L'érosion des sols a un impact sur la qualité des cours d'eau et des zones humides. Elle emporte de nombreuses particules qui peuvent être néfastes pour la qualité des eaux. L'érosion provoque également le colmatage des rivières et des zones marécageuses par les limons entraînant des conséquences sur la biodiversité.
Dans les zones urbaines, désimperméabiliser les sols permet une meilleure infiltration de l'eau pluviale et donc la réduction des volumes d'eau pluviale à évacuer. Le plus faible ruissellement par temps de pluie limite l'érosion des sols et des milieux aquatiques.
Outre la dégradation de la qualité de l'eau, la perte de sols par érosion hydrique est dommageable aux cultures agricoles. Le renouvellement naturel du sol étant très lent, la perte annuelle de plusieurs tonnes de sols dans une parcelle menace sa productivité, parfois même à court terme.
L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents.
La pollution des eaux
Pratiquement toute l'eau qui tombe sur une surface terrestre entre en contact avec le sol. L'eau peut s'infiltrer et percoler vers la nappe phréatique et les cours d'eau, et dans ce cas, elle lessive une partie de ce qui est soluble dans le sol (nitrates, pesticides...).
L'érosion des sols réduit la productivité des écosystèmes terrestres, ce qui change les cycles des nutriments et par conséquent, impacte directement le climat et la société. Sur le court terme, les activités anthropiques sont les principaux moteurs de l'érosion des sols.
La terre devenant plus aride, elle se dégrade. Cela favorise les sécheresses, les incendies, la désertification, ainsi que la pollution de l'air par la mort des plantes et des arbres absorbeurs des gaz atmosphériques, responsables du changement climatique.
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
Selon Dommergues (1952), le feu complétant le défrichement diminue la densité des bactéries fixatrices de l'azote et de celles qui en modifient les formes.
L'érosion est l'ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface terrestre. Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
Action par laquelle divers éléments constituant les horizons superficiels de la couverture pédologique sont enlevés par le vent, la pluie, les rivières, les glaciers.
L'être humain, par certaines de ses actions, augmente l'érosion. Par exemple, la déforestation, l'agriculture, l'urbanisation et le transport ont pour effet d'accélérer l'érosion. Lorsqu'on défriche une terre, on enlève la couverture végétale et on expose ainsi le sol au vent et à l'éboulement.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
On peut les limiter au minimum en optimisant le pâturage tournant avec une diminution de la taille des parcelles et une accélération de la vitesse de rotation des pâtures. Au printemps, le temps de repos des pâtures sera de 9 à 18 jours et montera entre 16 et 36 jours en automne où la vitesse de pousse est plus lente.
En période de sécheresse, un sol sain et bien aéré a pu stocker cette l'eau et permet alors de mieux supporter les évènements arides. De plus, ces sols stockent le carbone responsable de ces dérèglements. En effet, en décomposant la matière organique, un sol sain capture le carbone des végétaux.
Le sol fournit des nutriments, de l'eau et des minéraux aux plantes et aux arbres, emmagasine du carbone et abrite des milliards d'insectes, de petits animaux, de bactéries et de nombreux autres micro-organismes.
Pour préserver l'avenir de l'humanité, il est donc devenu indispensable de veiller à protéger notre environnement, car premièrement l'environnement est notre source de nourriture et d'eau potable, mais il est également notre source d'air, d'oxygène, on utilise la biodiversité pour la fabrication de nombreux médicaments ...
L'érosion par le vent qui provoque la perte de la partie supérieure du sol, formation de buttes, de dunes... L'érosion par l'eau qui provoque la perte de la partie supérieure du sol par ruissellement superficiel. La dégradation chimique : Perte des éléments nutritifs, pollution, acidification, salinisation ...
L'expansion rapide et la gestion non durable des terres cultivées et des pâturages est le principal facteur de dégradation des terres, causant une perte importante de biodiversité et affectant la sécurité alimentaire, la purification de l'eau et la production d'énergie notamment.
Autrement dit, la pollution du sol est comprise comme altération du biotope constitué par l'humus (ou tous autres types de sols) par l'introduction de substances toxiques, éventuellement radioactives ou d'organismes pathogènes entraînant une perturbation plus ou moins importante de l'écosystème.
C'est par exemple le cas du sable, utilisé dans la construction et prélevé dans les cours d'eau. Le prélèvement du sable dans les cours d'eau et d'autres activités humaines favorisent l'érosion et contribuent au recul du trait de côte de certains littoraux.
Elle résulte principalement de la destruction et de la fragmentation des milieux naturels (due aux activités humaines : urbanisation croissante, intensification des pratiques agricoles, etc.), de leur pollution (d'origines domestique, industrielle et agricole), de la surexploitation d'espèces sauvages (surpêche, ...
Cette étude suggère que la déforestation par l'homme explique l'érosion accélérée des sols au cours des 4 derniers millénaires. Bien avant les influences récentes et brutales via les émissions de gaz à effet de serre, les activités humaines avaient déjà une influence sur le système Terre.