entre 250°C et 800°C, la pyrolyse : cette réaction chimique transforme le bois en éléments gazeux. Le bois s'enflamme à partir de 300°C, produisant des flammes bleues à leur température maximale, puis des flammes jaunes qui correspondent à l'évaporation des goudrons.
Cette lumière est provoquée par la température importante à cet endroit et qui atteint 800 °C. Les gaz présents dans cette zone s'échauffent et s'excitent, en particulier l'oxygène. On dit qu'il est ionisé et il se met alors à émettre cette lumière de couleur bleue.
Utiliser du bois de hêtre pour de belles flammes
Les bois durs sont connus pour la beauté de leur combustion : on qualifie ainsi le bois des arbres feuillus comme le hêtre, le chêne, le frêne, le merisier ou l'érable.
La couleur de la flamme est liée à la désexcitation des électrons, excités thermiquement, sous forme de radiation dont la longueur d'onde dépend en partie des « sauts » d'électrons possibles et donc de la structure électronique de l'élément chimique considéré.
Ce n'est pas vraiment le bois qui brûle, mais les gaz qui s'en dégagent... Ce n'est pas du tout de l'hydrogène, mais en fait du méthane, le méthane qui est le gaz naturel par excellence. Un gaz qui s'est formé il y a des millions d'années à partir justement de forêts enfouies. Comme pour le pétrole ou le charbon.
Ce phénomène peut résulter d'un conduit de cheminée trop long. Un conduit de section trop large peut aussi entraîner un tirage trop fort. Dans ce cas, le feu a du mal à chauffer les parois du conduit surdimensionné, ce qui crée une dépression, puis un appel d'air qui alimente en permanence le poêle à bois en oxygène.
Les bois du type sapin, mélèze ou épicéa, ne sont pas recommandés pour vous chauffer. Ils vont certes très bien brûler, mais beaucoup trop vite. À la rigueur, ils peuvent être utilisés bien secs pour démarrer ou relancer un feu.
Un indice, c'est la couleur de la flamme : bleue, pratiquement tout le combustible est transformé en vapeur d'eau et en CO2 (combustion complète), orange, une partie seulement est transformée en vapeur d'eau et en CO2 (combustion incomplète).
Pour qu'il y ait une flamme, il faut que la combustion soit assez forte. Ensuite, plus la température de la flamme sera élevée, plus celle-ci sera bleue. A l'inverse, plus elle est faible, plus elle tendra vers le rouge/orange.
Petite explication. En fonction de la chaleur de la flamme, on a les flammes blanches (comme celles du magnésium), les plus chaudes, puis les bleues (comme celles du gaz), enfin les jaunes et les rouges, les plus froides. Pour les combustibles, la chaleur excite les électrons des composés métalliques.
En moyenne, après la première flambée, il faut attendre 1 heure de combustion pour ajouter des nouvelles bûches. Si vous les ajoutez trop tôt, cela revient à gaspiller du bois de chauffage. Mais en même temps si il fait encore froid, cela boostera la température de votre maison.
Ainsi, les bois résineux, issus de conifères, produisent plus de gaz que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Résultat : l'excédent est éliminé « en force » des fibres du bois. C'est ce phénomène qui est à l'origine de ces crépitements.
Nous vous conseillons aussi à rentrer votre bois au moins 24 heures avant la flambée. Sinon, son taux d'humidité et sa température risquent de ne pas être optimaux. Or, mettre du bois humide dans un poêle à bûches revient à minimiser son pouvoir calorifique.
La nuit, les cratères de certains volcans, comme le Dallol en Éthiopie ou le Kawah Ijen en Indonésie (sur l'île de Java), offrent un spectacle grandiose, exceptionnel et intrigant~: ils semblent produire de la lave bleue. En fait, ce sont les flammes au-dessus de la lave qui sont de couleur bleu azur.
Si la flamme est bleue (pour du méthane ou du butane), la combustion est complète. Si la flamme est jaune, la combustion est incomplète.
Le chlorure de cuivre donne du bleu. Le chlorure de potassium donne du violet.
Si la température d'un feu peut grandement varier (de 200°C à presque 5000°C !), un feu bleu est en général autour de 2000°C tandis qu'un feu jaune et rouge avoisine les 1000°C. Cette température varie en fonction de la quantité d'oxygène disponible et de la source de carburant.
La couleur d'une flamme dépend de sa température. S'il n'y a pas de montée de par un effet de gravitation, la flamme sera plus petite, concentrée et principalement bleu, donc très chaud, avec seulement un bord rouge autour.
La combustion incomplète a lieu quand la quantité de comburant est insuffisante pour permettre la réaction complète du combustible ou lorsque le temps de contact, à une température rendant la combustion possible, est trop faible.
Lorsque le débit de butane d'un briquet est faible, celui-ci brûle avec une flamme bleue : c'est une combustion complète.
Pourquoi une flamme orange ou jaune apparaît-elle sur la plaque de cuisson au gaz ? Votre plaque de cuisson ou votre cuisinière à gaz émet des flammes orange ou jaunes ? Cela signifie qu'il y a un manque d'oxygène, ce qui peut avoir plusieurs causes. Comment résoudre ce problème ?
la propreté de la bûche, qui ne doit pas présenter de champignons ou de moisissures ; un bois humide crépite lors de la combustion et de la fumée plus foncée s'échappe du conduit d'évacuation. Vous pouvez également sentir la bûche : si elle ne présente pas d'odeur de sève, elle a plus de chance d'être sèche.
Les résineux présentent l'avantage d'un haut pouvoir calorifique, mais brûlent trop vite. Les bois les plus adaptés sont les feuillus durs comme le chêne, le charme, le hêtre, l'orme, le robinier ou le frêne, qui cumulent les atouts. Un stère de chêne fournit 1 700 kWh, contre 1 300 pour un stère de peuplier.
Parmi lesquelles : les bois verts - qui sont encore trop humides comme les bois de chauffages humides - qui provoquent des fumées et donc des intoxications, les bois résineux comme l'épicéa, le pin, le sapin, le mélèze et le douglas car ils se consument très vite et produisent des résidus, les bois traités, laqués ou ...