"Nous n'enseignons plus le bouche-à-bouche pour deux raisons. La première étant que le bouche-à-bouche est un geste qui n'est pas si simple à réaliser. La deuxième raison : on s'est rendu compte que quand on demandait aux gens de faire du bouche-à-bouche, cela était un peu rédhibitoire.
La raison en est simple : le massage cardiaque est facile à réaliser alors que le bouche-à-bouche demande plus d'explications et qu'il est moins aisé à pratiquer.
Même si, lors d'un arrêt cardiaque, la respiration s'arrête. Depuis 2003, l'État d'Arizona recommande aux témoins d'un arrêt cardiaque de ne plus faire de bouche-à-bouche et de se contenter du massage cardiaque pour faire circuler le sang.
Le massage cardiaque est uniquement préconisé si la victime ne respire pas, ou de manière anormale. Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Le bouche-à-nez est la technique qui consiste à insuffler de l'air dans le nez de la victime sans matériel. Cette méthode est utile lorsque la victime présente un fracas de la face, ou bien lorsqu'elle a des sécrétions au niveau de la bouche (sang, vomissements...).
Appliquez vos lèvres hermétiquement autour de la bouche et du nez du bébé. Soufflez dans la bouche et lenez en même temps (bouche à « bouche et nez »). SOUFFLEZ de manière à soulever légèrement le thorax pendant 1 seconde. Répétez l'insufflation.
Le bouche-à-bouche-à-nez
Allonger le bébé sur le sol ou sur ses genoux. Placer sa tête en position neutre puis lui ouvrir la bouche. Pratiquer cinq insufflations en englobant à la fois sa bouche et son nez (bouche-à-bouche-à-nez). Entre chaque insufflation, bien prendre le temps d'inspirer.
L'arrêt cardiorespiratoire (AC) est un problème d'origine électrique qui se manifeste par un rythme cardiaque extrêmement rapide et irrégulier : c'est la fibrillation ventriculaire (cavité inférieure du cœur). Lors d'une fibrillation, la contraction anarchique du cœur ne permet plus de pomper le sang correctement.
Malgré notre extrême prudence, nous pouvons conclure que la paternité moderne du bouche à bouche et du massage cardiaque externe revient au docteur William Buchan, dans son ouvrage Médecine domestique, en 1775.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Appeler le 15, le SAMU, pour prévenir les secours. Commencer immédiatement le massage cardiaque. Si d'autres personnes sont présentes, leur demander de s'informer : un défibrillateur est-il disponible à proximité ? Si oui, aller le chercher aussi vite que possible.
Intérêt. La ventilation artificielle permet de remplacer ou d'aider les poumons lorsqu'ils ne sont plus capables d'apporter suffisamment d'oxygène dans le sang ou d'éliminer le gaz carbonique.
“Le principe de fonctionnement d'un respirateur, indique le professeur Demoule, est d'aller insuffler dans la trachée et dans les bronches d'un patient, jusque dans ses poumons, un certain volume d'air et d'oxygène, de façon cyclique”.
Le défibrillateur fait le diagnostic de l'état cardiaque de la victime et délivre un choc électrique si cela est nécessaire. Certains appareils le font automatiquement, d'autres donnent la consigne à l'utilisateur d'appuyer sur un bouton pour envoyer l'impulsion électrique.
Le respirateur ou ventilateur artificiel est composé de tubes reliés aux voies respiratoires du patient. L'appareil permet ainsi d'assurer les fonctions des poumons lésés en assurant le transport de l'oxygène dans le sang, et ainsi affiner les réglages du respirateur.
Il aide à la mobilisation et à l'expectoration des sécrétions bronchiques en gonflant les poumons avec une pression positive puis en effectuant un changement rapide en pression négative pour aider à la toux du patient.
Essoufflement. Pâleur, sueur et faiblesse générale. Nausées, vomissements et parfois indigestion. Peur et anxiété.