle à la santé. Sans elle, les plaies et les infections n'auraient aucune chance de guérir.
Pourquoi l'inflammation chronique se produit-elle ? L'inflammation peut persister parce qu'une infection ou une blessure n'a pas bien guéri, par exemple. Elle peut également persister en cas de maladie auto-immune, où le système immunitaire attaque par erreur les tissus sains ou le système en général.
L'inflammation aiguë est une réponse qui dure habituellement quelques jours seulement et qui est normalement bénéfique pour la guérison. Malgré cela, celle-ci est bien souvent accompagnée de sensations désagréables telles que des démangeaisons ou une douleur.
Si les douleurs inflammatoires augmentent durant la nuit, c'est parce que le corps sécrète moins de médiateurs anti-inflammatoires lorsque nous dormons.
L'inflammation systémique est associée à de nombreuses situations cliniques comme la traumatologie, les chocs hémorragiques, les brûlures graves, l'arrêt cardiaque réanimé ou la septicémie, tous nécessitant des soins intensifs (lire notre fiche maladie sur la septicémie/le sepsis).
Les cytokines pro-inflammatoires ainsi produites peuvent passer dans le sang et (4) atteindre le cerveau, où elles déclenchent neuro-inflammation et fatigue.
Soulager une douleur grâce au froid
Il est analgésique et anesthésiant, autrement il va endormir la douleur pour vous apporter un soulagement immédiat. En plus de calmer votre douleur, le froid va vous éviter la formation d'un œdème, aider votre organisme à lutter contre l'inflammation et l'apparition d'un gonflement.
Il est possible d'agir contre l'inflammation chronique au niveau de l'alimentation en choisissant ses aliments. Une alimentation proche du régime crétois (riche en légumes, huile d'olive et antioxydants, pauvre en sucres et céréales, limité en protéines animales) a d'ailleurs prouvé ses effets sur l'inflammation.
Le chaud et le froid. L'alternance entre la chaleur et des compresses froides peut réduire le gonflement et l'inflammation du nerf. Combiner le chaud et le froid en changeant de compresse toutes les 15 minutes environ, augmente la circulation sanguine dans la zone en question, et diminue ainsi la douleur.
L'organisme se défend contre une agression en déclenchant une réaction inflammatoire. Quand il s'agit d'une inflammation cutanée ou sous-cutanée (ex : abcès, choc), cette réaction peut être reconnue d'après ces 4 signes cliniques : rougeur, douleur, tuméfaction et augmentation de la chaleur locale.
L'inflammation peut se manifester par : une rougeur (érythème correspondant à une vasodilatation locale) ; un gonflement (œdème) : augmentation de la formation de liquide interstitiel et d'œdème. ; une sensation de chaleur : Augmentation de la température de la zone inflammée.
C'est le cas du diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, thyroïdite de Hashimoto, lupus, hépatite auto-immune, certaines maladies de l'intestin (Crohn, rectocolite hémorragique).
Les scientifiques français ont relevé que l'augmentation de cette réceptivité causée par le manque de sommeil s'intensifierait lentement, petit à petit, au cours de la nuit. Résultat : notre susceptibilité à la douleur serait due à 80 % à notre horloge biologique et à 20 % à un manque de sommeil.
la protéine C-réactive (CRP) : La CRP et une protéine fabriquée par le foie en cas d'inflammation, elle en est ainsi le marqueur le plus fiable et le plus utilisé. Le taux de CRP augmente rapidement en cas d'inflammation, et peut s'élever considérablement (multiplié par 1000 !)
Le bilan inflammatoire sanguin prend en compte 2 éléments : La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures.
Le bilan inflammatoire permet de faire le diagnostic d'un processus inflammatoire, peut orienter le diagnostic de la cause et aide au suivi de l'évolution de la maladie, jusqu'à la guérison.
Ce que dit la science
Les inflammations causent généralement de la douleur. Or, une consommation excessive de sucre peut favoriser une inflammation chronique.
La névralgie est une poussée douloureuse sur le trajet d'un nerf sensitif. Elle peut résulter d'une lésion, d'une inflammation ou de la compression de ce nerf. Elle est idiopathique, secondaire à une maladie (inflammatoire, immunologique, neurologique...) ou encore d'origine psychosomatique.
La forme aigue de l'atteinte inflammatoire des nerfs est dénommée syndrome de Guillain-Barré.
Douleurs neuropathiques ou inflammatoires : les distinguer pour mieux les soulager. Les douleurs neuropathiques sont provoquées par une atteinte des nerfs tandis que les douleurs inflammatoires, les plus fréquentes, sont dues à une lésion des tissus (piqûre, infection...).