Friedrich Nietzsche fut le penseur qui soumit à un doute radical tout l'acquis de la pensée occidentale, de Platon à Descartes. Sa propre philosophie est celle qui appelle de ses vœux le «
La scène appartient à la légende nietzschéenne. Le 3 janvier 1889, au terme de plusieurs mois d'intense activité intellectuelle, Nietzsche est victime d'une crise de démence en plein Turin. La scène appartient à la légende nietzschéenne.
Un être vivant veut avant tout déployer sa force. La vie même est volonté de puissance, et l'instinct de conservation n'en est qu'une conséquence indirecte et des plus fréquentes » (Nietzsche, Par delà bien et mal, 13)).
Pour Nietzsche, l'homme invente une telle "vérité" car il est incapable d'assumer les contradictions du monde dans lequel il vit : il se console alors dans l'idée d'un monde éternel et identique, le même que celui du christianisme « platonisme à l'usage du peuple ».
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
Le ressentiment chez Nietzsche, est un sentiment, empreint de colère et de haine, observable à travers la morale chrétienne qui a pour volonté de soumettre l'individu en vertu de sa propre faiblesse. La faiblesse de l'individu se constitue dans le corps ; il est infâme, sale, misérable etc.
La philosophie de Nietzsche n'est donc pas un nihilisme qui se ferait pessimisme. Elle est au contraire une véritable philosophie du bonheur, bonheur qui ne s'atteint que par un rejet du monde, c'est-à-dire par le nihilisme actif.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
Pour Nietzsche la liberté consiste à vouloir être seul responsable de soi-même; être maître de soi; sans maître, sans Dieu, sans disciples. Cet état n'est pas donné. Il faut se battre pour y atteindre. La liberté du maître s'obtient au terme d'une guerre gagnée.
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Il vivra dès lors avec sa sœur dans la maison du Nietzsche-Archiv, jusqu'à sa mort. Le 25 août 1900, Nietzsche prend congé de sa tragique existence. Une attaque d'apoplexie l'emporte (il s'agit de la rupture d'une artère cérébrale).
Considéré comme le plus célèbre philosophe cynique, Diogène de Sinope était soumis aux jugements de ses pairs à cause de ses actes et de son mode de vie peu commun. D'après certains écrits, Platon le considérait comme « un Socrate devenu fou ».
Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l'être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l'Homme n'est valable que si certains devoirs imposés sont respectés.
La notion de liberté de pensée est issue en Europe de la doctrine du libre examen posée par Luther, reprise par les philosophes des Lumières pour diffuser l'athéisme, le matérialisme et le libéralisme.
Pleinement de son siècle, l'auteur de "L'Esprit des lois" fut un réaliste qui sut donner de la matière à la philosophie politique et de l'esprit à la sociologie.
Friedrich Nietzsche fut le premier philosophe à décrire le nihilisme comme étant l'ennemi des civilisations modernes. Cette théorie traite de l'absurdité de la vie, de l'inexistence de la morale et de la vérité.
Philosopher à coup de marteau, c'est tester les idoles ou les faux dieux (les valeurs morales) pour les démasquer en tant que tels. On pourrait aussi dire : il s'agit de sonder délicatement un mur en le tapant pour voir s'il sonne creux.
La métaphysique est essentiellement nihiliste : elle nie ce monde-ci, elle nie le corps (en lui donnant des propriétés d'identité qu'il n'a pas, ou en plaçant l'esprit comme supérieur), mais elle se nie aussi elle-même. Voilà pourquoi Nietzsche assimile le platonisme au christianisme, à la démocratie et à la science.
Nietzsche ne reproche pas à Kant de prétendre connaître la chose en soi (il sait que ce n'est pas le cas), mais il critique le fait que Kant a distingué phénomène et chose en soi ainsi que le terme même de « phénomène », parce que ce terme présuppose l'existence d'un en soi.
méprisant, méprisante
Qui a ou qui manifeste du mépris : Un ton méprisant.
Nietzsche se donne pour objectif de montrer d'où viennent les valeurs morales contemporaines et pourquoi nous devrions en changer pour des valeurs plus saines. La Généalogie de la morale se compose d'une préface et de trois dissertations écrites dans un style jugé brillant et d'une grande force par les commentateurs.