L'hémostase ne sera plus assurée que par un caillot, pouvant sauter à tout moment, et provoquer une hémorragie dramatique. Par contre lorsque la fistule est située à l'avant- bras, il faut éviter de piquer le bras, pour ne pas compromettre la réalisation de nouveaux abords.
Il faut éviter: de porter une montre, un bracelet ou un vêtement trop serré du côté de la fistule, de façon à ne pas gêner le débit sanguin. de vous appuyer sur le bras de la fistule, lorsque vous vous allongez, afin de ne pas la comprimer.
La surveillance
vérifier la vibration de votre fistule : au toucher, vous devez sentir un frémissement. notez tout changement : si la vibration est plus faible ou absente, si l'état cutané est modifié (douleur, rougeurs, écoulements), vous devez informer d'urgence votre centre de dialyse.
Il existe deux techniques pour piquer les FAV. Soit on pique avec des aiguilles tranchantes selon une technique dite en échelle de corde (Rope-ladder rotation), soit on utilise des aiguilles émoussées selon la méthode de la boutonnière (Buttonhole, BH).
Pour accéder à un débit sanguin suffisant, on utilise une fistule artério veineuse. Elle est créée chirurgicalement en connectant une artère et une veine du bras, sous anesthésie générale ou locorégionale.
La fistule artério-veineuse (FAV)
La FAV est l'abord vasculaire privilégié car elle présente moins de risque d'infection. Il s'agit d'une connexion par chirurgie (anastomose) d'une artère à une veine. Sous la pression sanguine plus importante, la veine va se dilater.
tout est question d'étiologie : si ta fistule est “bouchée” par une sténose, rien de grave mais en effet, si il s'agit d'un caillot sanguin, là il s'agit d'une urgence. non pas pour un danger potentiel au coeur mais bien à cause des poumons.
Le matériau introduit dans le canal de la fistule pour la boucher peut être de la colle (biologique le plus souvent), une pâte synthétique, ou un bouchon fait avec de la muqueuse animale. Le taux de succès de ces techniques varie selon les études scientifiques de 30 à 70% à quelques années de suivi.
FISTULE, subst. fém. PATHOL. Canal étroit d'origine congénitale ou accidentelle (traumatique, pathologique ou chirurgicale) donnant passage de façon continue à un produit physiologique (urine, matière fécale, bile, etc.)
Il s'agit du poids idéal que vous devrez atteindre en fin de dialyse pour obtenir un volume d'eau et de sel normalisé. Ce poids sec est un repère permettant d'adapter la durée de vos séances, en effet si la quantité d'eau présente dans votre corps est trop importante, la dialyse sera plus longue et pénible.
Une fistule est la formation anormale d'une connexion : entre deux organes internes : entre le vagin et l'intestin par exemple ; entre un organe et la surface du corps : entre le rectum et la peau par exemple ; entre deux vaisseaux sanguins, comme entre les artères ou les veines.
Une fistule durale est une communication anormale entre une ou plusieurs artères vascularisant la méninge, qui enveloppe le parenchyme cérébral, et une ou plusieurs veines cérébrales, pouvant être à l'origine d'une gêne au retour veineux du cerveau. Il s'agit d'une lésion acquise à l'âge adulte.
Fistule artério-veineuse native
Elle consiste à relier une veine superficielle du bras à une artère. Sous l'effet de la pression artérielle, la veine se dilate et sa paroi s'épaissit. Au bout de quatre à six semaines, la veine devient suffisamment solide pour tolérer les ponctions répétées.
On choisit le plus souvent une veine de l'avant-bras ou du bras préférentiellement sur le bras "non-dominant" (c'est à dire le bras gauche pour les droitiers et réciproquement), moins sollicité dans la vie courante.
La cause la plus fréquente est l'infection d'une glande du canal anal. Cette infection peut diffuser et créer un trajet progressant dans le sphincter anal pour aboutir à la peau autour de l'anus ou à la fesse.
La fistule ne provoque pas de douleur et se révèle généralement par un écoulement permanent de pus autour de l'anus. L'apparition de la douleur annonce la formation d'un abcès de la marge anale. Cet abcès peut s'évacuer tout seul et la douleur disparaîtra spontanément.
Une fois une éventuelle plaie opératoire externe cicatrisée, le séton ne nécessite en soi aucun soin local. Le port d'une petite protection, type protège slip ou d'une compresse est parfois nécessaire pour absorber d'éventuels écoulements et protéger les sous-vêtements. La prise de douches ou de bains est possible.
Le syndrome de vol vasculaire est une complication ischémique, secondaire à la création d'accès vasculaire pour l'hémodialyse, peu connue des dermatologues malgré son caractère non exceptionnel et son expression dermatologique.
Les fistules peuvent être excisées ou éliminées au laser, sinon, des substances sont parfois injectées dans la fistule pour bloquer le flux sanguin.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins. "
Lorsque les reins ne fonctionnent plus, les déchets et l'excès d'eau peuvent être retirés du sang grâce à l'hémodialyse ou à la dialyse péritonéale. Dans l'hémodialyse, le sang est transféré de l'organisme vers un dialyseur (appelé rein artificiel) qui filtre le sang.
Comment la dialyse péritonéale est-elle réalisée ? Le traitement par dialyse péritonéale requiert la mise en place dans la cavité péritonéale d'un cathéter souple par lequel du liquide de dialyse sera introduit puis retiré plusieurs fois par jour. Le cathéter intra péritonéal est placé chirurgicalement sous anesthésie.