Étymologie. De Chleuh, un peuple amazighe du sud marocain. Lors de la Première Guerre mondiale, le mot apparait avec le sens de « soldat des troupes territoriales » dans l'argot des soldats combattant au Maroc. (1936) Avec le sens de « frontalier parlant une langue autre que le français : comtois ou alsacien ».
Chleuh est un terme argotique notamment employé en France, autour de la Seconde Guerre mondiale, détournement du nom d'un peuple berbère du Maroc, les Chleuhs, pour désigner de manière péjorative les Allemands dont l'efficacité sur le champ de bataille était semblable à celle des Berbères qui composaient l'essentiel de ...
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
chleuh n.m. Dialecte berbère parlé dans le sud du Maroc.
Dites-lui « Hemlegh-kem », qui est la traduction de « Je t'aime » en berbère kabyle, lorsqu'on s'adresse à une femme, et « Hemlegh-k hemlegh-k », lorsqu'il s'agit d'un homme. Si vous êtes en couple avec une femme Amazighe, de la wilaya de Béjaïa, n'hésitez pas à abuser de ces expressions amoureuses.
Le tachelhit, ou chleuh (en berbère : ⵜⴰⵛⵍⵃⵉⵜ tacelḥit) est une langue berbère parlée par les Chleuhs au Maroc. Avec 8 à 10 millions de locuteurs, le tachelhit est la plus importante langue berbère du monde, par le nombre de locuteurs et par l'ampleur de son extension.
Les Chleuhs (chleuh : ⵉⵛⵍⵃⵉⵢⵏ, translitt. : Ichelḥiyen) sont un groupe ethnique berbère de langue chleuhe, variante du berbère, et majoritairement de confession musulmane sunnite qui représentent 55% des berbères marocains (8 à 10 millions de personnes) et vivant surtout dans le centre et le sud du Maroc.
On trouve aussi aha en kabyle. Les Chleuhs au Maroc disent aussi oho certains disent ohoy.
dérivé de allemand , avec le suffixe -boche ; la déformation de altdeutsch (« vieux allemand ») selon une enquête et un article de L'Est républicain datant de 1914 ; altdeutsch était entendu par les Français comme Alldoche devenu Alboche.
En revanche, les Anglais les appellent les Allemands Germans . Parce que pour les Anglais, les Dutch , justement, ce sont ceux que les Français appellent les Néerlandais .
Allemand, en particulier soldat allemand. (Surnom utilisé surtout pendant la Seconde Guerre mondiale.)
Les Némètes sont d'abord un peuple celto-germanique de la vallée du Rhin, en Germanie de l'Antiquité. Dans les langues slaves, les Allemands ont reçu le nom de němьci (němьcь singulier), à l'origine avec un sens « étranger, celui qui ne parle pas [slave] ».
un terme français argotique (au pluriel Les Fritz) plutôt péjoratif qui servait à désigner les Allemands durant la Première et la Seconde Guerre mondiale, venant probablement du fait qu'il s'agissait d'un prénom allemand assez courant.
Le mot « boches » est une aphérèse de alboche qui serait formé de « al » pour allemand et de « -boche », une suffixation argotique venue peut-être de bosse, « tête » (occitan caboça), que l'on retrouve dans caboche (cap, « tête »), Rigolboche, Alboche (Allemand), Italboche, et des expressions comme « au truc, si l' ...
Et boche, avant de désigner l'ennemi allemand, était utilisé dans l'argot du 19ème siècle dans l'expression ''tête de boche'' pour désigner une personne à la tête dure, ''une tête de bois'' puisque ''boche'', à l'origine, c'est une boule, une boule en bois comme celle que l'on lance dans un jeu de quilles, par exemple.
Layla Sa3ida – « ليلة سعيدة » Cette formule est la plus proche, sur le plan sémantique, de l'expression française bonne nuit. Sa prononciation est facile. Elle se compose de « layla/ ليلة» qui se traduit par nuit et « Sa3ida/ سعيدة » qui se traduit par heureuse ou joyeuse.
21aghroum - aġrum - (u-, pl. igrman, i-) : pain.
Les Chleuhs, sédentaires, agriculteurs et pasteurs, habitent des maisons groupées en villages : dans le Haut-Atlas, on ne voit jamais une tente, ni même une nouala, depuis la côte jusqu'au col de Telouet. Leur habitat est très homogène, comme leur civilisation matérielle et sociale.
De nos jours, la majorité des Berbères sont musulmans sunnites, mais on retrouve aussi des Berbères ibadites (dans le Djebel Nefoussa et à Zwara en Libye, à Djerba en Tunisie, dans le Mzab et à Ouargla en Algérie), juifs et chrétiens.
Le chleuh est un dialecte qui appartient au type "occlusif" : les consonnes berbères /b, d, d, t, g, k/ restent occlusives, contrairement à ce qui se passe dans les autres aires dialectales berbères marocaines, Rif et Moyen Atlas ou en kabyle, où la spirantisation des occlusives est un phénomènes très largement attesté ...
Depuis l'Antiquité, les anciens Libyens (ancêtres des Berbères contemporains) vouaient un culte au dieu Ammon, le dieu-bélier, adoré par les Égyptiens mais aussi par les Libyens, qui pratiquaient le culte du bélier. Dans les croyances berbères, le mouton était donc un animal sacré.
"Oui" en kabyle peut être traduit soit par "ih" ou bien par "wah".
Cette langue fut attestée probablement dans la haute Antiquité, depuis le Nouvel Empire égyptien, pratiquée par des populations venues de l'ouest du Nil, qui finirent par s'installer dans la vallée en Égypte – un ensemble que les égyptologues désignent traditionnellement comme les « Libyens ».
4Le terme de Chleuh ou Chellaha (sing. Chelh) désigne toutes les populations berbérophones en général que ce soit dans le Rif, le Sous ou encore le Tafilelt. C'est toujours le cas aujourd'hui.