Leur corps change, leurs goûts changent, leurs habitudes changent... et même leurs amis peuvent changer ! Il y a tellement de changements que cela entraîne parfois de l'irritabilité, de l'énervement ou même de l'agressivité. Cette période signe le moment de la fin d'une période tranquille.
« Je bats mon parent » est considéré comme la mise en acte de ce que tout adolescent fantasme lors de la flambée pubertaire. Frapper le parent permet de réaliser en partie les désirs incestueux présents dans ce fantasme, tout en punissant un Autre.
Pris dans un mouvement entre émancipation et dépendance, les adolescents cherchent dans la confrontation une manière de (se) tester au monde. L'affrontement voire la violence qui s'adresse à l'adulte a alors pour but de s'appuyer sur les limites de l'autre pour grandir.
Pendant la crise, il faut le plus possible trouver une stratégie d'éloignement, enfermer l'enfant dans sa chambre si elle ne présente pas de danger, ou s'isoler soi-même. Avec les adolescents, on conseille de partir de la maison. Ce sont des crises qui se jouent face à un tiers. Il faut éviter tout contact.
Généralement, elle s'étend sur une période qui peut aller de 11 à 19 ans. La durée de la crise varie également d'un adolescent à l'autre. Ce qui est sûr, c'est que le plus souvent, il faut la dédramatiser. En ayant confiance, en tant que parents, dans ce que l'on a semé pendant l'enfance.
Lisa Damour : Les comportements les plus risqués sont ceux qui peuvent avoir des conséquences sur le long terme, notamment l'expérimentation de drogues ou d'alcool, les rapports sexuels non protégés ou les comportements physiquement imprudents.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
Il a envie de prendre des risques, de s'opposer à l'autorité parentale et à la fois besoin de leur amour et de leur protection. Lorsqu'il n'a pas confiance en lui, il va chercher sa place et ne pas toujours trouver la bonne distance avec ses copains ou trouver la bonne attitude vis-à-vis de ses parents.
Pendant la crise d'ado, les adolescents peuvent faire l'expérience d'une variété d'émotions intenses, telles que la confusion, l'irritabilité, l'anxiété et la tristesse. Ils peuvent également avoir du mal à gérer leurs émotions et à faire face aux pressions de la société, de leurs pairs et de leur propre développement.
Un adolescent se met en colère quand il pense que ses parents ne le comprennent pas. Ce sentiment est d'autant plus exacerbé quand l'adulte référent, d'un ton qui pourra être perçu comme condescendant, dira à son enfant par exemple, « à ton âge, je faisais la même chose, parce que je pensais que … »
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Pensez à leur proposer par exemple à faire des activités ensemble, ou vous aider dans les tâches en proposant une récompense comme sortir jouer, voir un film ou faire du shopping.
L'agressivité s'explique notamment par le manque de compétences sociales et langagières des tout-petits, l'immaturité de leur cerveau de même que leur difficulté à s'autocontrôler. Crier, mordre, frapper, pousser sont souvent des moyens pour un enfant d'exprimer un besoin ou une émotion.
Comment punir positivement ? Punir positivement, c'est comme guider quelqu'un vers la bonne direction au lieu de simplement pointer du doigt les erreurs. Plutôt que de se concentrer sur ce qui ne va pas, on met l'accent sur les comportements désirés en renforçant positivement les actions correctes.
Le comportement c'est ta réaction au manque de respect de ton enfant. Ce qu'il se cache derrière, ce sont tes émotions : de la colère, de la tristesse, de la déception peut-être. Et ce qu'il y a à la base, ce sont tes besoins, tes valeurs heurtées : Respect, Amour, Considération, Bienveillance de la part de ton enfant.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
L'adolescent redoute de se confronter au monde des adultes, mais, comme l'idée de se cramponner aux parents lui est tout aussi insupportable parce qu'elle affaiblit son autonomie naissante, il se rend désagréable en s'opposant ou, au contraire, en restant collé à ses parents.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Selon l'adolescent, le comportement de rébellion peut provenir : De son envie d'être différent car il est en recherche d'identité, De sa difficulté à trouver sa place dans un groupe, dans sa classe, D'émotions qu'il a du mal à contrôler, (il peut être déçu par ses copains)
Des troubles du comportement comme de l'agressivité, de l'anxiété ou de l'agitation. Le repli sur soi et la tendance à s'isoler sont également des signes synonymes d'une adolescence difficile, c'est pourquoi ils sont aussi à surveiller.
À 14 ans. Avec l'accord de ses parents, il peut devenir bénévole sur un chantier de jeunesse en France, travailler pendant les vacances scolaires (sous certaines conditions), passer le brevet de sécurité routière et conduire un cyclomoteur d'au maximum 50 cm3.
Conduites addictives, déséquilibres alimentaires consacrent leur malaise, facilitent les troubles dépressifs ou psychiques débouchant sur l'installation de maladies mentales, ou de passages à l'acte suicidaires.