Si Marx procède à une critique de l'idéalisme hégélien c'est d'une part parce qu'il fait du concret une détermination exclusivement conceptuelle, laissant ainsi de côté ses spécificités historiques et, d'autre part, parce qu'il ne fait selon lui que légitimer un état de fait en mettant en évidence sa pseudo-rationalité ...
La lutte des classes est, selon Marx, le moteur de l'Histoire. En effet, depuis toujours, les différentes classes de la société luttent les unes contre les autres pour la possession et l'utilisation des moyens de production.
Elle n'est pas une contrainte extérieure mais ce moment où la liberté se veut elle-même. Il ne faut pas oublier que Hegel réfléchit à partir des idées de la révolution française et du destin des idées de Rousseau. Au contraire de Kant, Hegel ne parle pas de devoir mais de droit.
Les critiques de la philosophie sont multiples et diffèrent par leurs moyens et leurs buts. La philosophie étant une discipline créative, la production philosophique implique une reformulation, une réappropriation des concepts formés par les philosophes antérieurs.
Selon Marx, la philosophie théorique doit se faire essentiellement pratique. Inséparable d'une transformation radicale de la société, la philosophie contribue ainsi, convertie en praxis, en énergie pratique humaine et sociale : la philosophie doit rendre possible le saut dans le règne de la liberté.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
Religion comme opium chez Marx
Elle permet de surmonter les conditions d'une vie privée d'esprit, qui est par nature pénible. Toutefois, la religion, parce qu'elle conforte le pauvre dans sa pauvreté, bloque le passage à l'action. Elle est le garant du statu quo.
L'œuvre de Karl Marx débute par une critique sévère de la philosophie. Mais sa théorie matérialiste de l'histoire, du capitalisme et de ses crises restera la fille de deux exigences philosophiques : l'esprit de système et l'esprit critique. Avant d'être révolutionnaire, Karl Marx a failli être philosophe.
Ainsi, la philosophie est une sorte de retour critique du savoir sur lui-même, ou plus précisément une critique rationnelle de tous les savoirs (opinions, croyances, art, réflexions scientifiques, etc.), y compris philosophiques - puisque réfléchir sur le rôle de la philosophie c'est entamer une réflexion philosophique ...
Or, la thèse fondamentale de Hegel est que cette dialectique n'est pas seulement constitutive du devenir de la pensée, mais aussi de la réalité ; être et pensée sont donc identiques. Tout se développe selon lui dans l'unité des contraires, et ce mouvement est la vie du tout.
C'est justement en ces termes qu'il faut comprendre le sens de «l'Idée» chez Hegel : l'Idée comme articulation intérieure ou articulation de soi est la vérité absolue et toute vérité. Et cette totalité processuelle contredit justement la totalité achevée, objet possible d'une connaissance exhaustive.
La dialectique de Hegel est le mouvement de la pensée.
La dialectique désigne, au sens restreint, la négation (le deuxième moment) ; mais elle équivaut, au sens large, à la logique même de la pensée, qui a la particularité d'être automotrice.
Le point de vue de Marx
Toutefois, selon Marx, elle a également fait surgir une nouvelle classe sociale, le prolétariat moderne, c'est-à-dire la classe de tous ceux qui n'ont que leur force de travail à vendre, et dont les intérêts entrent directement en conflit avec ceux de la bourgeoisie.
notion que Hegel appelle « devenir » et qui conduit elle-même à une autre : la « qualité ». d'être, tout en n'appartenant pas, ipso facto, aux autres formes d'être, c'est être déterminé, qualifié, talifié.
Pour Marx, le capitalisme n'est rien d'autre que la domination des forces du capital sur les forces du travail. Il appelle de tous ses vœux le déclenchement d'un processus révolutionnaire qui renversera la bourgeoisie en supprimant la propriété privée des moyens de production.
Elle nécessite l'exercice de la raison donc la maîtrise du langage, de l'argumentation et de la conceptualisation. La pensée critique aide à faire face aux théories simplificatrices, conspirationnistes, manichéennes, obscurantistes, etc., qui peuvent facilement séduire et piéger de nombreuses personnes.
Quel que soit le champ d'étude pris en considération, l'esprit critique est défini selon deux dimensions : l'habilité et la disposition. L'habilité est la capacité à utiliser les outils de la pensée critique, tandis que la disposition est la propension à utiliser spontanément la pensée rationnelle.
L'esprit critique désigne couramment la capacité d'une personne à ne recevoir pour vrai que ce qu'elle a minutieusement analysé et interrogé. Il renvoie à l'exercice de la liberté dans sa faculté de réfuter les opinions qui s'imposent le plus immédiatement à la conscience.
Concept de liberté chez descartes et marx
Lorsque l'homme satisfait à tous les besoins vitaux, et qu'il continue de travailler, alors il est libre.
Au début du XIX e siècle, l'idée de communisme devient une composante du socialisme : le terme est notamment revendiqué par Karl Marx et Friedrich Engels, qui publient en 1848 le Manifeste du parti communiste.
“Les prolétaires n'ont pas de patrie.” “L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes.” “Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat.” “Il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d'impôts.”
2 La religion est chez Marx « opium du peuple » en ce que non seulement elle est le « discours-écran » qui fait oublier aux êtres humains que ce sont eux qui ont créé les dieux au nom desquels ils doivent supporter la misère; mais aussi qu'en faisant croire à un bonheur illusoire après la mort, elle empêche toute ...
Cependant, selon Freud, les idées religieuses sont des illusions, des créations qui représentent la réalisation des désirs les plus anciens de l'humanité : protection et amour. Les hommes cèdent à l'illusion de l'existence objective de ce qu'ils ont produit.
La religion est le soupir de la créature accablée, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'un état de choses où il n'est point d'esprit. Elle est l'opium du peuple.