L'OTAN a déclenché une intervention militaire contre la République fédérale de Yougoslavie à la suite de l'échec des négociations engagées entre plusieurs de ses membres et les autorités yougoslaves concernant la situation au Kosovo, où les forces yougoslaves étaient engagées dans un conflit armé contre l'Ushtria ...
L'Alliance est intervenue militairement au début de 1999 pour mettre un terme à la répression ethnique au Kosovo, où elle a ensuite déployé une force de maintien de la paix placée sous son commandement (KFOR) dans le but de créer les conditions de sûreté et de sécurité nécessaires et de faciliter la reconstruction.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, l'OTAN lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais, une première contre un État souverain en 50 ans d'existence de l'Alliance.
Il impliquait l'engagement, selon les scénarios, de 100 000 à 300 000 hommes pour une conquête terrestre du Kosovo destinée à stopper l'agression des forces yougoslaves contre la population civile.
Le bombardement de l'OTAN en Yougoslavie suit par une intervention contre les forces serbes avec une campagne de bombardement principalement, sous le commandement du général Wesley Clark. Les hostilités prennent fin deux mois et demi plus tard avec l'accord de Kumanovo.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
REPORTAGE - Le président Vucic a rappelé le souvenir du 24 mars 1999 et de cette «attaque horrible et criminelle» contre son «petit pays».
En 1966, par une simple lettre, le général de Gaulle avait quitté cette instance. Motif principal : il refusait que la dissuasion nucléaire française puisse être placée sous le contrôle des Américains, maîtres incontestés de l'Alliance.
La position de la Serbie est moins claire. Le pays n'est pas membre de l'Otan (et a d'ailleurs vécu des bombardements de la part de l'alliance en 1999, lors de la guerre du Kosovo). Elle a toutefois déposé une candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2009.
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
En mai 2013 , la Russie et la Serbie ont signé un pacte d'alliance militaire. En fait, la Serbie adhère à l'organisation du traité de sécurité collective (OTSC) en tant qu'État observateur. Elle est donc le premier État non membre du pacte de Varsovie à adhérer à une alliance avec la Russie post-soviétique.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
Victoire de l'Armée de libération du Kosovo et de l'OTAN. Mise en place d'une administration internationale au Kosovo.
La réintégration de la France dans le commandement intégré de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord est annoncée par le président de la République Nicolas Sarkozy au Congrès à Washington le 7 novembre 2007 .
La KFOR est le contingent de l'Otan stationné au Kosovo depuis 1999, sur mandat de l'ONU. La tension entre le Kosovo et son voisin serbe vient en effet de monter d'un cran, à l'approche de l'entrée en vigueur de nouvelles règles frontalières, qui mettent en fureur la minorité serbe du Kosovo.
En effet, le noyau de la neutralité autrichienne est davantage militaire que politique. La loi constitutionnelle de 1955 stipule notamment que « [l]'Autriche n'adhèrera jamais à une alliance militaire » et « ne tolèrera pas l'établissement sur son territoire de bases militaires d'États étrangers »[4].
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
La réponse à l'appel des Nations Unies
Répondant à l'appel des Nations Unies, qui demandaient que soit empêchée la livraison d'armes et de matériels connexes, l'OTAN a décidé, le 22 mars 2011, de lancer une opération visant à faire respecter l'embargo sur les armes décidé à l'encontre de la Libye.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.
Au sein de l'UE, la France possède l'armée la plus puissante selon le site Global Firepower. Construit à partir de critères comme la puissance militaire ou les capacités financières et logistiques, le classement hisse même Paris à la 7e place mondiale, derrière la Corée du Sud et devant le Royaume-Uni.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Et ce, "pour plusieurs raisons", explique le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations unies (ONU). "Légalement, l' Or ce n'est pas le cas de l'Ukraine. Donc légalement, il n'y a pas de raison d'intervenir."
Cette vieille idée fait déjà les titres de Politika en 1900 ; les quatre frères slaves du sud, Bulgares, Croates, Serbes et Slovènes doivent s'unir pour combattre leurs ennemis communs, les Autrichiens et les Turcs.
Cependant, la Commission européenne indique en 2018 que l'adhésion de la Serbie ne se fera pas avant 2025. En effet, les accords signés depuis 2013 avec le Kosovo sont loin d'avoir tous été appliqués, et le dialogue a régulièrement été rompu au gré de provocations réciproques.
Ce mercredi (29 juin 2022), le secrétaire général de l'OTAN, M. Jens Stoltenberg, a eu un échange avec le président des États-Unis, M. Joe Biden, dès l'arrivée de celui-ci au sommet de l'Organisation, qui se tient à Madrid.