- l'application de glace permet de diminuer la sensation de douleur locale et réduire la circulation sanguine à l'endroit où elle est appliquée, ce qui permet de réduire l'enflure.
Le froid provoque localement, dans la zone où il est appliqué, une constriction des vaisseaux sanguins. Cette action physiologique atténue la formation d'œdèmes et d'hématomes. Le froid atténue les phénomènes responsables de l'inflammation et de la douleur.
L'usage de la glace diminuera l'inflammation en ralentissant la circulation sanguine et le métabolisme. Elle réduira également les spasmes musculaires et la douleur.
Par contre, elle augmente la tension musculaire et temporairement la raideur musculaire. Après un accident, il est donc utile de mettre de la glace pour soulager la douleur. Tant que la zone est gonflée et douloureuse, il faut continuer à mettre de la glace (souvent pendant 3 à 5 jours).
4. Une attention particulière est requise si vous l'utilisez avant de pratiquer un sport. L'application de plus de vingt minutes de glace diminuerait la vitesse, la puissance, la proprioception alors qu'une application de dix minutes aurait beaucoup moins d'effets sur certains de ces paramètres.
On recommande le plus souvent d'appliquer la glace pour les : 24 premières heures suivant le trauma. Appliquer la glace 10 minutes sur l'articulation chaque heure. Pour les 24 heures suivantes, 5 minutes d'application par heure.
Un hématome est différent d'une ecchymose. Dans les deux cas, le sang fuit dans les tissus à la suite de l'endommagement des vaisseaux sanguins.
En règle générale, le froid est utilisé pour diminuer la douleur et contrôler l'inflammation alors que la chaleur favorise la guérison, la diminution des tensions musculaires et des raideurs.
L'application de compresse de glace ou la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens aurait pour effet de diminuer le pompage lymphatique, de maintenir l'œdème, et par le fait même de diminuer la vitesse de guérison des tissus.
Pour libérer le nerf cubital ou le nerf sciatique, place à la kinésithérapie ou à l'ostéopathie. Ces séances permettront de maintenir ou retrouver une bonne mobilité de vos articulations. Les conseils que pourra vous donner ce spécialiste participeront aussi à la prévention de nouvelles irritations ou blocages du nerf.
Utilisation : - à froid indiquée pour les entorses, claquages, déchirures musculaires, contusions, ecchymoses, tendinites, brûlures légères, piqûres d'insectes, maux de tête ; - à chaud indiquée pour les douleurs rhumatismales, lumbagos, torticolis, dorsalgies et cervicalgies.
La chaleur va procurer un effet relaxant sur le muscle endolori. On peut compléter ce moment de relaxation par des massages, ou encore un bain chaud. Il est déconseillé d'appliquer de la chaleur sur des inflammations. 2/ On choisira du froid en cas d'inflammation aiguë, lorsque l'articulation est enflée et sensible.
Le froid est alors tout indiqué afin de réduire l'enflure. Le froid doit être appliqué rapidement sur la blessure afin de créer une vasoconstriction, ce qui provoque une diminution du flux sanguin. Ce phénomène aide à réduire l'enflure et favorise une guérison plus rapide de la blessure.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur.
Chaleur et froid pour calmer la douleur
Le traitement par la chaleur et/ou le froid aide à calmer les symptômes de l'arthrose durant une courte période. Il peut être particulièrement efficace lorsque la douleur est très vive.
Dans la mesure où la douleur est supportable et que l'enflure ne compromet pas la circulation sanguine, la glace et les AINS pourraient nuire à la vitesse de guérison du tissu.
Afin d'atténuer rapidement des courbatures et éviter les douleurs, le froid reste la méthode naturelle la plus efficace. En effet, le froid va permettre aux micros-lésions de s'estomper par effet de constriction des vaisseaux sanguins. Ainsi, cela va vous permettre de ressentir moins de douleurs.
Au même titre que les anti-inflammatoires que l'on prend par voie orale, la glace va avoir un effet anti-inflammatoire qui ralentit le processus d'inflammation, pourtant nécessaire à la cicatrisation. »
Si la douleur est aiguë et qu'il y a inflammation, appliquez de la glace ou du froid pendant environ 10 minutes quatre fois par jour. Si vous avez des spasmes musculaires, utilisez de la chaleur plutôt que du froid, car la chaleur relaxe les muscles et le froid augmente la raideur. Mettez le muscle au repos.
Le froid possède une action positive sur la traumatologie pour soulager une luxation, une déchirure tendineuse, ligamentaire ou musculaire comme un claquage, une entorse, une contusion ou une tendinite.
un effet décontractant : elle favorise le relâchement musculaire ; un effet vasodilatateur : elle augmente le flux sanguin et améliore l'apport en oxygène dans les tissus ainsi que l'évacuation des toxines ; un effet analgésique : elle stimule la production d'endomorphine et augmente le seuil de douleur.
L'effet de la chaleur sur l'organisme
La thérapie par le chaud est une méthode d'apaisement de la douleur connue depuis l'Antiquité et fondée sur des mécanismes physiologiques concrets : d'une part, elle stimule la circulation sanguine, d'autre part, elle contribue au relâchement musculaire.
Il faut éviter de masser la zone concernée. Le sang sorti des vaisseaux entraînant une inflammation, la prise d'un AINS (anti-inflammatoire non-stéroïdien) peut aider à réduire la douleur et le gonflement. L'aspirine fluidifiant le sang, elle doit être évitée lors d'une ecchymose ou d'un hématome.
Une ecchymose désigne ce que l'on appelle couramment "un bleu". Elle se forme lorsqu'un peu de sang s'échappe des vaisseaux sanguins et reste dans l'épaisseur de la peau, formant une tache bleue. L'hématome est un épanchement de sang qui se produit plus profondément sous la peau.
Consulter dans certains cas. Le plus souvent, un bleu est sans gravité, surtout s'il apparaît sur les jambes ou les bras après un choc. Il disparaît de lui-même en quelques jours, un peu plus pour un hématome d'importance.