Ne vous inquiétez pas, ces pleurs sont connus des médecins. Dits « pleurs de décharge », ils apparaissent en fin de journée, entre chien et loup, sans raison apparente. Ils semblent permettre au tout-petit d'évacuer les stimulations de la journée. Son système d'éveil s'est emballé et il ne sait plus comment l'arrêter.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
"A partir de quatre ou cinq semaines, tous les bébés pleurent le soir, un peu avant la tombée de la nuit, indique le Dr Cohen-Solal, pédiatre. Cela survient après le quatrième ou cinquième repas. La durée de ces pleurs est variable - de quelques dizaines de minutes à deux ou trois heures !-
Après des journées bien chargées, ces crises permettent à bébé d'évacuer les tensions de la journée. Trop de bruit ou de visites peuvent être à l'origine d'un excès d'émotions chez bébé, qui, le soir venu, est énervé et se décharge grâce à son seul moyen d'expression et de communication : les pleurs.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Les pleurs du soir sont en fait une phase normale d'hyperactivité, où le bébé emballe sa phase d'éveil et ne sait plus comme l'arrêter. Pour casser et arrêter ces cycles de pleurs intensifs, les bébés ont besoin de proximité, de réconfort. Ils ont aussi besoin d'être dans un environnement calme et positif.
Si bébé porte ses mains à sa bouche, cherche le sein ou le biberon, il a probablement faim. Vous reconnaîtrez ces pleurs, qui sont souvent rythmiques et peuvent sembler intenses. Plus un bébé est jeune, plus il y a de chances pour qu'il ait faim, puisque son estomac est encore tout petit.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
L'enfant qui présenterait des signes d'irritabilité, de colère, d'agressivité, de repli sur soi… Autre signe à repérer : des difficultés de concentration.
Mais parfois, bébé peut aussi pleurer parce qu'il a mal quelque part. En général, on finit par reconnaître ce type de pleurs. Ils s'accompagnent d'autres signes comme un ventre tendu, un bébé qui se frotte l'oreille, de la fièvre…. Si c'est le cas, on n'hésite pas à appeler le médecin.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
En effet, à cet âge, le cerveau de l'enfant n'est pas assez développé pour qu'il en soit capable. S'il pleure pour être pris, c'est qu'il a besoin d'être rassuré. Ainsi, en le prenant, vous n'êtes pas en train de « céder », vous êtes plutôt en train de lui montrer qu'il peut compter sur vous : vous le sécurisez.
Les coliques peuvent commencer 3 semaines après la naissance, mais surviennent plus souvent entre la 6e et la 8e semaine. Elles disparaissent graduellement vers le 4e mois.
les pleurs de faim souvent impérieux vous rappellent à l'ordre. les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
Des pleurs excessifs, qui surviennent le plus souvent en fin de journée et en début de nuit, sont souvent dus à la colique du nourrisson. Les pleurs sont intenses, le bébé est agité. Les coliques sont difficiles à calmer, s'arrêtent spontanément sans raison. Les causes ne sont pas connues avec précision.
En outre, les coliques sont associées à des gaz. Le bébé se tord, son visage est rouge, il replie ses jambes sur son ventre, ses selles sont parfois un peu vertes et explosives (il s'agit de selles de fermentation). Il a souvent un érythème fessier car les selles sont érosives pour la peau.
Non vous ne devez pas vous inquiéter. Ces réveils correspondent à la fin des cycles de sommeil. Il est normal de se réveiller sans aller forcément jusqu'au réveil complet. Mais si on a l'habitude de voir arriver sa maman ou de retrouver aussitôt sa sucette comme un signal de sommeil alors on appelle jusqu'à l'avoir.
Comment aider le bébé à passer les crises de pleurs de décharge ? Vous pouvez le mettre en peau à peau, le porter en écharpe ou bien regroupé contre vous. Et même si cela n'est pas toujours évident en pleine nuit ou à 5 heures du matin, la promenade est un très bon moyen pour calmer votre bébé.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Généralement entre 7 et 10 mois, votre bébé aura acquis une tonicité du dos suffisante pour se mettre en position assise et va se maintenir droit sans aucun appui. Il développera sa capacité à se maintenir en équilibre sans aucune aide : Les muscles de son dos sont suffisamment forts pour le soutenir.
Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul. Il est donc normal que votre bout'chou ait du mal à vous quitter le soir venu.