La philosophie de Nietzsche n'est donc pas un nihilisme qui se ferait pessimisme. Elle est au contraire une véritable philosophie du bonheur, bonheur qui ne s'atteint que par un rejet du monde, c'est-à-dire par le nihilisme actif.
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
À contrario, le nihilisme s'oppose à l'optimisme ou à l'enthousiasme.
La métaphysique est essentiellement nihiliste : elle nie ce monde-ci, elle nie le corps (en lui donnant des propriétés d'identité qu'il n'a pas, ou en plaçant l'esprit comme supérieur), mais elle se nie aussi elle-même. Voilà pourquoi Nietzsche assimile le platonisme au christianisme, à la démocratie et à la science.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
En effet, Nietzsche estime que cette opposition "bien/mal", "bon/mauvais", "négatif/positif" est bien trop rigide pour penser tout ce qui nous entoure, c'est pourquoi il faut les intégrer l'un dans l'autre. Apprendre à vivre avec les choses négatives c'est aussi éviter sans cesse les remords.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
Philosopher à coup de marteau, c'est tester les idoles ou les faux dieux (les valeurs morales) pour les démasquer en tant que tels. On pourrait aussi dire : il s'agit de sonder délicatement un mur en le tapant pour voir s'il sonne creux.
Les plus faibles, indique Nietzsche, sont plus intelligents, plus subtils, plus aptes à s'organiser, et par-dessus tout, ils savent mener une guerre de l'esprit : « L'histoire humaine serait une affaire vraiment trop stupide sans l'esprit que lui ont insufflé les hommes dénués de puissance. » (La Généalogie de la ...
Type humain supérieur, le surhomme doit redonner sens à l'histoire en faisant valoir son autonomie pleine et entière et sa volonté de puissance, c'est-à-dire de création, dans l'immanence la plus complète.
Dans le Crépuscule des idoles, il déclare ainsi : « La valeur de la vie ne saurait être évaluée. Pas par un vivant, car il est partie, et même objet de litige ; pas davantage par un mort, pour une tout autre raison ». Pour Nietzsche, la vie n'est digne d'être vécue seulement si nous avons des buts à atteindre.
Tout penseur vraiment grand ne pense jamais qu'une unique question, et Nietzsche est le penseur du nihilisme. Aborder le massif nietzschéen n'est possible qu'à partir de cette question : mais elle ne fut précisément pensée en sa profondeur abyssale que par Nietzsche, et c'est dès lors en ce cercle qu'il faut s'engager.
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
Le nihilisme apparaît en toute lumière au moment où l'on cherche à convaincre qu'il n'y a rien à penser ni à vouloir au-delà des valeurs. Dans cette logique, la culture du conflit est condamnée au nom des risques de « barbarie » qu'elle recèle.
Sushi Nihiliste, kézako ? Il s'agit d'une émission humoristique au format vertical (Shorts / TikTok / Réels) dans laquelle je lis des commentaires et où vous avez le pouvoir de lire dans mes pensées (vous êtes balèzes). Commencé en Juin 2021, nous en sommes donc à la Saison 3, qui a débutée en...
Friedrich Wilhelm Nietzsche ([ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə] ; souvent francisé en [nit͡ʃ ]), né le 15 octobre 1844 à Röcken en Prusse et mort le 25 août 1900 à Weimar en Saxe-Weimar-Eisenach, est un philosophe, critique culturel, compositeur, poète, écrivain et philologue allemand dont l'œuvre a exercé une profonde ...
« L'Être est, et le Non-Être n'est pas ». Telle est la formule à laquelle on réduit souvent la pensée de Parménide, comme un slogan qu'on répète pour en admirer l'insondable sagesse et la grande profondeur... ou pour s'en moquer, tant elle peut ressembler à une tautologie, un truisme ou une lapalissade !
Une personne juste prend le temps d'écouter les autres pour saisir leur point de vue et pour les comprendre. Les gens qui savent écouter savent qu'on peut avoir des opinions différentes et bien s'entendre tout de même. Être juste ne veut pas dire que tout le monde reçoit les mêmes choses en part égale.
Vivre, c'est toujours produire des valeurs, produire des jugements, produire des interprétations. Il faut donc trouver un critère immanent à la vie, au sein de ces jugements. C'est ce que Nietzsche appelle la « volonté de puissance ».
Tour d'horizon de certaines de ses idées. La pensée de Nietzsche invite constamment le lecteur à dépasser ce qu'il est et ainsi devenir une version améliorée de sa personne. Le concept qui résumé le mieux cela ? Le surhomme, ou la volonté de puissance.
Nietzsche critique la notion de monde développée par les philosophes idéalistes. Plus précisément, il s'oppose à l'idée d'un monde intelligible au-delà de notre réalité sensible, c'est-à-dire un monde supérieur tel que le topos noetos chez Platon ou le kosmos noetos chez Plotin.
Nietzsche, philosophe de la volonté
Nietzsche est le philosophe de la volonté de puissance, conçue comme création et plénitude vitale, comme affirmation éperdue de la vie. Ce qui est essentiel, c'est notre monde en tant qu'il est joie et volonté de puissance.