"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Pourquoi trinquer en croisant les verres porterait-il malheur ? Cette superstition est d'origine religieuse, tout simplement parce que le fait de croiser les verres renvoie à l'image de la croix.
Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
Avant de boire un verre entre convives, il est d'usage de les entrechoquer. Cette coutume remonterait au Moyen Age. Les empoisonnements étaient fréquents à cette époque. Pour les éviter, on prit l'habitude d'entrechoquer les verres avant de boire afin de mélanger les breuvages.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
Or, il a été prouvé qu'au Moyen-Âge, on utilisait le cristal pour fabriquer les verres. Le cristal est une matière fragile. La règle de la peur de se faire empoisonner est donc fausse.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Nous pouvons tout à fait trinquer avec un verre d' eau, un jus de pomme ou un soda. L'important est de s'assurer que tous les verres soient pleins avant de porter un toast. Et même si la personne qui lance le toast n'a pas vu que notre coupe était vide, ce n'est pas grave.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Tchin-tchin
tʃin], est une expression française utilisée pour trinquer, par exemple à l'apéritif. « Tchin ! Tchin ! » symbolise le bruit des verres. De nos jours, on ne cogne qu'une seule fois les verres entre eux, mais on continue à dire deux fois « tchin ».
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez. Rien que ça. En Suède, certaines plaques d'égout portent le signe A en lien avec "avlopsvatten" (eaux usées).
Norvégien : « Skol ! »
L'origine du mot "apéritif" nous vient du latin "apertivus" dérivé de "aperire" qui veut dire "ouvrir". Au départ, pas question de chanter et danser la vie, mais bien de s'ouvrir les voies d'évacuations naturelles (bon appétit) et de se donner faim avant le repas.
Si tu veux trinquer, ou porter un toast à quelque chose en particulier, disons, à l'amitié, tu devras dire “За дружбу!” qui se prononce “Za drOUjbou” (on accentue bien sur le premier OU).
Attention à ne pas dire "tchin-tchin" lorsque vous trinquez avec un japonais car dans sa langue, l'expression désigne le pénis ! Il faut plutôt dire "Kampaï".
Bon pour la digestion
Le champagne possède aussi des propriétés laxatives. Une coupe après le repas du soir active la mobilité du côlon et favorise la digestion. Attention cependant : au-delà de deux flûtes, on obtient l'effet inverse.
Il est conseillé de pincer le pied entre le pouce et l'index et de laisser vos autres doigts se poser naturellement sur le verre. Si le pied est trop court, vous pouvez glisser le petit doigt sous la base (ajoutez l'annulaire si vous avez un verre de dînette).
7) Un verre à pied se tient par le pied.
Ensuite, tenir son verre par la coupe (aussi appelée le calice) est le meilleur moyen d'y laisser d'inesthétiques traces de doigts. De plus, si vous buvez un vin blanc ou du champagne, le tenir à pleine main est un moyen efficace pour le réchauffer rapidement !
L'objectif de cette coutume, apparue au Moyen Age, était à l'origine de mélanger le contenu des verres, lorsque ceux-ci s'entrechoquaient. Une pratique destinée à se prémunir contre un éventuel empoisonnement, technique alors fréquemment utilisée pour éliminer ses rivaux.