« GONE – Enfant. – Nom type du Lyonnais : « les gones de Lyon. » On prétend que ce mot vient de yòvos, enfant. Je n'en serai pas autrement surpris ; à un moment, nous avons été gréco-romains. Un franc gonec'est le gone de Lyonpar excellence, et cette expression assez usitée est tout un programme. »
(Lyonnais) Enfant, gosse. Mais les gones s'inquiétaient peu du symbole, et continuaient à faire rac, rac, ce qui était très amusant, surtout lorsque le musicien faisait des entr'actes à l'aide de cènes bénites. — (Clair Tisseur , Le Littré de la Grand'Côte, Chez l'imprimeur juré de l'académie, 1903, page 291.)
Étymologie. (Suffixe 1) (Date à préciser) Du grec ancien γωνία , gônia (« angle, coin »), apparenté à γόνυ , gonou (« genou »).
Le gone est un gamin de Lyon : comme le Ch'ti celui du Nord, le Titi celui de Paris ou le Drôle celui de Bordeaux !
Le gone est un nom masculin qui définissait un enfant de Lyon, et qui aujourd'hui est la façon dont on appelle les Lyonnais plus généralement. Pour l'anecdote, on dit des Lyonnaises que ce sont des “ fenottes”.
FENNE – Une femme. FENOTTE – Une femme.
Ultrogothe est la fenotte (sens 2) lyonnaise. (Lyonnais) (Mélioratif) Femme. Épouse. Dame.
Racler : se la racler, frimer. Seum : avoir le seum, être énervé, dégoûté, enragé.
Mots « lyonnais »
Cher : terme utilisé pour accentuer son propos, comme « très », parfois remplacé par « grave ». Chourave : le vol, du romani tchorav. Dicave : ne pas aimer quelqu'un, ne pas le supporter (« Je peux pas le dicave. »). Gâche : une place, assise ou de parking par exemple.
Le parler lyonnais est une variante régionale du français, fortement influencée par le francoprovençal, dont la langue lyonnaise est un dialecte, autrefois parlée à Lyon. Il est reconnaissable, entre autre, à son accent et à sa prononciation des voyelles de façon fermée.
Le Gone (en prenant bien l'accent lyonnais avec le O fermé de « rose ») est tout simplement l'enfant, le gamin. On peut l'utiliser au féminin et au masculin.
"gone" vient du mot grec "gonia" qui signifie "angle" ; ce suffixe est utilisé en français pour nommer les polygones ayant au moins 5 sommets.
gore adj. inv. et n.m. Se dit d'une œuvre de fiction privilégiant les scènes sanglantes.
Le parler lyonnais actuel est une variante régionale du français qui a fortement été influencée par le francoprovençal (ou arpitan) dont la langue lyonnaise est un dialecte, et qui était autrefois parlée dans la ville de Lyon. Aire de répartition du parler lyonnais.
Un trépané
A Lyon vous n'êtes pas un fou, vous êtes un trépané.
Le « y » lyonnais : un pronom neutre
Bonne nouvelle pour les aficionados de l'écriture inclusive ou épicène : le « y » est un pronom neutre ! Il vient du pronom neutre latin « hoc », qui a donné « ou » en francoprovençal puis « y » en français.
BALNAVE, arnaquer ; mentir. mentir. duper, arnaquer, tromper, escroquer.
Lyon en 46 avant Jésus-Christ
Lugdunum se transforma au fil des siècles, passant de «Lugdon» à «Luon» avant de devenir, aux environs du XIIIe siècle, la ville que l'on connaît aujourd'hui : Lyon. Le mot »Lyon » vient de la langue celtique. Il signifie »ville sacrée » qui est un mot qui est venu d'Etrurie.
Pookie ou poucave
Ce diminutif de poucave désigne un traître, une balance ou encore un mouchard (les noms d'oiseau ne manquent pas). Il semble que le terme vienne du romani – la langue des Roms – et qu'il se soit répandu d'abord dans la banlieue-est de Paris, avant de conquérir le monde francophone.
On ne dit pas un « mec » mais un « pélo ».
Une vago : une voiture. Être tchalé : être amoureux, kiffer sa zoulette.
Nom commun 1. Outil pour polir le talon d'un soulier. (Nantes)(Botanique) Nom vernaculaire de la molinie bleue (molinia caerulea) dans la Loire-Inférieure.
Lugdunum (ou Lugudunum), aujourd'hui Lyon, est le nom du site gaulois où une colonie de droit romain est fondée en 43 av. J. -C. par Lucius Munatius Plancus, alors gouverneur de la Gaule, sous la titulature initiale de Colonia Copia Felix Munatia Lugudunum.
Très chauvin et particulièrement fier, le Lyonnais a un caractère bien trempé qui lui donne une personnalité clivante à tel point qu'il est parfis bien difficile de se faire une place à ses côtés.
Il s'agit d'un terme affectueux et familier, souvent utilisé entre femmes pour se référer les unes aux autres de manière amicale. Le mot "fenotte" est souvent associé à une image positive de la féminité et de la convivialité.