Pour l'enfant, le moment du coucher est souvent vécu comme une séparation d'avec ses parents. Il peut alors ressentir un peu d'anxiété et ne pas vouloir dormir seul dans son lit. Il est cependant important que le tout-petit apprenne à gérer cette anxiété et comprenne qu'il est capable de dormir seul.
Il a mal ou ne se sent pas bien et il a besoin d'être rassuré. C'est souvent lors de ces périodes que bébé demande à s'endormir dans les bras. À noter : le simple fait que bébé ait trop chaud peut aussi l'empêcher à trouver le sommeil. Veillez à ce que son confort soit optimal au moment où vous le couchez.
En effet à cet âge il existe une période d'angoisse de séparation (dite de 8ème mois) au cours de laquelle les bébés supportent mal ne ne pas être tout près de leur maman. C'est la raison pour laquelle on conseille de mettre son enfant dans sa propre chambre à 6 mois.
Offrez-leur du temps. Cajolez-les, bercez-les 2-3 minutes au besoin, flattez-les une fois qu'ils sont couchés. Restez près des enfants le temps de créer l'habitude. Certains enfants auront besoin de se faire cajoler, emmailloter, de sentir votre présence près d'eux afin de favoriser le sommeil.
Trouble du sommeil identifié chez l'enfant : si votre enfant se réveille tout le temps en début de soirée, c'est peut-être qu'il n'est pas assez fatigué et qu'il a encore besoin de s'occuper. À l'inverse s'il se réveille tard dans la nuit, c'est peut-être parce que quelque chose le gêne dans sa chambre.
Tandis que, dans les pays nordiques, on a tendance à considérer qu'avant 9 mois l'enfant n'est pas capable de comprendre que ses parents ne l'abandonnent pas, en France, on essaie souvent d'habituer bébé à s'endormir seul dès 3 mois, voire dès 2 mois pour les plus impatients.
« Tout dépend de l'âge et de la situation de l'enfant en question, répond la psychologue spécialiste de l'attachement Marie Danet. Tout d'abord, effectivement, on ne laisse jamais pleurer un tout petit bébé, jusqu'à environ 6 mois, un an, en fonction de l'enfant et de son histoire.
Quand arrêter le co-dodo ? Les spécialistes s'accordent sur le fait que bébé ne devrait dormir dans la chambre des parents que jusqu'à 6 mois environ.
Le point de vue de la pédiatre : Il convient de ne pas passer trop vite sur le rituel du coucher. L'enfant a besoin de temps et d'habitudes pour envisager le moment du lit. Alors, les parents doivent au minimum prendre dix bonnes minutes pour lire une histoire, faire le câlin du soir.
Puisqu'ils ont la nourriture à proximité, qu'ils synchronisent leur respiration avec celle de leurs parents et puisqu'ils se sentent en sécurité, les bébés qui dorment contre leurs parents dorment mieux.
Certains bébés ont plus besoin d'être « contenus », pris dans les bras que d'autres. Ils peuvent manifester une angoisse en pleurant, notamment au moment du coucher, lorsque leur mère les dépose dans le lit. Normalement, cette nature s'exprime très rapidement, dès les premiers jours de vie.
En psychologie, on dit que dormir avec ses parents, ça maintient l'enfant dans une position œdipienne : c'est à dire que l'enfant entretient le sentiment qu'il fait couple avec un de ses parents, ou même les deux. Or le lit conjugal, c'est un espace d'intimité du couple : l'enfant n'y a donc pas sa place.
Pour une première naissance notamment, ce contact rapproché d'avec leur enfant peut rassurer les parents. D'ailleurs, l'OMS préconise de garder le bébé dans la chambre parentale les six premiers mois afin de prévenir la mort inattendue du nourrisson.
Il y a plusieurs raisons qui peuvent pousser les parents et leur enfant à dormir ensemble. On estime même que le cododo, soit le fait de dormir dans la même chambre, serait bénéfique dans les premières semaines ou les premiers mois de la vie d'un bébé, pour le sécuriser et pour favoriser l'allaitement.
A.
Veillez à placer le lit de façon à ce que bébé voit qui entre dans la chambre, c'est bien plus agréable pour lui. Cela évitera qu'il ait peur si vous entrez dans sa chambre en pleine nuit. En résumé, l'idéal est de placer le lit perpendiculaire à la fenêtre et face à la porte.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
La « mort inattendue du nourrisson » (MIN) est définie comme « le décès subit d'un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu'alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l'histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir ». Le décès a lieu le plus souvent durant son sommeil.
d'un cauchemar, d'une peur, d'un grand changement dans sa vie (ex. : un déménagement, la séparation de ses parents, l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur), d'une période de développement (ex. : apprentissage de la marche).
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.