Qu'est-ce que la confession ? Dans l'histoire de l'Église, la confession renvoie à la notion de réconciliation, dans le sens de se réconcilier avec Dieu lorsque l'on commet un péché (soit, briser l'alliance avec Dieu). La réconciliation permet donc de reconnaître son péché, faire acte de pénitence, et demander pardon.
Le sacrement de pénitence et de réconciliation, appelé aussi confession, est, dans l'Église catholique et dans les Églises orthodoxes (dans l'Église anglicane ce ne peut être qu'un rite), l'un des sept sacrements. Il a pour objectif que Dieu puisse pardonner les péchés au pénitent.
La confession et son secret ont été inventés par les catholiques. Les chrétiens orthodoxes l'ont gardée, mais les protestants l'ont bannie du culte : « Les mauvaises actions sont regrettées directement auprès de Dieu, sans intermédiaire humain. Ainsi il n'y a pas de problème de secret dévoilé !
La première démarche dans la préparation à la confession est donc de se recentrer sur Dieu : ce n'est qu'en mettant son amour au centre de notre démarche que nous pouvons être éclairés sur nos péchés.
L'Eglise demande aux chrétiens de se confesser au moins une fois par an avant Pâques. On peut le faire régulièrement, avant chaque grande fête par exemple. Ce peut être aussi une fois par mois ou à un rythme déterminé avec un accompagnateur.
le péché mortel, dont la matière est grave (ex. violence, adultère, vol important...) et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré. Cet acte coupe totalement celui qui le commet de la grâce divine, plaçant ainsi l'âme en état de mort (c'est-à-dire séparée de Dieu) jusqu'à son absolution.
Selon le site du Vatican (2020) : « Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé parce que Vous êtes infiniment bon,infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »
Avant de se marier, puis régulièrement durant le mariage, le sacrement du pardon est une source de fraîcheur et de liberté à laquelle il est bon de recourir. Un entretien individuel avec un prêtre est prévu au cours de la préparation au mariage. N'hésitez pas à le solliciter pour recevoir le pardon de Dieu !
Les conditions nécessaires pour l'obtention du sacrement de pénitence sont les suivantes. La première condition est de rechercher ses fautes par un examen de conscience. La deuxième condition est le regret des fautes ou repentir.
“Esprit Saint, qui êtes la lumière de nos cœurs, éclairez ma conscience, montrez- moi mes péchés, faites que je les voie, comme je les verrai à l'heure de mon jugement, et comme les voyait Jésus, quand il mourait pour les réparer. Montrez-moi les défauts qui m'ont poussé à les commettre, pour que je les combatte.
Le pardon de Dieu est toujours possible, si nous faisons une démarche vraiment sincère. En se reconnaissant pécheur, nous croyons que l'amour infini de Dieu est toujours le plus fort. Le dialogue avec un prêtre est le signe efficace de la réconciliation avec Dieu et avec nos frères.
La théologie luthérienne et, plus généralement, protestante, reconnaît un rôle à la confession et à l'absolution, méthode donnée par le Christ à l'Église par laquelle les hommes et les femmes peuvent recevoir le pardon pour leurs péchés.
3. Quel est le symbolisme du sacrement du pardon ? Le symbole central du sacrement du pardon est la rencontre entre le prêtre et le pénitent. Le pape Jean Paul II dans sa lettre aux prêtres sur le sacrement de réconciliation (Jeudi saint 2002) commente la rencontre de Jésus avec Zachée.
Une autre raison de se confesser : c'est raviver ma joie et la joie du sacerdoce. Le prêtre a donné sa vie pour pouvoir donner le pain de vie et donner le pardon de Dieu. Ce sont là ses plus grandes joies.
Si vous ne savez pas quoi dire ou comment commencer, dites-le simplement et laissez-vous guider. Il est bon, avant de rencontrer le prêtre d'avoir pris un temps de méditation ou de prière pour faire le point dans sa vie, si possible à la lumière de la Parole de Dieu. Confessio laudis ou confession de louange.
Il s'agit d'abord de se mettre en vérité face à Dieu et de lui demander de nous montrer ce qui fait obstacle à l'amour en nous puis de rencontrer un prêtre. Le pénitent dit : « Bénissez-moi, mon père, parce que j'ai péché ». Le prêtre béni alors le fidèle et l'invite à entrer dans la confiance pour cette confession.
Thomas les péchés les plus grave sont les péchés qui sont directement contre Dieu : L'infidélité, le désespoir et la haine de Dieu. La passion peut indirectement mouvoir la volonté, et cela de deux façons: – En épuisant l'énergie de la volonté.
mortification, punition. – Littéraire : châtiment.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
selon les recommandations des projets correspondants. Les psaumes pénitentiels ou psaumes de confession est le nom donné aux psaumes 6, 32, 38, 51 (aussi appelé Miserere), 102, 130 (aussi appelé De profundis) et 143 car ils expriment la tristesse du péché.
Locution nominale. (Religion) Prière exprimant la repentance, le regret d'avoir offensé Dieu, et l'engagement à réparer la faute.
Jacobus Arminius a défini le péché impardonnable comme le rejet et le refus de Jésus-Christ par une méchanceté et une haine déterminées contre le Christ.
« le Prophète a dit des péchés capitaux : "Ce sont : le polythéisme, l'ingratitude envers les parents, le meurtre et le faux témoignage". »
Ce sont l'orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, la négligence spirituelle), la luxure, l'avarice, la colère et l'envie. Ils sont « capitaux » au sens où ils sont la cause, donc à la tête, d'autres péchés ; ce sont des mobiles pour commettre tous les crimes.
La confession remonte au début de la chrétienté. C'est au IIIe siècle environ que le sacrement se répand, sous la forme d'un acte public, effectué après l'aveu de la faute à l'évêque. Le pécheur doit alors s'imposer une série d'interdits, généralement jusqu'au Jeudi saint.