L'acte de mordre chez le cheval, est un comportement naturel que l'on retrouve régulièrement dans son rapport avec ses congénères et avec son environnement, soit pendant « l'allo-grooming », qui est une action pour les équidés, de se toiletter, mordiller mutuellement, soit pour exprimer les différents stades ...
Un lien entre cheval et humain
Le plus grand signe d'affection que peut vous donner un cheval est sa confiance. Vous le remarquerez à son attitude détendue et calme. Le cheval exprimera son bien-être, ce sentiment de sécurité, en vous suivant en liberté, tête basse et les oreilles relâchées.
Restez juste, équitable et solide sur vos positions. N'allez pas agresser l'animal, mais attendez-vous à le recevoir de façon toujours identique s'il vient vous agresser. Lorsque vous en serez à la phase de dialogue, vous devrez donner à l'animal les moyens de s'exprimer autrement qu'avec violence.
Lorsque vous êtes ensemble, il est important de faire des choses qui sont bénéfiques à votre cheval et qu'il apprécie : l'emmener brouter, lui faire des gratouilles à ses endroits favoris. Une récente étude scientifique prouve effectivement que les gratouilles accentuent le lien social entre les individus.
Les chevaux sont tous de même des animaux pour lesquels le premier sens utilisé est l'olfaction. Le réflexe naso-nasal pour dire bonjour est le plus approprié.
Le fait que les chevaux de votre écurie hennissent de cette façon quand vous venez les voir signifie que vous avez su créer une relation privilégiée avec eux. Probablement parce que vous les sortez au pré, leur donnez à manger quand vous venez les voir. C'est donc un bon signe !
Caressez et brossez doucement le cheval, mais ne le laissez pas vous manquer de respect. S'il se frotte contre vous, cela peut vouloir dire qu'il aime ce que vous faites ou qu'il vous éloigne de son espace privé, ne confondez pas les deux réactions. Ne montrez pas au cheval que vous avez peur de lui.
Par exemple, si mon cheval mord, je vais lui taper sur le nez pour l'en empêcher. J'ajoute un stimulus désagréable sur un comportement non désiré afin de l'éteindre. - La punition négative, c'est l'action de retirer un stimulus agréable pour faire cesser un comportement non désiré.
Un cheval qui se gratte sur vous est à proscrire même si cela vous fait plaisir. C'est vous et vous seul, qui devez venir lui gratter la tête et non l'inverse. De même qu'un cheval, n'est pas brut de nature c'est notre comportement envers lui (conscient ou inconscient) qui l'incite à être brut envers nous.
Entre l'oreille et le toupet
Et comme en hiver c'est parfois le seul endroit où votre Tas'd'terre Horse n'est pas sale, si vous avez bien papouillé tout le reste, vous pourrez y faire un bisou sans risquer le coup de boule! Et en plus c'est tout doux….
Votre cheval reconnait aussi votre voix. Lorsqu'on met la voix du propriétaire au milieu de voix de personnes inconnues par le cheval. Ce dernier reconnait clairement la voix de son propriétaire et est beaucoup plus attentif lorsque son propriétaire parle.
Une étude menée par Léa Lansade (chercheuse IFCE) et Miléna Trosch (doctorante Inrae) à l'Inrae Centre Val de Loire montre que les chevaux sont capables de reconnaître des personnes sur la seule base de la photographie d'un visage.
Des chevaux qu'on connaît bien et qui soudainement changent de comportement, ne se laissent pas attraper et parfois deviennent agressifs. Dans ce cas, il s'agit clairement de l'expression d'un mécontentement chez le cheval. Il refuse de coopérer et donc, il refuse aussi de se laisser attraper.
Le statut de dominant donne un accès privilégié à une ressource limitée : eau, nourriture, abri, partenaire sexuel… Les signes les plus visibles des relations entre dominant et dominé sont les morsures, les coups de pied, les ruades, les charges et les poursuites.
Les tics comportements : par ennui le cheval va développer des habitudes qui vont devenir des tics, il va ronger sa porte de box, jouer avec sa langue, développer un tic à l'appui.
Les symptômes du cheval stressé
Le cheval stressé peut manifester des réactions d'agressivité ou au contraire des périodes d'apathie où il ne bouge plus. Sont également fréquents : Des comportements alimentaires anormaux, qui lui font manger n'importe quoi (litière, crottins, structures en bois...)
Cela consiste d'une part à s'ancrer profondément dans le sol au niveau des pieds. Ensuite, il faut regarder les pieds du cheval et surveiller qu'il n'avance pas. Puis écouter les bruit extérieurs et enfin toucher quelque chose comme la longe ou la cravache.
Quand vous vous approchez du cheval, appelez-le d'une voix douce. Vous pouvez lui dire en principe n'importe quoi, aussi longtemps que votre ton de voix n'est pas menaçant. La plupart des cavaliers se contentent simplement de dire des choses comme : « Salut le cheval, tu veux aller te promener ? »
Le refus en obstacle
Jamais catastrophique mais toujours alarmant, le refus signifie que quelque chose vient de mal se passer pour le cheval : effrayé, décontenancé par une action incongrue de son cavalier, mal amené sur l'obstacle, déséquilibré, fatigué, il s'arrête, refuse de coopérer.
De plus, les chevaux ont ressenti des émotions différentes en fonction du son entendu : Son exprimant la colère -> plus de postures de vigilance et fréquence cardiaque plus élevée. Son exprimant la joie -> moins de postures de vigilance, postures relaxées et fréquence cardiaque plus basse.
Les yeux sont disposés latéralement, mais ils projettent vers l'avant. Cela leur donne une vue panoramique du monde. Chaque œil a un champ de vision horizontal d'approximativement 190o et un champ vertical de 180o. Mise ensemble, la disposition des deux yeux leur donne un champ de vision presque complètement sphérique.
Le cheval va et reste là où il se sent bien, là où il est agréable pour lui d'aller. S'il te suit c'est qu'il apprécie être en ta compagnie (au vu de son passé notamment, il a réappris à faire confiance par exemple). C'est bien, très bien ! c'est le reflet d'une complicité qui grandit.