L'oxygénothérapie est indiquée lorsque, en absence de traitement, la pression artérielle en oxygène (PaO2) est inférieure à 55 mm Hg, ou lorsqu'elle est comprise entre 55 et 60 mm Hg et est associée à des complications cardiaques.
L'inhalation d'oxygène est nécessaire chez toute victime qui présente : une détresse vitale. une intoxication aux fumées d'incendie ou au monoxyde de carbone.
Pourquoi une oxygénothérapie? Les personnes atteintes de maladies pulmonaires qui ne peuvent capter une part suffisante de l'oxygène de l'air respirable ont besoin d'un apport supplémentaire d'oxygène. Les besoins en oxygène sont particulièrement prononcés lors d'efforts physiques (marche à pied, gymnastique).
Des milliers de patients avec maladies cancéreuses ou non cancéreuses sont hospitalisés en soins palliatifs et reçoivent de l'oxygène dans le but de les aider à mieux respirer. Ses effets sur la dyspnée au repos des patients atteints d'un cancer ou d'une BPCO sont controversés.
La limite des 90 % marque une hypoxémie correspondant à l'équivalent de l'insuffisance respiratoire. La saturation artérielle en oxygène (SaO2) normale est comprise entre 96% et 98% chez un jeune adulte est de 95% chez une personne de plus de 70 ans.
L'asphyxie est une situation dans laquelle le corps, l'organisme se trouve privé d'oxygène. Cet élément indispensable au fonctionnement de l'organisme n'atteint plus les organes vitaux (cerveau, coeur, reins, etc.). Les conséquences de l'asphyxie sont graves, voire vitales.
Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu'à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
L'oxygène pris durant le sommeil : • pourrait améliorer la qualité du sommeil chez certaines personnes, • pourrait éviter les complications liées à la baisse d'oxygène.
Surveillance du patient sous oxygène
Observer et signaler tout changement en lien avec la TA, pouls, fréquence respiratoire, mode respiratoire, signes de détresse, apparition d'une cyanose.
Si le taux de saturation baisse très rapidement, ou lorsqu'il se trouve en-dessous de 85%-90%, cela peut indiquer un problème de santé grave, comme une pneumonie, l'insuffisance cardiaque ou l'anémie. Dans ce cas, il est recommandé d'aller aux urgences pour une prise en charge rapide.
L'insuffisance respiratoire est un état caractérisé par un taux sanguin d'oxygène dangereusement bas ou un taux de dioxyde de carbone dans le sang dangereusement haut.
Tous les médecins sont habilités à prescrire de l'oxygène médical pour une insuffisance respiratoire transitoire de mois de 3 mois. Seuls les pneumologues et médecins spécialisés peuvent prescrire pour une insuffisance respiratoire chronique d'une durée de plus de 3 mois et pour toute solution de déambulation.
locution Le dernier souffle, la dernière manifestation de la vie, au moment de la mort (→ le dernier soupir).
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Les directives anticipées sont le recueil des volontés de la personne. Elles permettent d'exprimer, par avance, la volonté de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux, pour le jour où l'on ne peut plus le faire soi-même, par exemple du fait d'un accident ou d'une maladie grave.
Les symptômes physiques réfractaires
Ainsi, dans l'immense majorité des cas, une douleur ressentie comme insoutenable par un malade en toute fin de vie peut être soulagée par l'administration d'une dose adaptée de morphine.
L'hypoxémie a pour conséquence un déficit d'apport d'oxygène aux tissus aussi appelé hypoxie tissulaire. Les signes d'une hypoxémie sont donc ceux d'une hypoxie. L'hypoxémie peut compliquer diverses pathologies comme une insuffisance respiratoire chronique ou aigüe, une insuffisance cardiaque, une anémie sévère, etc.
C'est l'embolie cérébrale. Un caillot de sang vient obstruer une artère qui va entrainer la privation en oxygène des tissus. Le cerveau étant très gourmand en oxygène, il faut faire vite. Au-delà de 5 minutes à température ambiante, les cellules cérébrales meurent.
Le cerveau ne reçoit plus l'oxygène dont il a besoin pour fonctionner. Le visage devient pâle, le pouls s'accélère. La victime étourdie perd alors connaissance, rarement pendant plus de quelques secondes.
L'exercice physique contribue à la bonne santé du cerveau ; le mouvement agit en effet à deux niveaux : il accroît d'une part le débit cardiaque et donc le flux sanguin et d'autre part la fréquence respiratoire, et donc les niveaux d'oxygène dans le sang.