L'alcool peut souvent atténuer ou éliminer les sentiments dépressifs à court terme. Vous vous inquiétez moins, vous relativisez tout plus rapidement et votre humeur s'éclaircit. L'alcool a un effet tranquillisant et il peut aussi réduire la peine et le chagrin.
L'alcool stimule la production de dopamine, une substance ayant un effet relaxant et apaisant. Évidemment la dopamine réduit notablement l'anxiété. Cependant, l'effet de la dopamine ne dure pas éternellement.
Plus on boit, plus les émotions se font intenses. En effet, l'alcool empiète grandement sur nos émotions. Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
Alcool et dépression
L'association de troubles dépressifs et d'une dépendance à l'alcool n'est pas rare. Des signes d'alcoolisme sont ainsi retrouvés chez près d'une personne dépressive sur 10. De même, environ 40 % des sujets alcoolo-dépendants présentent des troubles dépressifs.
Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Pour le moment pourtant, aucune étude n'a cherché à vérifier si l'hormone se retrouve aussi dans le vin après fermentation.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Boire pour combler un manque
Plusieurs raisons peuvent expliquer le fait que certaines personnes ont une plus grande propension à consommer de l'alcool que leurs comparses. En général, les gens qui deviennent alcooliques le font pour combler un manque dans leur vie.
L'exercice physique est l'une des façons les plus connues d'arriver à une sensation d'ivresse sans boire d'alcool. En faisant des sessions de cardiotraining régulièrement, vous libérez des endorphines, de la sérotonine et de la dopamine, des substances chimiques qui agissent sur le cerveau.
Le plus souvent la priorité est donnée au sevrage. L'arrêt des alcoolisations et la prise en charge qu'il implique permet à certains buveurs de sortir de la dépression. D'autres vont avoir besoin d'un traitement antidépresseur avant l'arrêt de l'alcool afin de faciliter le sevrage.
L'alcool entraîne aussi une déshydratation qui va avoir comme conséquence une fatigue, des douleurs dans le dos, des maux de tête. Il perturbe aussi le cycle du sommeil qui augmente le risque d'être mal et fatigué le lendemain. La capacité d'élimination de l'alcool par les enzymes varie d'un individu à l'autre.
Avant de se coucher, on peut (et on devrait) boire un grand verre d'eau. Si le réveil est pénible le lendemain, la seule façon de vous rétablir est de vous hydrater en buvant des liquides, comme de l'eau ou du bouillon, de manger un peu et de vous reposer.
Consommé en grande quantité, l'alcool bloque aussi le système glutamique. Le glutamate est le principal neurotransmetteur d'excitation du cerveau, et il joue un rôle important dans la constitution des souvenirs et des émotions.
L'alcoolisme se lit sur le visage d'une femme. Son nez ou ses joues peuvent devenir rouges ou bouffis. L'haleine commence à trahir l'addiction et les cheveux deviennent ternes.
La dépendance à l'alcool s'installe souvent de manière insidieuse. Cela peut prendre des années avant que la personne qui boit ou son entourage prenne réellement conscience de son existence.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.