A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Parfois même les marchandises à troquer n'avaient pas la même valeur. Il fallait alors trouver une solution pour que tout le monde puisse être satisfait. C'est à ce moment-là que l'argent a été inventé. Avec l'apparition de l'argent, ou plus précisément de la monnaie, les limites du troc n'existent plus.
Plus généralement cependant, l'hyperinflation naît d'un déficit budgétaire élevé, que l'État ne parvient pas à financer autrement qu'en créant de la monnaie, ce qu'on appelle communément « faire tourner la planche à billets ». Cet accroissement de la masse monétaire conduit à une hausse des prix.
Lorsqu'une banque octroie un crédit à un agent économique (ménage ou entreprise), elle met en circulation de la monnaie scripturale qu'elle crée. Aucune épargne préalable n'est donc nécessaire à la banque pour octroyer un crédit. Elle crée la monnaie « ex nihilo », à partir de rien.
Ce sont les banques centrales (FED, BCE,…) qui "fabriquent" l'argent. Les monnaies fiduciaires (billets et pièces) leur appartiennent et c'est eux qui se chargent de la mettre en circulation (à travers les banques privées).
L'argent sterling (aussi appelé argent premier titre) est un alliage dont la composition massique est à 92,5 % d'argent et à 7,5 % d'autre métal, généralement du cuivre. Le titre au millième de l'argent sterling est au minimum de 925.
La lutte contre l'inflation doit être envisagée moins comme un ensemble de problèmes fiscaux, financiers, voire monétaires, que comme un problème purement économique. Il s'agit de produire des biens nouveaux, soit en réduisant d'autres productions, soit en développant la production.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
La création excessive de monnaie alimente donc le nombre de risques notamment l'inflation, la politique monétaire restrictive mis en œuvre depuis les années 1980(document 2) fait courir d'autres risques pour l'économie.
La monnaie est devenue ce que l'on nomme, dans le langage courant, de l'argent. L'argent ne représente plus une marchandise mais le pouvoir d'acheter une quelconque marchandise. L'argent est devenu synonyme de pouvoir, mot que l'on retrouve dans pouvoir d'achat.
Tout le monde a en tête le circuit normal de l'argent dans l'économie : les entreprises rémunèrent leurs salariés pour leur travail ; cette rémunération fournit l'essentiel de leurs revenus aux ménages, lesquels en dépensent la majorité pour consommer des biens et des services produits par les entreprises, lesquelles ...
En principe, les banques centrales ne créent pas de monnaie. Ce sont essentiellement les banques commerciales, celles qui sont habilitées à la fois à faire des crédits et à recevoir des dépôts, qui créent de la monnaie.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
Les banques commerciales ne peuvent octroyer autant de crédits, ni créer autant de monnaie qu'elles le veulent. En effet, il existe deux limites à leur activité de prêts aux agents économiques : la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale.
3. Les salariés (ménages) reçoivent leurs salaires sous la forme d'un virement de l'entreprise sur les comptes de dépôt à la banque. Apparaît là une deuxième fonction des banques : collecter et gérer les dépôts de leur clientèle.
Une inflation modérée contribue donc à assurer l'équilibre entre le niveau d'épargne et le niveau de l'investissement sans lequel les taux d'intérêt s'orienteraient à la hausse, limitant ainsi les projets d'investissements des entreprises.
Avec une inflation officielle de 2% (mais officieusement plutot supérieure à 4%), il faut donc limiter tout placement qui ne rapporte pas au moins 4%. Les livrets (A, LDD, comptes sur livrets,…) sont donc à utiliser uniquement pour votre épargne de précaution et à un horizon court terme.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
« L'inflation permet en effet de réduire plus facilement, mais temporairement, la dette publique. Plus l'inflation est forte, plus le PIB en valeur augmente, ce qui tend à faire baisser le ratio dette/PIB.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 6,2 % en octobre 2022, après +5,6 % le mois précédent. Cette hausse de l'inflation serait due à l'accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et des produits manufacturés.
L'argent métal est de plus en plus rare
Et selon les chiffres basés sur les données des 6 principaux producteurs d'argent, “les teneurs en argent dans les mines diminuent fortement depuis plusieurs années. L'extraction d'argent devient de plus en plus difficile, coûteuse et invasive, comme pour l'or et le cuivre.
La production des billets en euros est le fruit d'un travail en commun des banques centrales nationales (BCN) et de la Banque centrale européenne (BCE).
Qui crée la monnaie ? Contrairement à ce que l'on croit souvent, les instituts d'émission (BCE, Réserve fédérale américaine et toutes les autres Banques centrales), seuls habilités à imprimer des billets et à frapper des pièces, ne sont à l'origine que d'environ 10% des liquidités en circulation.