Le chiisme iranien est fondé sur la croyance aux douze imams. La série des imams s'est interrompue en 873 par la disparition (l'« occultation ») de Muhammad, le douzième imam toujours vivant, mais caché, qui doit réapparaître un jour pour faire régner la paix et la justice sur terre.
Deux pays sont à majorité chiite: l'Iran et l'Irak. La zone du Moyen-Orient à l'Afrique du nord ( Machrek et Maghreb) est la plus ancienne en termes d'implantation mais elle ne représente que 20% des musulmans.
La République islamique d'Iran a été instaurée en 1979 par Khomeini, haut dignitaire religieux chiite, homme politique, ainsi que le chef spirituel de la révolution iranienne.
Ils représentent aujourd'hui 10 à 15 % des musulmans. Cette branche de l'islam est née des querelles de succession qui ont suivi la mort de Mahomet. Mais c'est la conversion, au XVIe siècle, de l'Empire iranien au chiisme qui leur a donné un bastion.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
C'est à cette fitna (« discorde ») que remonte la division des musulmans entre chiites et sunnites. Théologiquement, le chiisme repose sur deux principes fondamentaux : le dualisme et la dualité. Le dualisme consiste à faire de l'histoire le théâtre d'une lutte perpétuelle entre amis et ennemis de Dieu.
Cinq pays arabes ont une partie importante de leur population qui se rattache au rite chiite: l'Irak, le Bahreïn, le Liban, Oman, le Yémen et la Syrie. Les pays à majorité chiites sont l'Iran, l'Irak et le Yémen.
Les chiites reconnaissent 12 imams, réputés infaillibles dans l'interprétation du Coran. Parmi ces 12 imams se trouvent les deux fils d'Ali. Les chiites croient que le douzième imam reviendra à la fin des temps pour juger les hommes.
Le voile est devenu obligatoire en Iran quatre ans après la révolution islamique de 1979. La police des mœurs, connue sous le nom de Gasht-e Ershad (patrouilles d'orientation), a été créée pour «répandre la culture de la décence et du port du voile».
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Muḥammad ayant épousé sa fille et ses successeurs.
L'Iran traverse aussi une crise économique terrible, avec une inflation à 50 % et les prix des denrées alimentaires qui s'envolent... Une crise politique bien sûr, avec le peuple qui demande davantage de droits et de démocratie. Et enfin, une crise culturelle.
Les chiites, quant à eux, tiennent leur nom d'un mot dérivé du terme "shi'a", qui désigne un groupe de partisans. Décrits comme des disciples vertueux dans le Coran, les "shi'a" ont un sens très fort de la communauté et du clergé. L'imam est au cœur de la pratique religieuse chez les chiites.
Montréal, le 12 février 2014 – Officiellement, la République islamique d'Iran possède une population musulmane à 99 %. Cependant, les minorités chrétienne, juive et zoroastrienne sont reconnues par l'État et ont joué un rôle important dans l'histoire du pays ainsi que dans celle des religions du monde.
La Tchécoslovaquie devient un fournisseur de l'armée perse à partir de 1931 en livrant fusils, mitrailleuses et artillerie. En 1934, la Perse change de nom et devient l'Iran.
La mort du prophète Mahomet, subitement tombé malade en 632, laisse totalement ouverte la question de sa succession. Trop absorbé par les conquêtes militaires et par la prédication, le Prophète n'a pas eu le temps de désigner son successeur. Ses fidèles vont alors se déchirer sur son identité.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
Aujourd'hui 85 % des musulmans dans le monde se réclament du sunnisme, 13 % du chiisme et 2 % de la communauté kharijite ou de branches minoritaires du chiisme.
Les musulmans chiites utilisent des livres de hadiths différents de ceux utilisés par d'autres musulmans, qui récompensent les six principales collections de hadiths .
Hussein est le petit-fils que chérissait le Prophète. Il le soulevait sur ses épaules et le serrait entre ses bras. Mais aujourd'hui son sort semble scellé, et il médite sur le tragique destin de sa famille, de son père Ali, lui aussi assassiné.
Salafisme : Mouvement sunnite. Les "salaf", "prédécesseur ou ancêtre", désigne les premiers compagnons du prophète et les deux générations suivantes. Le salafiste prône un retour à l'islam des origines, un islam pur qui n'a pas été perverti par les hommes.
Elle a été fondée par Ibn Hanbal (780-855) et se fonde sur une lecture littérale du Coran. Les Hanbalites sont présents en Arabie saoudite et au Qatar. Les sunnites considèrent qu'ils incarnent l'islam face aux partisans d'Ali, adversaires du califat et partisans de l'imamat.
L'alévisme est une religion syncrétique issue de l'islam chiite, certes, mais comportant des éléments inspirés aussi bien de la chrétienté orientale (les alévis croient en une trinité « Allah-Mohammed-Ali ») que des rites et croyances anatoliens préislamiques, comme les rites s'apparentant au tengrisme (dieu ciel) ...