DC : "Napoléon, en mettant la main dans le gilet, se tient beaucoup plus droit, ce qui lui donne un caractère un peu plus martial, lui confère davantage de prestance, de présence par rapport aux gens qui l'environnent. C'est un petit peu comme les gens qui mettent les mains derrière le dos.
À cette époque, il était inconvenant de laisser pendre ses bras le long du corps, mais les culottes et pantalons étaient dénués de poches, c'est pourquoi l'usage pour les hommes était de porter la main dans l'ouverture de la veste, selon l'ecclésiastique et écrivain saint Jean-Baptiste de La Salle, Les règles de la ...
Un uniforme de cour dont le style est partagé avec les autres consuls : Cambacérès et Sieyès. L'uniforme existe aussi à un seul rang de boutons, sans revers, s'évasant toujours respectueusement sur les cuisses, porté à longues basques, avec le col droit typique de l'ère napoléonienne.
La plupart du temps, ils justifieront ce refus d'élever Napoléon comme un trophée national par des arguments discutables : on dira qu'il était un tyran inhumain, qu'il a excessivement bridé les libertés, qu'il a laissé la France plus pauvre qu'elle ne l'était, qu'il est la cause des centaines de milliers de morts, etc.
Les rapports d'autopsie de 1821 sont en faveur de l'hypothèse d'une néoplasie maligne avancée de l'estomac associée à une hémorragie gastrique comme cause immédiate de la mort de Napoléon Ier le 5 mai 1821.
Les Anglais face à la capture de Napoléon. Non seulement les Anglais entendent capturer Napoléon, mais ils veulent aussi s'assurer de sa personne. Il ne peut être alors question de le remettre à un gouvernement français qui n'est pas encore pleinement rétabli. Louis XVIII ne rentre dans Paris que le même jour.
Le 5 mai, à 4 h du matin, il prononce avec peine ses derniers mots : « À la tête de l'armée. » À moins que ce ne soit : « France… mon fils… armée… » On l'entend à peine avant qu'il ne plonge dans le coma.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
De petite taille, malingre, sec, nerveux au tempérament bilieux, Napoléon cherche dans l'étude et le travail à mériter son nom. Une de ses plus grandes satisfactions fut son élection en 1797 à l'Institut. Hommes de science mais aussi idéologues furent les compagnons de sa jeunesse.
Il est celui qui est parvenu à conquérir le cœur des Français grâce à son administration, son génie militaire et tactique. Il est un symbole, un emblème, une gloire pour l'histoire de France.
Napoléon, couronné de lauriers d'or (une feuille est conservée à Fontainebleau) porte le grand collier de la Légion d'honneur et tient le sceptre dans la main droite. Enfin, il porte l'épée du sacre incrustée de diamants (le Régent apparaît sur la coquille).
Le 2 décembre 1804 (11 Frimaire An XIII selon le calendrier républicain), Napoléon Bonaparte est sacré empereur des Français dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du pape Pie VII.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser". Mais "il n'y a chez Napoléon ni l'idéologie meurtrière, ni le délire raciste de ceux que l'on présente comme ses successeurs", ajoute l'historien.
Durant sa carrière militaire, Napoléon Bonaparte porte les coiffures militaires distinctives des différentes divisions sous lesquelles il sert ; c'est pendant le Consulat qu'il se fait confectionner un chapeau qui le distingue de ceux qui couvrent ses généraux et maréchaux.
Qualités : Général, premier consul (1799-1804), empereur des Français (1804-1815). Surnom : Le petit caporal.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Mais les divergences politiques profondes provoquent de nombreuses émeutes, parfois très violentes et meurtrières, et entraînent la chute du roi Louis XVI : il est emprisonné en août 1792, puis guillotiné le 21 janvier 1793.
Napoléon lui ferme alors sa porte, qui ne se rouvre que durant les derniers jours. C'est donc finalement le chirurgien militaire anglais Archibald Arnott qui donne au captif ses ultimes soins.
Les Anglais veulent s'assurer que Napoléon ne tentera pas une nouvelle aventure militaire. L'Île de Sainte-Hélène, située dans l'océan Atlantique, à 7.247 km de Paris, est donc choisie."
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
L'armée française accourut en Bavière, encercla à Ulm les troupes autrichiennes qui capitulèrent le 20 octobre 1805 et écrasa les Russes de Koutouzov à Austerlitz le 2 décembre, jour du premier anniversaire du sacre de Napoléon.