Les politiques de lutte contre ce type de chômage cherchent à favoriser la loi de l'offre et de la demande sur le marché du travail et à en réduire les rigidités qui empêchent la fixation d'un équilibre entre offreurs, demandeurs et salaires. Un dysfonctionnement temporaire appelé chômage frictionnel.
Le taux de chômage représente une mesure très utile de la sous-utilisation de l'offre de main-d'œuvre. Il reflète l'incapacité d'une économie à créer suffisamment d'emplois pour tous ceux qui veulent travailler mais n'ont pas d'emploi, bien qu'ils soient disponibles pour travailler et à la recherche d'un emploi.
Pour alléger le coût du travail, les pouvoirs publics peuvent prendre différentes mesures. Il s'agit d'inciter les entreprises à embaucher, notamment des salariés à faible productivité.
Un coût du travail trop élevé ou des contraintes trop importantes pesant sur l'embauche de salariés, peuvent également être des freins au recul du chômage. Enfin, une cause récurrente du chômage est l'inadéquation entre l'offre et la demande sur le marché du travail, notamment en termes de formation.
Les causes du chômage
Ces rigidités du marché du travail en empêchent les ajustements nécessaires entre offre et demande de travail, ce qui va engendrer un déséquilibre économique générateur de chômage.
Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.
Pour réduire le chômage classique, on peut diminuer le coût salarial, c'est-à-dire le coût du travail pour les entreprises (en faisant accepter une diminution de salaire aux chômeurs volontaires, ou en diminuant les cotisations sociales patronales).
longs délais de rencontre entre l'offre et la demande de travail. problèmes de circulation de l'information sur les emplois vacants. coûts importants de recherche d'emploi (en termes de temps et d'$)
Les principales causes du chômage structurel sont : le cout du travail, le salaire d'efficience et le problème d'appariement sur le marché du travail entre offre et demande. Le chômage conjoncturel peut s'expliquer par la délocalisation des entreprises dans d'autres pays et par le progrès technique.
Le chômage entraîne souvent à la fois une dégradation du niveau de vie et un affaiblissement de la vie sociale. Le fort taux de chômage en France peut ainsi être perçu comme l'une des causes de la fragilisation du lien social.
Le chômage vécu comme une maladie
Incidents cardio-vasculaires et addictions peuvent apparaître. L'anxiété extrême provoquée par cette période douloureuse peut provoquer des maladies plus ou moins graves, telles que la dépression, l'insomnie, l'alcoolisme, le cancer…
Elles s'expliquent notamment par un décalage entre les formations et les attentes des entreprises en matière de compétences professionnelles. Plus globalement, c'est le manque d'expérience des jeunes qui leur porte souvent préjudice lors des entretiens d'embauche.
Le chômage classique est dû à un salaire trop élevé qui réduit la rentabilité de la production. Les entreprises jugeant qu'il n'y a pas suffisamment d'avantages à produire (la rentabilité étant faible), ils font le choix de produire moins, réduisant les besoins en main-d'œuvre et augmentant ainsi le chômage.
En raison du chômage, les jeunes sont exposés à la marginalisation et la perte de la stabilité familiale ainsi qu'au renoncement à fournir à la famille une assistance, qu'elle soit physique ou morale.
Une majorité des personnes interrogées (60%) estime que s'ils rencontrent des difficultés, c'est parce qu'ils ne font pas de concession dans leur recherche d'emploi, et qu'ils ne veulent pas risquer de perdre leur allocation chômage (57%, +2).
Beaucoup de causes sont connues: les charges trop élevées sur le travail, l'inadéquation de la scolarité à la demande des entreprises, la mauvaise qualité de la formation professionnelle, le choix du Smic. Mais l'auteur nous donne un autre facteur: les mécanismes du marché du travail.
Définition. Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un. Sa mesure est complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir, ce qui amène souvent à parler d'un « halo » autour du chômage.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
La notion de chômage involontaire est généralement entendue comme désignant une situation dans laquelle certains agents économiques souhaitent participer au marché du travail au salaire en vigueur, mais ne parviennent pas à le faire. Il s'agit d'une situation où le « principe de salaire de réserve » est violé.
Le chômage volontaire correspond au chômeurs ne souhaitant pas intégrer le marché du travail du fait d'un niveau de salaire trop faible proposé par les employeurs. Ces chômeurs ont les qualifications nécessaires pour trouver un emploi mais il ne veulent tout simplement pas travailler.
EC1 : Mobilisation de connaissances:
Montrez à l'aide d'exemples que les problèmes d'appariements peuvent créer du chômage structurel. Montrez comment les asymétries d'information sont des sources de chômage structurel. Quelles sont les limites du salaire minimum pour réduire le chômage structurel ?
Utiliser son droit d'option permet donc de remettre son compteur d'indemnisation à zéro, comme le précise le projet de décret, expliquant que “le délai de 182 jours” avant la dégressivité repart “à compter de la date d'ouverture du nouveau droit”.
La perte d'emploi entraîne la perte du revenu qui lui était associé. L'augmentation du taux de chômage dans la société peut donc signifier une augmentation du taux de pauvreté. La pauvreté correspond au phénomène de manque de ressources par un individu ou un ménage relativement au reste de la société.
Manque d'expérience, formation inadaptée, informations insuffisantes… L'origine des difficultés à trouver un premier job sont nombreuses. Voici celles que les jeunes diplômés citent le plus souvent.