Première abdication de Napoléon I. La première abdication de Napoléon Ier est un moment de l'Histoire de France qui voit l'Empereur des Français contraint, en avril 1814, de quitter le pouvoir à la suite de sa défaite militaire après la campagne de France et l'invasion alliée.
Défait après plus de dix ans de guerre qui ont mis l'Europe à feu et à sang, Napoléon Ier clôt son règne par une abdication résignée, une tentative de suicide et de très émouvants adieux à sa Garde qui vont asseoir sa légende pour les siècles à venir.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
La bataille de Waterloo, disputée le 18 juin 1815, est l'une des plus importantes de l'histoire moderne. Elle sonne la fin de Napoléon Bonaparte, et met un terme à plus de vingt ans de guerres sur le Vieux Continent.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Battue à Leipzig en octobre 1813, la Grande-Armée brisée par la défaite et décimée par le typhus, Napoléon semble perdu en janvier 1814. Pourtant, son agonie politique va durer cent jours. L'Aigle retrouve le génie et la combativité de ses débuts pour remporter des victoires improbables et repousser l'échéance .
Napoléon a été entouré de traîtres dont les machinations ont toutefois été des chefs-d'oeuvre : Talleyrand, Fouché mais aussi Marmont, Murat, Bernadotte… pour ne citer qu'eux. L'empereur des Français a su prévenir certains de ces agissements. Il a su en déjouer d'autres.
Le Premier Empire s'achève le 6 avril 1814 (abdication de Napoléon à Fontainebleau, après sa déchéance prononcée à Paris le 2 avril par le Sénat, et départ le 20 avril pour l'île d'Elbe). Il est suivi par la Restauration des Bourbons, interrompue par l'épisode des Cent-Jours du 20 mars au 7 juillet 1815 .
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815 ,a opposé les armées de Napoléon aux troupes anglo-prussiennes de Wellington et Blücher, non loin de Bruxelles.
Pendant son règne, Napoléon Ier fait face militairement à plusieurs coalitions des pays européens. Ces derniers refusent l'installation en Europe des idées de la Révolution française; ils refusent également la modification de la carte de l'Europe faite par Napoléon.
Le 9 novembre 1799 (18 Brumaire An VIII, selon le calendrier républicain), le général Napoléon Bonaparte met fin au régime du Directoire par un brutal coup d'État. Il ouvre la voie à sa propre dictature et met fin à la Révolution proprement dite.
Le coup d'État du 18 brumaire an VIII ( 9 novembre 1799 ), souvent abrégé en coup d'État du 18 Brumaire, organisé par Emmanuel-Joseph Sieyès et exécuté par Napoléon Bonaparte, avec l'aide décisive de son frère Lucien, marque la fin du Directoire et de la Révolution française, et le début du Consulat.
L'échec de Waterloo en 1815 contre l'Angleterre et la Prusse
Le 18 juin 1815, l'armée du Nord dirigée par Napoléon affronte les armées des alliés (britanniques, néerlandais, allemands) et l'armée des Prussiens à Waterloo, près de Bruxelles. L'armée napoléonienne est supérieure en nombre : 71.000 soldats contre 68.000.
L'invasion tataro-mongole
Entre 1237 et 1242, le khan Batou, petit-fils de Gengis Khan, défait les unes après les autres les armées des princes et réduit en cendres les principales villes, dont Vladimir, Riazan, Souzdal, Rostov, Kiev et Moscou. Les populations sont massacrées ou réduites en esclavage.
Au cours de l'été 1812, Napoléon entreprit d'envahir la Russie. Ce fut sa dernière tentative d'asseoir la domination de la France sur l'Europe continentale, et celle qui mobilisa le plus de moyens.
La Grande Armée et ses victoires militaires
Malgré ses mauvaises conditions de vie (mal nourris, équipements lourds, épuisement), cette troupe enchaîne les victoires militaires : Austerlitz (1805), Iéna (1806), Friedland (1807), Wagram (1809), etc. Napoléon devient ainsi le maitre de l'Europe.
Bernadotte était assez insensible au génie napoléonien, même s'il reconnaissait sa valeur militaire. Fier, ombrageux, un peu vaniteux, il se méfiait de l'ambition du Corse et s'est toujours opposé à lui.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
Origine : L'expression fait référence à la déroute de l'armée napoléonienne en 1812. A cette date, Napoléon a mené ses troupes face aux Russes, à Moscou. Mais ceci fut une grossière erreur de la part de l'Empereur, qui se trouva bloqué devant la rivière, nommée Bérézina, qui était infranchissable.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Au cours de ses campagnes, Napoléon Ier pourra compter sur une armée comptant jusqu'à près de 700 000 soldats : la Grande Armée réunit des régiments français mais aussi étrangers, polonais, hollandais, italiens, espagnols, suisses…