La peur du noir s'explique par l'altération de notre repère sensoriel dominant, la vision. La réalité fait alors place à l'imaginaire, sollicité par les autres sens, en particulier l'audition.
Inconsciemment, l'obscurité évoque la crainte de la séparation ultime, la mort, et le vide. «Les adultes qui en souffrent éprouvent souvent d'autres angoisses en parallèle, comme l'agoraphobie, la peur d'être coincé dans un lieu d'où l'on ne pourrait s'échapper en cas de danger.
Lorsqu'une peur est assez élevée pour atteindre un niveau considéré pathologique, elle est nommée nyctophobie (du grec νυξ, nuit et φοβια, phobie), scotophobie, de σκότος - obscurité, ou lygophobie, de λυγή - luminosité et achluophobie de ἀχλύς, brouillard.
Autour de 18-24 mois, la peur du noir, des méchants, des bêtes féroces ou des sorcières vient perturber le coucher.
Pour l'aider à apprivoiser cette obscurité, la veilleuse reste un classique efficace. La petite lumière atténue les ténèbres effrayantes. Un doudou musical rend aussi la chambre plus rassurante. Sans pour autant tomber dans la surenchère d'étoiles phosphorescentes et de guirlandes lumineuses.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
La peur du noir se manifeste également par le retard du coucher, le refus de dormir seul ou le fait de se réveiller plusieurs fois la nuit.
" On parle de phobie dès lors qu'on est entravé dans sa liberté. Pour la peur du noir, cela se traduit par l'impossibilité de dormir sans de la lumière", explique-t-il.
Dormir lumière éteinte, sans aucun repère visuel est extrêmement apaisant pour certains, mais inconcevable pour d'autres, au point d'entraîner une crise de panique quand vient la nuit. On appelle cette phobie du noir la nyctophobie.
Pourquoi fait-on des crises d'angoisse la nuit ? Il peut y avoir des causes variées aux angoisses nocturnes : Cela peut être lié à une situation de stress dans la vie quotidienne : le confinement dû au coronavirus, par exemple, a généré des angoisses nocturnes chez certaines personnes.
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
L'enfant a peur du noir parce qu'il est seul dans sa chambre, sans ses principaux repères : ses parents. « La peur du noir de l'enfant renvoie à la solitude, à la séparation de ceux qu'on aime et non à la peur de l'obscurité à proprement parler », explique tout d'abord la psychologue.
Vous avez l'habitude de dormir avec les rideaux ou les volets ouverts ? Erreur ! Une étude britannique vient de faire le lien entre l'exposition à la lumière durant la nuit et le risque d'obésité.
Si de nombreux parents ont l'habitude de brancher une veilleuse dans la chambre de leurs enfants au moment du coucher, des scientifiques américains viennent de démontrer que dormir avec la lumière peut affecter notre santé. Cela augmenterait le risque de développer une maladie cardiaque et le diabète.
" Dormir avec la lumière allumée augmente la fréquence cardiaque pendant le sommeil, diminue sa variabilité et augmente la résistance à l'insuline le lendemain matin par rapport à une nuit dans un environnement faiblement éclairé" selon les auteurs de l'étude américaine.
La pantophobie est la peur de tout. Cette phobie très particulière est principalement associée à des attitudes mélancoliques qui enferment le sujet dans la remémoration continuelle du passé (avec la phrase récurrente : "c'était beaucoup mieux avant !").
La génétique. Avoir un parent anxieux augmente les chances qu'un enfant soit anxieux. Certains tout-petits héritent d'un tempérament anxieux. Cela signifie donc que leur anxiété peut être plus intense que la moyenne et qu'il est plus difficile pour eux de se calmer.
La meilleure façon de la rassurer est de lui parler. Lui dire qu'elle n'est pas seule dans ce cas, que d'autres enfants ont les mêmes peurs, et même les grands, la rassure.” “On s'encourage mutuellement, et elle sait que sa peur ne disparaîtra pas en un jour.”
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
Rares sont les enfants qui échappent à la peur du noir. Fréquente entre deux et cinq ans, cette angoisse regroupe plusieurs paramètres. Des solutions simples existent pour calmer votre enfant et vaincre cette peur de l'obscurité.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.