Toutes les armées révolutionnaires se mettent donc à chanter ce chant de guerre. Et en particulier des troupes venues de Marseille pour renforcer les unités locales, qui chantent avec encore plus d'enthousiasme en arrivant à Paris. C'est donc grâce à ces soldats Marseillais qu'on a donné ce nom à ce chant.
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'empereur d'Autriche, il composa chez le maire de Strasbourg, dénommé Dietrich, un morceau qu'il intitula "Chant de guerre pour l'armée du Rhin".
« Aux armes, citoyens ! Aux fourches, paysans ! Elle redevient « hymne national » sous la Troisième République, en 1879. Au cours d'une séance présidée par Gambetta, le 14 février, la Chambre des députés adopte l'hymne de La Marseillaise.
De Jean Jaurès à Karim Benzema, ils sont nombreux à avoir condamné les paroles du chant de guerre révolutionnaire. Pourquoi ils se méprennent sur son sens.
« Chant national » et interdiction
C'est après la chute de Robespierre que la Marseillaise devient le 14 juillet 1795 le « chant national » de la France. Une première fois, car son caractère révolutionnaire le rend suspect à bien des régimes. Ainsi, le Consulat et l'Empire l'interdisent purement et simplement.
L’histoire a fait de ce chant de guerre révolutionnaire un hymne national à la gloire de la liberté qui résonne aujourd’hui dans la plupart des événements officiels. Son compositeur, Claude-Joseph Rouget de Lisle, né en 1760 à Lons-le-Saunier, fut capitaine d'un corps du génie pendant la Révolution.
« Français, en guerriers magnanimes/Portez ou retenez vos coups ! » précise le cinquième couplet. Les ennemis véritables des citoyens libres sont les « despotes sanguinaires ».
Les phrases « Qu'un sang impur / Abreuve nos sillons » ne font pas référence à un sang étranger mais à certains nobles, censés avoir du « sang pur », et qui, pourtant, ont trahi la France en participant à la contre-Révolution.
Et les sillons sont des tranchées creusées un peu partout dans la campagne et les champs, lors des sanglantes batailles. Ainsi, « Qu'un sang impur abreuve nos sillons » signifie donc que c'est notre « Sang impur » à nous, le peuple, qui nourrira nos terres ! En aucun cas il ne s'agit du sang de l'ennemi.
Initialement conçue comme un "chant de guerre pour l'armée du Rhin", La Marseillaise se présentait également comme un appel à la lutte contre la tyrannie. Adoptée par les volontaires venus de Marseille pour rejoindre les armées des frontières, elle accompagna la chute de la monarchie au cours du mois d'août 1792.
Désormais, God save the Queen est l'un des hymnes les plus connus du monde. Il a même influencé les hymnes nationaux d'autres pays, comme celui de la Suisse ou du Liechtenstein (Oben am jungen Rhein) qui se chante sur le même air.
Toutes les armées révolutionnaires se mettent donc à chanter ce chant de guerre. Et en particulier des troupes venues de Marseille pour renforcer les unités locales, qui chantent avec encore plus d'enthousiasme en arrivant à Paris. C'est donc grâce à ces soldats Marseillais qu'on a donné ce nom à ce chant.
Dans ce contexte, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, une exhortation au combat contre l'invasion étrangère et un appel patriotique à la mobilisation générale, mais aussi un hymne à la liberté et un appel au combat contre la tyrannie.
Composée en avril 1792 par Claude Rouget de Lisle, officier en poste à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche, La Marseillaise fut ensuite diffusée massivement par l'intermédiaire des volontaires marseillais qui entonnèrent ce chant lors de leur marche vers Paris.
En 1792, Claude-Joseph Rouget de Lisle, capitaine de l'armée française, composa la chanson après l'invasion de la France par les troupes autrichiennes et prussiennes pour tenter d'étouffer la révolution. Le maire de Strasbourg a demandé à Rouget de Lisle d'écrire une chanson qui rallierait les troupes pour « défendre leur patrie menacée ».
La Marseillaise de Rouget de Lisle
Il a été composé pendant la Révolution française, quand les Français se déchiraient et alors qu'ils devaient s'unir pour faire face aux attaques de pays ennemis. Aujourd'hui encore quand on le chante on dépasse ce qui nous divise et on se rappelle qu'on est tous Français.
I. Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé !
Mais c'est très important pour comprendre le sens de ce vers : le drapeau sanglant n'est pas celui de la France, c'est celui de la tyrannie. Et le sang versé ici, c'est celui des français. On appelle donc les enfants de la Patrie à combattre la tyrannie, et donc à défendre la liberté.
Qui n'est pas net & separé de ses ordures, ou du meslange d'autres corps.
Contrairement à une idée reçue, le sang humain désoxygéné n’est pas bleu. Tout le sang humain est rouge. Le sang artériel riche en oxygène est rouge vif, tandis que le sang veineux pauvre en oxygène est rouge foncé .
Le sang riche en oxygène est appelé sang pur et le sang riche en dioxyde de carbone est appelé sang impur . Le sang contient toujours à la fois du dioxyde de carbone et de l’oxygène, mais le sang qui passe des poumons au cœur contient des quantités comparativement plus importantes d’oxygène et est donc appelé sang pur.
Veine cave . La veine cave est une grosse veine qui ramène le sang désoxygéné (impur) vers le cœur et le vide dans l'oreillette droite.
Un symbole pour l'armée Française
Le terme "poilu" est devenu un symbole de l'endurance, du courage et de la résilience des soldats français pendant cette période de l'histoire, et il est resté associé à leur expérience de la Première Guerre mondiale.
Mais sachez qu'entre 1914 et 1918, personne n'appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l'époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l'expression 'être un brave à trois poils'.
Elles sont principalement : les droits de l'Homme et du Citoyen, La Marseillaise, Marianne, le drapeau tricolore, la langue Française et le principe Liberté-Égalité-Fraternité. La Marseillaise défend l'égalité de tous, sans distinction d'origine. Elle nous unit, elle est notre hymne national.