« Cogiter au moment du coucher est souvent lié à des sources de stress », souligne la sophrologue. Et forcément, réguler son stress ne se fait pas seulement une fois au lit.
Pour le psychologue Boris Charpentier, le fait de cogiter en permanence permet également d'éviter les dangers. «Dans la nature, on cherche le prédateur. En l'absence de prédateur ou de problèmes extérieurs, le cerveau continue de chercher d'autres menaces», explique-t-il.
Pour y parvenir, on s'entraîne tout au long de la journée en prenant régulièrement 3 à 4 respirations conscientes, basses, ventrales pour que le cerveau la mémorise et soit ensuite capable de l'activer au moment du coucher et de la conserver toute la nuit. À répéter 5 à 10 fois par jour.
Pourquoi je rumine sans cesse ? Les ruminations mentales peuvent concerner tout le monde, mais elles sont souvent liées à des caractères anxieux. Même s'il est tout à fait possible d'être un. e « overthinker » sans être un.
Se concentrer pour en finir avec l'agitation mentale : Se concentrer sur une tâche qui met votre cerveau à contribution. Contre-productif, au moment où vous devriez lâcher prise et vous laisser aller au sommeil ? En cas de rumination mentale, c'est au contraire une bonne façon de distraire le flot de pensées négatives.
Les principaux médicaments utilisés sont l'alprazolam (Xanax®), le bromazépam (Lexomil®), l'oxazépam (Seresta®) ou encore le prazépam (Lysanxia®). Une autre famille de médicament est utilisée : il s'agit de certains antidépresseurs qui ont une action sur l'angoisse, en dehors de leur action antidépressive.
La méditation guidée peut vous aider à trouver le calme intérieur en se concentrant sur la respiration qui est le support de base et permet à l'esprit de se détacher de ses ruminations. Un entrainement quotidien de 5/10 mn est excellent. Il existe beaucoup d'applications gratuites sur les smartphones.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois.
Ce problème courant peut être résolu grâce à quelques gestes apaisants qui permettent de détendre les tensions musculaires et d'aider l'esprit à s'apaiser. La respiration, les souvenirs heureux, l'écriture, les techniques visuelles ou quelques gouttes d'huile essentielle de lavande peuvent suffire.
Tout d'abord, essayez de pratiquer des techniques de pleine conscience telles que la méditation ou des exercices de respiration profonde ; elles peuvent vous aider à rester présent au moment présent au lieu de ressasser le passé ou de vous inquiéter de l'avenir.
C'est de là que viennent souvent les problèmes de communication entre les uns et les autres. Si c'est votre cerveau droit qui gère vos pensées, pensez à ralentir le rythme lorsque vous parlez à d'autres personnes.
Les conséquences de ruminer ou de trop réfléchir. Ces pensées vicieuses rendent les personnes incapables de se concentrer sur les nouvelles perceptions et se retrouvent piégés dans une détresse émotionnelle et psychologique.
Le terme tachypsychie provient des mots grecs « tachy », qui signifie rapide et « psyche » qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie, mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
D'après Susan Nolen-Hoeksema, les causes profondes de l'overthinking sont très liées aux failles de la société actuelle. La chercheuse estime que c'est avant tout le manque de valeurs de nos sociétés contemporaines qui entraîne cet état d'hésitation permanent.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Apprendre à bien respirer pour s'endormir
Disciplinez votre respiration pour mieux oxygéner votre cerveau et faire le vide dans votre tête. Répétez 3 fois de suite cet exercice : Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4, bloquez l'air pendant 7 secondes et expirez-le en comptant jusqu'à 8.
C'est une "pensée involontaire" et répétitive, qui serait une tentative, mise en échec, de réponse à une détresse psychologique, à une douleur morale.
Le houblon, un antidépresseur naturel puissant
Plusieurs médecines du monde associent cette plante anxiolytique à certains bienfaits qui agiraient sur les troubles du sommeil et de l'anxiété, le manque d'appétit, l'agitation, les problèmes digestifs, les troubles intestinaux ainsi que l'arthrite.
La valériane : l'anxiolytique naturel le plus connu
Elle peut nous aider à : Lutter contre les troubles du sommeil liés au stress ; Soulager les symptômes du stress, de l'anxiété et de la nervosité.
Antidépresseur naturel, la rhodiole
Sans aucun doute, la rhodiole. Originaire de Sibérie, cette plante agit sur le stress grâce à une action rapide confirmée par des études scientifiques. Elle régule également les troubles de l'humeur, étant un précurseur de la dopamine.