La Méthode AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets, et de leur
L'AMDEC est une méthode d'analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leurs criticités. Elle aide à identifier tout ce qui ne pourrait pas fonctionner au sein de l'entreprise et donc, par effet de ricochet, à éliminer toutes les causes probables de défaillances pouvant survenir.
La méthode AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et le leur Criticité) a été élaborée par l'armée américaine en 1940.
L'AMDEC évalue chaque étapes du processus et son effet afin d'attribuer une note sur une échelle de 1 à 10 pour les variables suivantes : Gravité - évalué l'impact du mode de défaillance (l'erreur dans le processus), 1 représentant le problème de sécurité le moins grave et 10 le problème de sécurité le plus dangereux.
L'analyse qualitative du risque évalue ou note le risque en fonction de la perception de la gravité et de la probabilité de ses conséquences. L'analyse quantitative du risque, quant à elle, calcule le risque sur la base des données disponibles.
Quand pratiquer une AMDEC produit ? Pour que l'AMDEC produit soit efficace, il faut la réaliser pendant la phase de conception du produit. Une fois les plans établis et la phase d'industrialisation lancée, il est déjà trop tard !
L'importance du risque que nous nommerons désormais « criticité » est un indice (score) obtenu par la mise en relation de 3 dimensions du risque: La gravité (G) La probabilité d'apparition (PA) La capacité à faire face (CFF)
L'identification, l'analyse et le classement des risques permettent de définir et de prioriser les actions de prévention couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L'employeur évalue les risques de son activité en particulier dans les domaines suivants : Choix des procédés de fabrication.
Une formule mathématique détermine le risque comme la probabilité qu'un évènement se produise, multipliée par son degré de gravité.
Le mode de défaillance : c'est la manière dont le système peut s'arrêter de fonctionner, s'écarter des spécifications prévues initialement, fonctionner anormalement, etc. Il s'exprime en terme physique. Exemple : fuite, court-circuit, déformation, etc.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
Les facteurs de risque étudiés peuvent être regroupés en trois catégories : 1) les facteurs individuels; 2) les facteurs liés aux milieux de vie; 3) les facteurs environnementaux.
Taux de défaillance constant
C'est typiquement la situation des systèmes électroniques. Dans ce cas, la probabilité de défaillance ƒ suit une loi exponentielle. Le taux de défaillance est alors l'inverse du temps moyen de fonctionnement avant panne MTTF (mean time to failure) : λ = 1/MTTF.
1. Fait pour quelqu'un, un groupe, de ne pas assurer pleinement son rôle, sa fonction ; absence, faiblesse ou incapacité : À la moindre défaillance, vous perdrez votre poste. 2. Fait pour un mécanisme, un appareil, de cesser brusquement de fonctionner correctement : Défaillance d'un système de sécurité.
Afin de corriger les défaillances du marché et retrouver une allocation optimale des ressources, l'État intervient, par la réglementation, la taxation, ou les contrôles. Il peut aussi produire directement certains biens.
Dans le cas de l'aléa moral, l'asymétrie d'information porte sur l'action, le comportement d'un des deux partenaires à l'échange. En cas de sélection adverse, l'asymétrie d'information conduit les agents économiques à sélectionner de « mauvais » produits car les « bons » produits ne sont plus échangés sur le marché.
Pourquoi une évaluation des risques est-elle si importante? Les évaluations des risques sont très importantes puisqu'elles font partie intégrante d'un bon plan de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Elles contribuent à : Sensibiliser les personnes aux dangers et aux risques.
Le risque peut être qualifié par son niveau (faible, moyen ou élevé) qui traduit son importance. Ce niveau est estimé en combinant les estimés qualitatifs ou quantitatifs respectifs des deux dimensions suivantes : l'importance des conséquences; la probabilité d'observer ces conséquences.
L'employeur réalise l'analyse des risques avec la participation des travailleurs, via par exemple des questionnaires (pour des résultats quantitatifs) ou sous forme de groupes de discussion (pour des résultats plutôt qualitatifs). Tous les travailleurs ne doivent pas forcément être entendus.
Intégrer les risques : prendre en compte l'ensemble des risques et estimer les impacts sur le projet. Évaluer et prioriser les risques : déterminer les probabilités d'incidents et classer les risques à traiter en priorité. Traiter les risques : mettre en place des stratégies pour contrôler les risques.