Si votre mère vous rabaisse, c'est probablement qu'elle cherche à vous recoincer dans un temps où, petite, vous étiez vulnérable et dépendante d'elle. Un temps, aussi, où, forcément, vous deviez lever la tête pour la regarder. Un temps où elle vous paraissait immense.
Les mères manipulatrices sont plus courantes que nous ne le pensons. Normalement, ce sont des femmes qui ne sont pas satisfaites de leur vie, ont peur de ne pas être aimées ou de perdre leur rôle maternel, donc elles veulent les attirer par la dépendance émotionnelle, le chantage émotionnel ou la coercition.
On distingue plusieurs profils de mère toxique : La mère dominatrice : elle abuse de son autorité parentale en exerçant un contrôle permanent sur son enfant. La mère dominatrice ne supporte pas l'idée que son enfant devienne autonome et indépendant car elle ne pourrait alors plus le dominer.
La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain. "J'ai également eu le cas d'une mère qui avait piqué le copain de sa fille de 18 ans.
L'histoire de la mère en question
La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire aussi bien que cette mère, en apparence si parfaite, peut alors provoquer chez elle un rejet de son enfant. La jalousie peut aussi être une cause chez certaines mères ayant peu confiance en elles.
Comment se détacher de ses parents : Reconnaissez le problème. La première étape consiste à accepter l'idée que les parents toxiques vous manipulent et gèrent votre vie. Ce n'est pas si simple, car ça implique aussi que vous prendrez des mesures concrètes pour couper le cordon qui vous lie à eux.
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
La jalousie maternelle n'est pas rare
Si la jalousie maternelle est un sujet chargé, ce n'est pas une rareté. Même les filles qui entretiennent des relations relativement étroites, quoique parfois turbulentes, avec leur mère rapportent que la rivalité, sinon la jalousie en soi, peut animer leurs conversations.
À quel moment faut-il couper les ponts ? Il faut savoir couper la relation lorsque la jalousie maternelle devient trop lourde, trop toxique. "Si l'on se sent envahi par les sentiments négatifs que notre mère nous porte et que l'on n'arrive plus à vivre notre vie de façon sereine, on doit prendre les devants.
Surtout, elle utilise et exploite son enfant pour lui fournir attention, admiration et combler ses désirs et ses besoins. Elle le fait se sentir aimé, important et apprécié, renforçant sa dépendance. Mais ce n'est qu'à son gré. Par conséquent, sa sur-implication avec son enfant peut camoufler sa parentalité toxique.
Il ne manquera jamais de nourriture, de livres ou même de petits caprices, mais, malgré cela, la relation émotionnelle sera froide. Il n'y aura ni étreintes, ni baisers, ni gestes d'affection, ni soutien, ni compréhension. De cette façon, les enfants grandissent sans une figure d'attachement sûre.
Mais cela reste rare car le plus souvent, la toxicité des familles ou des parents, vient de leurs dysfonctionnements individuels psychiques. En effet, une famille étant un ensemble d'individualités, chaque individualité peut être défaillante et ainsi, devenir toxique pour elle-même et pour les autres.
Apprendre à s'affirmer
Pour pouvoir se libérer d'un parent toxique, il est essentiel de d'abord se sentir libre d'être qui on est en sa présence. Alors n'hésitez plus à exprimer vos besoins, vos désaccords et vos positions face à lui (elle), quitte à le vexer ou le décevoir.
La toxicité d'une mère découle souvent de son histoire personnelle. Elle reproduit un schéma vécu durant sa propre enfance. Une mère toxique a pu manquer d'amour maternel ou avoir souffert d'un manque de soins. Hantée par un passé émotionnel dramatique, elle rejette son mal-être sur son enfant.
La mère castratrice
Son profil : qu'elle en ait conscience ou non, elle est en guerre avec les hommes. Dominatrice, autoritaire, elle fait marcher son petit monde à la baguette. Elle rappelle à chaque instant à son fils qu'il n'y a qu'un maître à bord.
Certains mythes sur la mère parfaite subsistent : une mère reste entièrement dévouée à ses enfants, elle sait toujours quoi faire face à une situation, elle est toujours disponible, ne s'emporte jamais, reste patiente, et fait tout pour que ses enfants soient heureux.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Par exemple, si vous vous mettez en colère parce que vous avez été critiqué au travail, vous pourriez vous demander si vous avez besoin de reconnaissance ou d'estime de soi. Si vous vous mettez en colère parce que quelqu'un ne vous a pas écouté, vous pourriez avoir besoin de respect et d'attention.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
Dans une relation, quelle qu'elle soit, le silence est souvent une autre façon de communiquer lorsque le ressenti est difficile à exprimer, et ce qu'il s'agisse d'un moment de bien-être ou de mal-être. Il peut aussi être utilisé quand on a peur d'être incompris(e), et ainsi éviter tout malentendu.