En plus de l'arabe classique et l'arabe levantin, le français est aussi parlé par les Libanais. « L'utilisation de la langue française remonte à des liens historiques de la France dans la région, y compris son mandat de la Société des Nations sur le Liban qui suit la Première Guerre mondiale » (Khoury, 75).
La langue française au Liban est intimement liée à l'histoire de ce pays depuis des siècles, ainsi qu'à sa situation géographique qui l'a prédisposé à être une porte ouverte entre l'Orient et le monde occidental.
Le Liban tient son origine institutionnelle à l'intervention de la France au nom de l'Europe pour mettre fin aux affrontements entre les maronites et les Druzes en 1860. Le statut d'autonomie garanti par les puissances européennes l'année suivante constitute le cadre d'une influence culturelle croissante de la France.
Les Arméniens et les Kurdes ont conservé leur langue d'origine, mais parlent également le français (Arméniens) ou l'anglais (Kurdes). En raison de l'histoire du Liban, le français et l'anglais, en plus de l'arabe classique, demeurent des langues relativement pratiquées comme langues secondes.
Les chrétiens libanais constatent que les prénoms arabes deviennent démodés et peu populaires. Ainsi, ils recherchent des prénoms alternatifs pour leurs enfants et petits-enfants comme des prénoms français, italiens, grecs, etc. En général, les noms de famille des Libanais sont toujours permanents.
Le Liban n’était pas une « colonie » de la France. Au contraire, il faisait partie et était administré par la France. Les Libanais pouvaient demander la citoyenneté française et étaient traités sur un pied d'égalité avec les ressortissants français.
Le Liban est devenu indépendant, en date du 22 novembre 1943, au terme d'élections qui ont vu deux camps s'opposer.
Dans l'Antiquité, le Liban, pays du Proche-Orient tourné vers la mer, s'appelait la Phénicie. Ses habitants étaient de très habiles commerçants et aussi des marins, fondateurs de grands ports comme celui de Tyr.
Même si le Liban a connu temporairement, pendant des périodes de domination, des peuplements minoritaires européens ou ottomans, tous les Libanais sont arabes, à l'exception des Libanais arméniens ayant réussi à fuir le génocide turc. Enfin, Le Liban est un pays très homogène sur le plan linguistique.
Les musulmans du Liban représentent plus de la moitié de la population du pays. C'est le pays du Proche et Moyen-Orient où ils constituent la proportion la moins importante après l'État d'Israël. Les musulmans représenteraient 54 % de la population totale du Liban, où 40,5 % sont chrétiens et 5,5 % druzes.
LIBAN - ÉVITEZ TOUT VOYAGE
Évitez tout voyage au Liban en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, des troubles civils, du risque accru d'attentats terroristes et du conflit armé en cours avec Israël. La situation en matière de sécurité peut se détériorer davantage sans préavis.
Le PIB du Liban passe ainsi de 5 510 USD par habitant en 2020 à seulement 2 640.4 USD par habitant en 2021. Pour rappel, il était de 7 590 USD par habitant en 2018 avant la crise économique.
La France est l'un des principaux partenaires politiques du Liban, comme en témoigne la densité des relations politiques bilatérales entre les deux pays et notre soutien constant à l'ONU aux résolutions de défense de la souveraineté du Liban. La France soutient la stabilité, l'unité, l'indépendance et la souveraineté du Liban.
À la fin de la Première Guerre mondiale, les Ottomans ont quitté le Liban et la France a pris le relais et occupé le Liban. Les musulmans voulaient un mandat britannique et les chrétiens voulaient un mandat français . c'est pourquoi les chrétiens sont plus influencés par les français, et jusqu'à aujourd'hui les musulmans du Liban préfèrent parler anglais et les chrétiens préfèrent le français.
En plus de l'arabe classique et l'arabe levantin, le français est aussi parlé par les Libanais. « L'utilisation de la langue française remonte à des liens historiques de la France dans la région, y compris son mandat de la Société des Nations sur le Liban qui suit la Première Guerre mondiale » (Khoury, 75).
Étant donné que les habitants du Liban descendent principalement des anciens peuples cananéens et phéniciens et non des peuples de la péninsule arabique, ils ne seraient pas considérés comme un peuple arabe selon la définition technique utilisant le patrimoine comme facteur clé.
Première langue « étrangère » en usage au Liban, le français est à la fois langue de culture, d'enseignement et de communication. 45 % de la population libanaise est entièrement ou partiellement francophone et 55 % des Libanais ignorent totalement cette langue.
Le Liban traverse une profonde crise sociale et humanitaire, amplifiée par l'explosion du 4 août 2020.
En 64 avant JC, le général romain Pompée le Grand fit annexer la région de Syrie à la République romaine. La région fut ensuite divisée en deux provinces impériales sous l'Empire romain, Coele Syrie et Phénice, cette dernière dont faisait partie la terre du Liban actuel.
Son histoire, son système politique et la variété de sa culture, de sa démographie religieuse et de sa géographie en font un pays à part et original au Proche-Orient. Le Liban, au cours des siècles, a fait partie de diverses civilisations. Il est aussi réputé pour sa gastronomie, son histoire et sa musique.
Israël a « sécurisé » sa frontière nord, d'une part avec l'annexion du plateau du Golan, conquis en 1967, et d'autre part avec l'occupation du Liban sud jusqu'en mai 2000.
L'espérance de vie est de 78 ans (Ammar, 2009). La population libanaise se caractérise par la juxtaposition de communautés chrétiennes et musulmanes. La guerre civile de 1975 à 1991 a ruiné l'économie libanaise, jusque-là en plein essor.
D'abord, des différends sur la division des pouvoirs politiques opposent la majorité musulmane à la minorité chrétienne. Ensuite, la détérioration de l'économie accentue le sentiment d'inégalité qui alimente le radicalisme chez les musulmans.
The modern State of Lebanon has existed within its current borders since 1920, when Greater Lebanon was created under French and British mandate, resulting from the dismemberment of the Ottoman Empire at the end of World War I.