Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Si c'est récent, et que c'est un comportement occasionnel, ça peut être le signe que quelque chose ne va pas dans la vie de l'enfant. "L'irritabilité, la mauvaise façon de parler, sont souvent le reflet d'un certain mal-être chez l'enfant. Peut-être qu'il a des soucis et qu'il a du mal à les exprimer.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Une des choses les plus importantes que vous pouvez transmettre à votre enfant est l'empathie. Quand il se comporte mal, expliquez-lui pourquoi ce qu'il vient de faire blesse les autres. S'il a adopté une attitude incorrecte, parlez-lui et expliquez-lui pourquoi son comportement est blessant.
Il ne faut pas crier mais se faire comprendre. Il est essentiel de se mettre à la hauteur de l'enfant pour lui parler et de capter son regard même si cela implique de lui tenir le visage. Chez les plus jeunes, il ne faut pas uniquement punir. L'apprentissage des règles passe surtout par des explications.
De déposer une situation, un souvenir qui lui pèse. C'est cela aussi l'accueil des émotions. Tu pourras alors lui proposer d'en parler, pour l'accompagner à savoir comment réagir si quelqu'un se conduit ainsi avec lui.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
« (Enfant) qui a une intelligence normale mais qui présente des troubles du comportement le plus souvent caractérisés par l'agressivité, l'instabilité excessive et un blocage dans la communication avec autrui [1][1]Définition donnée par le Centre National de Ressources…. »
Ils font partie de son développement psychologique. Ils représentent la possibilité de tester, avec l'emploi de mots interdits, les limites de ses parents. S'il est inutile de dramatiser, il est indispensable de lui dire que cela ne se fait pas, qu'il est nécessaire de s'excuser.
“Les mots que tu prononces doivent avoir de la valeur, c'est important. Il faut aussi respecter la personne à qui tu t'adresses.” “Si une insulte t'échappe, la Terre continuera de tourner, mais trouver une autre façon de t'exprimer doit être un défi pour toi.”
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
L' enfant adulte peut avoir des choses qui se passent avec lui qu'il ne veut pas nécessairement partager avec son parent. Leur colère ou leur manque de respect peuvent avoir des racines dans des problèmes que vous n'êtes pas en mesure d'aborder de façon significative, comme une maladie mentale ou un traumatisme.
Laissez-le se calmer tout seul et arrêtez d'interagir avec lui quelques instants. Privilégiez le renforcement positif. Soulignez ses bons coups, encouragez-le souvent et dites-lui combien vous êtes fier de lui. De même, n'hésitez pas à donner de l'attention à votre enfant quand tout va bien.
Les causes de l'agressivité
Un enfant agressif peut l'être parce qu'il se sent rejeté, en manque d'attention. L'arrivée d'un bébé dans la famille, par exemple, peut être source d'angoisse et de frustration. Il peut dès lors développer de la colère et adopter un comportement qui attirera l'attention sur lui.
Une étude de la Nothwestern University classe les personnalités selon quatre grands types : "réservé", "égocentrique", "moyen" et "modèle".
Vous devez aussi vous attendre à ce que votre enfant teste vos limites de façon répétée : c'est comme ça qu'il apprend. Une fois que l'on sait cela, il est plus simple de rester calme et d'éviter les pleurs et les cris dans votre relation. Laissez-le être en charge du plus d'activités possibles.
Si son besoin de dominer semble venir d'une difficulté à trouver sa place dans la famille, on veille à bien différencier les enfants, à leur accorder des moments seuls et des activités uniques. En leur accordant de l'attention différenciée, on développe aussi leur capacité à entrer en lien avec les autres.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
En plus de leur donner la vie, ils les élèvent, les guident, les soutiennent face aux obstacles. Ils leur donnent aussi le meilleur d'eux-mêmes et un amour inconditionnel. En tant qu'enfants, nous oublions souvent tout ce qu'ils font pour nous.
S'incliner, c'est courber le corps ou la tête en signe de salutation, de reconnaissance ou de respect. L'inclination est toujours en usage dans la bonne société, bien qu'elle soit moins • pratiquée de nos jours.