L'indifférence de ton enfant peut donc être du mimétisme (après tout, lui aussi en a sans doute marre de nous entendre répéter les mêmes choses). Et cela peut aussi être en lien avec le fait que nous cherchons à donner des explications, des leçons de morale lorsque notre enfant n'est pas du tout réceptif !
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
Lorsqu'on se sent respecté, notre cerveau libère l'ocytocine et la sérotonine, les substances neurochimiques du bien-être. Quand on manque de respect, le cerveau libère l'adrénaline et le cortisol, les hormones du stress.
Mais alors, pourquoi votre enfant ne parle pas ? Il existe plusieurs raisons possibles au déclenchement d'un mutisme sélectif chez votre enfant. La première cause, également la plus évidente, est un changement des habitudes de l'enfant, un bouleversement important, qui peut être un choc psychologique pour celui-ci.
Ça peut être perçu comme de l'insolence ou du manque de respect mais ça ne l'est pas nécessairement. L'enfant a besoin de temps pour apprendre et intégrer tous les codes de notre langage. Plus on reformule avec douceur, plus il apprendra sereinement.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer. En revanche, les conséquences ne doivent pas être des menaces en l'air, sinon il reproduira son mauvais comportement.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
En résumé, l'insolence de l'enfant est généralement une réaction qui vient en opposition à un parent ou une personne qui cherche à le soumettre. C'est une réaction en chaîne, un cercle vicieux.
Le manque de respect engendre énormément de frustration, de colère. Il affecte également nos relations. Quand une personne ne nous respecte pas on va soit l'affronter ou alors se renfermer et ruminer sur ce qui vient de se passer.
Pour imposer le respect, il faut également oser dire oui et non, exprimer posément notre pensée, notre désaccord, partir quand une situation cesse de nous convenir, ne pas laisser autrui envahir notre bulle, notre espace vital. En fait, pour se faire respecter, il suffit en fait d'être ce que l'on est.
L'immaturité du cerveau de l'enfant ne lui permet pas toujours de raisonner et de s'adapter quand il est aux prises avec des émotions intenses. Même si ces paroles sont blessantes, les enfants ne les disent jamais avec l'intention de briser le lien d'amour qui les unit à leurs parents.
De 3 à 4 ans, l'enfant apprend à utiliser les pronoms personnels « je », « tu », « il », « elle », « on », « vous », « ils » et « elles ». Par exemple, un tout-petit peut dire : « Elle veut un biscuit » ou « On mange des biscuits ».
L'enfant de 8 à 9 ans a encore beaucoup besoin de ses parents, qu'il admire. Cherchant à imiter ses aînés, il est sensible à toute marque de reconnaissance, de gratification et de renforcement positif de leur part. Il a besoin que l'on croie en lui et qu'on lui fasse confiance.
Tensions ou problèmes émotionnels : les enfants réagissent souvent aux tensions ou problèmes émotionnels présents dans la maison. Il se peut qu'ils rejettent un parent pour exprimer leur malaise ou leur insatisfaction face à une situation de conflit, de stress ou de tristesse.
Négligent. Une autre caractéristique des parents toxiques modernes est qu'"ils sont très permissifs et ont peur de mettre des limites à leurs enfants", ce qui en fait des parents négligents, selon Canales, car "ils négligent les besoins physiques, émotionnels, sociaux et scolaires de leurs enfants".
Vers l'âge de 6 ou 7 mois, votre bébé devrait être capable de se retourner dans les deux sens : passer sur le dos lorsqu'il est sur le ventre et inversement. La plupart des bébés commencent par apprendre à rouler sur le ventre lorsqu'ils sont sur le dos et seulement après à faire le mouvement inverse.
L'enfant qui ne respecte pas les règles
Par exemple, il vit une forte émotion, perçoit une menace ou a un besoin particulier, comme se reposer ou bouger. Il peut aussi désobéir s'il ne comprend pas la règle ou les raisons pour lesquelles elle est présente ou s'il n'a pas encore les compétences pour la respecter.
Le respect, c'est la politesse, « bonjour », « merci », « s'il vous plaît »... mais aussi les petits signes qui montrent à l'autre qu'il existe : c'est le contraire de l'indifférence. Le respect nous permet de vivre ensemble de manière agréable. Chacun a le droit d'être estimé et pris en considération.
Respecter une personne, c'est lui montrer que ce qu'elle est et ce qu'elle fait revêt de l'importance. Dans une relation d'aide, le respect se manifeste par l'écoute attentive de l'autre et un effort véritable pour comprendre le problème du point de vue de cette personne.