La lutte contre l'illettrisme et toutes les actions qui concourent au développement des compétences de base dans notre société contribuent donc très directement à améliorer le recours aux droits, à faciliter l'insertion sociale et professionnelle, à réduire la pauvreté.
La prévention de l'illettrisme doit être menée dans une relation de confiance avec les familles, grâce à un dialogue entre l'École et les parents, afin d'accompagner au mieux l'enfant en difficulté, tout particulièrement dans les secteurs touchés par la grande pauvreté.
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
Vous pouvez trouver toutes ces informations sur les sites www.anlci.gouv.fr et www.illettrisme-solutions.fr ou contacter l'ANLCI – 04 37 37 16 80 – [email protected] pour en savoir plus. Ensemble, on peut vaincre l'illettrisme !
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
Lutter contre l'analphabétisme
travailler auprès des familles pour lutter contre le décrochage scolaire et inciter les parents analphabètes à accompagner leurs enfants vers une scolarité sereine et primordiale. permettre à tous d'accéder à des études qu'elles soient supérieures ou qualifiantes.
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
L'illettrisme touche majoritairement des hommes (60,5 %), des personnes de plus de 45 ans (à 53 %, mais aussi 4,6 % des 16-25 ans), vivant éloignées des grands centres urbains (26 % en zones rurales, 22,5 % dans des villes de moins de 20 000 habitants, 10 % dans des quartiers couverts par la politique de la ville).
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
Aider à renouer avec les savoirs de base
Dans toutes les régions, des organismes proposent des formations spécifiques aux personnes qui ne maîtrisent pas, bien qu'elles aient été scolarisées, les compétences de base en lecture, écriture et calcul. C'est le cas de l'association La Boîte aux lettres, à Alençon.
Les libertés pour les personnes atteintes d'illettrisme sont plus ou moins réduites. Par exemple il sera difficile pour ces personnes d'avoir une liberté d'expression que ce soit sur les réseaux sociaux, des forums ou même en public. Il sera également compliqué d'avoir une liberté culturelle par rapport à la lecture.
Difficultés avec l'espace et/ou le temps
Souvent les difficultés en lecture et écriture se combinent, à des degrés divers, avec une maîtrise insuffisante d'autres compétences de base comme l'expression orale, le raisonnement ou l'utilisation des nombres.
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
ILLETTRISME – Selon le ministère de l'Education nationale réalisée auprès de 760 000 jeunes de 16 à 25 ans, un jeune Français sur 20 est en situation d'illettrisme en France et un sur 10 est confronté à des "difficultés en lecture."
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
La ruralité, la pauvreté et le manque de développement du système éducatif d'un pays sont parmi les principaux facteurs d'illettrisme dans sa population.
La dyscalculie est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysgraphie, etc.
Les États et territoires possédant les taux d'alphabétisation les plus élevés du monde sont Andorre, le Groenland (Danemark), la Corée du Nord, l'Ouzbékistan, et l'Ukraine. Les pays ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et l'Afghanistan.
Si, à l'échelle mondiale, le niveau d'instruction a globalement progressé, il présente encore de considérables disparités selon les pays. Ainsi il reste encore 950 160 millions d'adultes illettrés dans le monde, dont la moitié vit en Asie, essentiellement en Inde, en Chine, au Pakistan et au Bangladesh.
Enseignement de la lecture et de l'écriture à un groupe social déterminé. (Habituellement, ce terme s'applique surtout à l'enseignement des adultes.)
analphabète (n.m.) 1. personne qui ne sait ni lire ni écrire.
Bien alphabétiser nos enfants est une des meilleures façons de s'assurer qu'ils puissent atteindre leur plein potentiel à l'école et tout au cours de leur vie. L'alphabétisation permet aussi d'être plus compréhensif, d'avoir de l'empathie, de développer un esprit critique et de pouvoir apprendre davantage.
Conséquences sur la santé : les personnes analphabètes subissent plus d'accidents sur le lieu de travail, prennent plus de temps à se rétablir et sont souvent plus enclines à faire mauvais usage de médicaments par méconnaissance des ressources du milieu de la santé et parce qu'elles ont de la difficulté à lire et à ...