Bien souvent, l'après cancer est vécu par les patients comme une remise en cause de leur vie d'avant. C'est une étape importante qui s'inscrit dans une dynamique de transformation et de reconstruction : c'est l'occasion pour les patients de s'interroger sur leurs priorités, leurs souhaits et leurs désirs profonds.
Solitude et isolement. Quand on est atteint de cancer, on peut se sentir très seul. Vos proches ne viennent peut-être pas vous voir ou ne vous téléphonent pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Il est possible que vous vous sentiez trop malade pour travailler ou prendre part à des activités sociales.
Une enquête démontre qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre un choc psychique et l'apparition d'une tumeur.
L'après-cancer comprend généralement une étape de transition : les visites à l'hôpital s'estompent, il n'y a plus de rendez-vous, ni de contacts avec l'équipe de soin. La personne peut se sentir désœuvrée après ces mois passés centrée sur sa maladie et doit se réinventer pour retrouver une place dans la société.
Il faut accepter de se donner un peu de temps pour retrouver pleinement une vie normale, avoir l'énergie de se réinvestir dans ses activités et regagner sa confiance en soi. Prendre soin de soi et de son corps constitue un bon moyen pour passer ce cap de réadaptation à la vie « normale ».
Essayez de regarder vers l'avant même si certains jours vous vous sentez vraiment mal. Videz votre sac de toutes les pensées et de l'énergie négatives. Vivez votre vie du mieux que vous pouvez. Vous en êtes capable! »
Montrez que vous comprenez sa peur des traitements, de la douleur, de la mort… Dites-lui que ses réactions face à la maladie vous semblent naturelles. Et surtout laissez-lui bien entendre que vous serez là, toujours présent tout au long de cette période difficile.
En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue.
Cependant, certains patients subissent des effets secondaires cinq ans après le traitement : une fatigue chronique, une toxicité auditive (25% des cas) et neurologique (35%), ainsi qu'une augmentation du risque cardio-vasculaire (27%).
Oui. Les soins continuent, car il reste possible de bénéficier de l'innovation thérapeutique avec de nouveaux traitements. La poursuite des soins et la surveillance permettront de contrôler la progression de votre maladie, de freiner son évolution en respectant votre qualité de vie.
Il arrive aussi que l'agressivité soit le symptôme d'un mal-être plus profond, lié à une fragilité ancienne qui n'a pas été traitée ou à des troubles émotionnels dont on s'est accommodé et que le cancer vient réactiver.
Il n'est pas démontré, à ce jour, une relation directe entre le stress et l'apparition d'un cancer. L'adaptation psychologique à la maladie et aux traitements a un impact sur la qualité de vie et peut-être sur la survie.
Les personnes atteintes de carcinophobie ont tellement peur de contracter le cancer qu'elles consultent constamment des médecins pour s'assurer que tout va bien pour leur santé. La simple pensée de la maladie peut déclencher des crises de panique ou d'anxiété caractérisées par des symptômes physiques et psychologiques.
Pratiquer une activité physique
Mais le sport est également excellent pour éliminer les toxines de l'organisme. Alors si vous le pouvez, essayez de pratiquer une activité physique régulièrement. N'hésitez pas à choisir des sports adaptés à votre état de santé.
Il est généralement admis que l'on peut être considéré comme “guéri” s'il n'y a plus de traces de la maladie 5 ans après le diagnostic du cancer. Cette période de « survie » de 5 ans est un indicateur symbolique.
L'imagerie médicale, scanner ou IRM, contribue également au contrôle de la rémission du cancer. Elle permet de vérifier l'élimination partielle ou complète des cellules cancéreuses. Le suivi passe également par le contrôle du poids du malade.
Pourquoi arrête t-on la chimiothérapie au bout de trois protocoles ? On arrête la chimiothérapie au bout de trois protocoles car elle est extrêmement toxique pour l'organisme. En effet, elle agit sur toutes les cellules de l'organisme, y compris les cellules saines.
Des essais récents ont montré que des traitements visant à stimuler le système immunitaire du patient pour l'aider à détruire les cellules tumorales donnaient de très bons résultats sur certains cancers, y compris du poumon.
Ils sont utilisés dans les protocoles de prévention des nausées et vomissements. Une corticothérapie est associée systématiquement aux taxanes, d'une part pour prévenir certains effets secondaires, comme les nausées et les vomissements et, d'autre part, pour potentialiser leur effet.
Le cancer du sein, premier cancer chez la femme, figure parmi les plus à risque de récidive. Selon le Dr Paul Cottu, chef adjoint du département d'oncologie médicale de l'Institut Curie, « dix ans après le premier diagnostic, 15 à 20 % des cancers du sein récidivent ».
Ce sont les cancers dits triple négatif qui ont le plus de risque de rechuter, avec approximativement 20 à 30 % de rechute. « Tous types de cancers confondus, on observe un pic de récidive locale ou d'apparition de métastases deux ans après les traitements », ajoute-t-il.
On sait aujourd'hui qu'outre les traitements médicamenteux, la pratique physique régulière et l'adoption d'un régime alimentaire faible en graisse et en alcool ainsi que le maintien d'un IMC correct, permettent de limiter le risque de récidive d'un cancer du sein.
Il n'y a pas de mots parfaits, mais il vaut beaucoup mieux commencer la conversation par « Comment te sens-tu? » que par « Comment vas-tu? » Ce qui convient, c'est d'employer des mots qui expriment l'intérêt, la sollicitude, l'encouragement et le soutien.
Il existe trois principaux types de traitement contre le cancer : la chirurgie - qui sert à retirer une tumeur en partie ou en totalité; la chimiothérapie - qui utilise des médicaments pour traiter le cancer. Les médicaments ralentissent et peuvent même arrêter la croissance des cellules cancéreuses.