Il s'agit plutôt d'un signal d'alarme du cerveau, indiquant que son équilibre a été malmené et doit être retrouvé le plus rapidement possible. Le déclencheur peut être un manque de nutriments, mais aussi certaines conditions de vie qui ne sont pas bonnes pour le corps et l'esprit.
Sortir prendre l'air est un moyen prouvé de se débarrasser rapidement de ce brouillard. Selon de nombreuses études 2, faire une marche de 10-15 min à l'extérieur permet de retrouver notre clarté d'esprit. Cela favorise aussi notre bien être mental et émotionnel.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Ce phénomène a un nom et est connu des professionnels de la santé : le brouillard mental ou le brain fog. La psychologue au centre Mieux-Être à Bathurst, Ève Arseneau, explique que le brouillard mental touche le fonctionnement du cerveau.
Oui, l'amnésie traumatique est très répandue. C'est un mécanisme que le cerveau utilise pour se protéger, car vous savez, on peut mourir de stress. Lors du viol — ou d'un autre événement extrêmement violent comme une attaque terroriste, un crime de guerre — le cerveau déconnecte tous les circuits émotionnels.
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Le brouillard mental désigne une sorte de passage à vide, qui empêche de se concentrer au quotidien et de penser clairement. Le site Brain effect décrit les symptômes suivants : trouble de la concentration, oubli, manque d'attention, fatigue, sautes d'humeur, perte de motivation...
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.
De nombreux travaux de neurosciences montrent qu'une exposition à un stress chronique affecte l'hippocampe, le siège de la mémoire et des émotions. Une neurotoxicité qui explique les troubles de mémoire chez les dépressifs.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
Une insuffisance cardiaque, une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou une maladie rénale chronique sont responsables de fatigue lorsqu'elles s'aggravent.
Le syndrome confusionnel est un trouble soudain, fluctuant et en général réversible de la fonction cognitive. Il est caractérisé par une incapacité à prêter attention, une désorientation, une incapacité à penser clairement, et des fluctuations du niveau de vigilance (conscience).
Traitement du syndrome confusionnel. Corriger la cause (p. ex., traiter une infection, apporter des liquides et des électrolytes pour la déshydratation) et supprimer des facteurs aggravants (p. ex., arrêter les médicaments) peut entraîner la résolution de la confusion mentale.
Confusion positive
La clé est de faire en sorte que lorsque la confusion se produit, elle soit reconnue, et il faut faire en sorte qu'elle ne puisse pas persister pendant trop longtemps. Pour nous assurer que nous retirerons un bénéfice de notre état de confusion, nous devons d'abord le reconnaître et l'admettre.
Les céphalées de tension sont, en général, des céphalées d'intensité légère à modérée, décrites comme une sensation d'étau autour de la tête. Le stress, les troubles du sommeil, la douleur cervicale ou mandibulaire ou la tension oculaire peuvent déclencher ces céphalées.
Le stress, une dépression qui s'aggrave ou de l'anxiété, un environnement nouveau ou hyperstimulant et le manque de sommeil peuvent accentuer les symptômes.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.