La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.
La situation socio-professionnelle et le manque d'autonomie sont les principaux facteurs de la solitude. La vieillesse, le handicap, le chômage et les bas revenus sont des causes de la solitude.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Être seul peut être mauvais pour notre santé
Trop de temps seul est mauvais pour notre santé physique. Des études ont montré que l'isolement social et la solitude peuvent augmenter la probabilité de mortalité jusqu'à 30%.
3 choses à retenir pour tirer profit de la solitude : Savoir s'éloigner de temps en temps, pour mieux se retrouver ensuite. Prendre le temps de se faire plaisir à soi, et continuer de s'épanouir en tant qu'individu indépendant. Partager les découvertes faites seul et être curieux de celles de l'autre !
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
Apprendre à passer du temps en solitaire permet aussi d'appréhender la peur d'être seul et ainsi de se rendre compte que la solitude peut parfois être plaisante. Essayez de créer des interactions sociales dans votre quotidien, avec les commerçants que vous croisez, vos voisins ou vos collègues.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
« Plusieurs études ont ainsi montré que la solitude subie, chronique, durable, contribuait à créer un terreau favorable à l'expression d'une certaine mélancolie, propice à la dépression, mais également au développement de maladies neuro-dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer par exemple », rapporte Arnaud Campéon.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
L'être Humain n'est pas fait pour vivre seul, mais il ne peut pas vivre en société. Il s'agit d'une réflexion et d'une analyse issues d'observations d'incohérences dans les interactions sociales inhérentes à notre espèce. quantité de L'être Humain n'est pas fait pour vivre seul, mais il ne peut pas vivre en société.
Cette impossibilité à ressentir des émotions, positives ou négatives, peut trouver sa source dans plusieurs événements. Elle peut être due à un traumatisme, un choc émotionnel trop fort ou être liée à un trauma survenu pendant notre enfance. Les troubles qui en découlent se traduisent par différents symptômes.
Il y a l'éloignement géographique des siens, l'éclatement des familles, la retraite, la perte d'êtres proches… » À cela s'ajoutent des questions de santé, voire la perte d'autonomie, deux facteurs aggravants. « Lorsqu'un des réseaux de sociabilité casse, cela fragilise l'ensemble. »