Les facteurs génétiques de la toxicomanie Des gènes spécifiques, notamment ceux liés à la dopamine, produit chimique du cerveau lié à la sensation de plaisir et de récompense, peuvent augmenter le risque d'un individu à devenir accro aux substances.
Les usagers disent souvent qu'ils utilisent la drogue pour « oublier » ou pour « décompresser ». L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages.
Parfois, les gens décident de prendre de la drogue pour se détendre, avoir du plaisir, vivre une expérience commune avec des amis ou célébrer une occasion spéciale. Il arrive qu'ils se rendent compte qu'ils prennent de la drogue plus souvent quand ils se tiennent avec certaines personnes.
Les hypothèses pédagogiques s'appuient sur les facteurs éducatifs. Ainsi, un « syndrome de carence d'autorité » serait à l'origine de troubles psychologiques dont une profonde insécurité qui entraînerait une immaturité souvent observées chez les toxicomanes.
état de besoin intense. perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de sa fréquence. compulsion. consommation malgré les consequences.
La population toxicomane a une espérance de vie de 40-45 ans. Une partie ne sortira pas de la dépendance ; le devoir de l'État doit être de leur porter secours, car certains vivront avec toute leur vie.
Le terme toxicomanie renvoie à une dépendance et à une recherche active de produits toxiques, à la différence de quelqu'un qui serait dépendant au sport ou à un jeu vidéo par exemple. Aujourd'hui on a plutôt tendance à parler d'addiction car la toxicomanie a une connotation très péjorative.
L'alcool. La dépendance à l'alcool est une maladie chronique et difficile à traiter, qui concerne en France 10% de la population adulte, selon l'Inserm. Elle est à l'origine de nombreux problèmes sanguins, cardiaques et neurologiques, et peut entraîner des cancers.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée. Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs.
Elle peut par exemple survenir chez les personnes hypersensibles, timides, introverties, manquant de confiance en elles ou ayant connu des difficultés dans une relation précédente. Certains traumatismes de l'enfance (manque d'affection, maltraitance, choc émotionnel) peuvent également favoriser son apparition.
Toute consommation de drogue laisse des traces dans l'organisme. Le dépistage consiste à retrouver ces traces dans un prélèvement de sang, d'urine, de salive ou encore de cheveux.
L'explication du phénomène de l'addiction
Recherchant à nouveau le plaisir procuré par la substance ou le comportement, le cerveau va vouloir répéter la consommation. Problème : au fur et à mesure de l'usage, il s'habitue aux effets et a besoin d'une dose plus importante pour retrouver le plaisir initial.
Il existe trois niveaux de consommation : l'usage récréatif, l'usage à risque et l'addiction. Ce dernier niveau, c'est la dépendance à la drogue. Il s'agit du type de consommation le plus grave puisque la personne perd sa liberté et n'arrive plus à maîtriser sa consommation de drogues.
La voie de connexion en question relie le cortex orbitofrontal au striatum dorsal. L'inhibition artificielle de ce circuit entraîne d'ailleurs une disparition immédiate du comportement compulsif. « Nous avons identifié une adaptation du cerveau associée au dernier stade de l'addiction, explique Christian Lüscher.
Dépendance : Définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance.
Énoncez clairement votre désaccord envers la dépendance de votre proche. N'encouragez surtout pas ce comportement. Plusieurs toxicomanes ne se rendent pas compte qu'ils ont un problème. Une discussion franche et en toute transparence peut ainsi être bénéfique pour amener quelqu'un à obtenir de l'aide.
Quels sont les risques sanitaires associés à la consommation de drogues illicites ? Des risques sanitaires sont associés à la consommation de drogues illicites : dépression respiratoire, intoxication, contamination, surdose, vulnérabilité psychique ou physique...
injectée — on se « pique » soit dans une veine (injection intraveineuse ou « shoot »), soit dans un muscle (injection intramusculaire) ou sous la peau (injection sous-cutanée);
Plusieurs solutions sont proposées comme un sevrage ambulatoire, ou une hospitalisation dans une structure partenaire. L'entourage est également pris en charge : un accompagnement est proposé. Cet accompagnement de l'entourage peut être sous forme d'entretiens réguliers ou de groupes de parole.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans les addictions. Le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. Nécessité d'une évaluation par un médecin généraliste en raison des risques de complications physiques dues aux addictions.