Il est donc préférable de ne pas saler la viande avant cuisson pour ne pas lui faire perdre d'eau. De plus, l'humidité de surface, qui apparaît peu de temps après avoir salé la viande, gêne beaucoup la coloration de la viande lors de la cuisson.
Nombreux sont ceux qui pensent que saler une viande avant de la cuire la fait durcir. C'est vrai et faux à la fois. Le sel raffermit les chairs, certes, mais uniquement s'il a le temps de fondre et de pénétrer. Saupoudré sur votre steak juste avant de le mettre dans la poêle chaude, le sel ne le durcira pas.
Le sel crée une protection entre l'aliment et le plat, et évite ainsi la formation de goudrons, substances nocives créées par l'action de la chaleur sur les matières grasses des viandes lors d'une cuisson à nu.
Simplement pour donner du goût. Le sel limite aussi le gonflement de l'amidon (appelé «gélatinisation») à la surface des pâtes, les empêchant de devenir trop collantes.
Mettre du sel dans l'eau des pâtes permettrait de faire bouillir l'eau plus rapidement. Désolée, mais c'est plutôt le contraire, car l'eau chargée en sel contient logiquement plus de matière que l'eau non salée. Par conséquent, elle mettra plus de temps à bouillir, car elle aura besoin de plus d'énergie.
Pour eux, mieux vaut donc saler juste avant la cuisson et poêler immédiatement la pièce, avant que le sel ne la fasse dégorger. Lorsqu'il est chauffé à haute température, le poivre devient âcre. Mieux vaut donc poivrer la viande à la fin de la cuisson pour qu'il développe tous ses arômes.
Rien ne vaut le sel!
Tu as peut-être déjà lu ou entendu quelquefois que le sel n'a rien à faire dans une marinade, car il rendrait la viande coriace et sèche. Effectivement, le sel retire de l'eau à tous les aliments avec lesquels il entre en contact. Ce processus est nommé osmose.
Cuisson d'un steak bleu : saisissez votre viande 30 secondes par face à feu vif. La viande, encore rouge à l'intérieur, reste tendre. Le jus ne s'écoule que lorsque vous découpez la pièce. Cuisson d'un steak saignant : la cuisson de la seconde face de votre pièce de viande se prolonge 30 secondes de plus.
Cela dépend des différentes viandes : En régle générale, on doit mettre 21 g de sel/kg de viande.
Les amateurs de viande vous diront le contraire car si vous piquez viande ou autre saucisse, l'aliment perdra son gras pendant la cuisson et la viande deviendra alors sèche. Si vos aliments sont de qualité, les piquer revient à réduire leur saveur.
Le principe est que la cuisson « stresse » la viande (tu m'étonnes) et concentre tout le jus au centre du morceau. En la laissant reposer, vous lui permettez de se détendre et de se réhydrater – bref, vous lui redonner du goût et de la tendreté.
Si le poulet cru entre en contact avec de l'eau, le risque de contamination par les bactéries campylobacter, salmonella et Clostridium perfringens augmente considérablement. Rincer de la viande crue ne supprime pas les bactéries, au contraire, cela leur permet de se propager.
Il faut non seulement saler la volaille à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur. Côté quantités: comptez une cuillère à café de sel par 500 grammes de poulet. Là aussi, on a tendance à oublier qu'il n'y a pas que le sel, même quand on ne réalise pas une volaille farcie.
Les chefs français vont plutôt saler avant la cuisson aussi en général, pour trancher la question de la pénétration du sel à cœur. Nos recommandations: Bavette: vous pouvez saler en début de cuisson et parfaire, si vous le souhaitez, avec de la fleur de sel en fin de cuisson.
Après cuisson, le sel ne peut donc plus être absorbé par la chair et reste en surface. Mieux vaut donc saler la viande juste avant la cuisson de façon à ce que le sel se mélange aux sucs de la viande et pénètre au cœur du morceau avant la réaction de Maillard.
La cuisson la plus saine est la cuisson à la vapeur et en papillote. Elle convient très bien aux viandes à la chair blanche ( poulet, dinde…) et certaines recettes à base de viande rouge sont à découvrir, notamment la cuisine exotique.
C'est le collagène qui est responsable de la « dureté' de la viande. Plus le muscle de l'animal est sollicité et plus il y a de collagène. Ainsi il y en aura davantage dans une partie comme le jarret (le tibia de la bestiole) que dans le rumsteack (la culotte).
Les acides (citron, vinaigre, yaourt,….) contenus dans les marinades ont la propriété d'attendrir les chairs mais pour cela l'épaisseur des coupes doit être faible ou le temps d'action de 24 h ou plus.
En général, on préconise d'associer autant d'huile que de liquide acide (vinaigre, citron) que l'on place avec les aromates et condiments au fond d'un plat creux. On y ajoute la viande et les légumes coupés en morceau ou le poisson et les alternatives à la viande (tofu, seitan, tempeh) en entier.
- Un élément gras qui permet aux saveurs de se développer. On utilise souvent l'huile d'olive ou autre huile végétale qui reste stable à la chaleur. - Un élément aromatique (herbes, épices, sauce piquante, sauce soja) pour donner de la saveur.
Pour les plats mijotés, le sel fin convient très bien pour l'assaisonnement. Quand aux viandes grillées, vous pouvez utiliser de la fleur de sel, plus subtile.
On va frotter la viande avec un mélange de sel et d'aromates puis la « presser » afin de la vider de son sang (opération à réitérer durant toute la durée du salage) pour ensuite la laisser reposer dans une salle à température ambiante. Il faut compter en moyenne deux jours de salage par kilo de viande.