La nature forte ou faible des liens construits avec le défunt influence directement les sentiments ressentis et exprimés, y compris le fait de pleurer ou non après un décès. Par exemple, certaines personnes trouvent le réconfort dans la célébration des bons souvenirs passés avec le défunt plutôt que dans la douleur.
Certaines personnes se sentent insensibles quand quelqu'un meurt et vivent leur chagrin plus tard. Ces moments intenses sont parfois déclenchés par les fêtes, les anniversaires, le milieu naturel ou même devant des gens qui vous rappellent le défunt.
On peut ne pas pleurer et en même temps être profondément touché. On peut aussi vivre un deuil de manière plus détachée, tout simplement parce que le lien avec la personne décédée n'était pas fort, ou parce qu'elle était très âgée et malade (son départ peut alors aussi être vécu comme un soulagement.
Nous souhaitons vous rappeler qu'il n'y a aucun mal à pleurer lors d'un enterrement, au contraire c'est une réaction normale et naturelle. Votre corps a besoin d'exprimer la peine que vous ressentez mais il est possible que vous ne souhaitiez pas pleurer en public pour diverses raisons.
Mais au début, c'est peut-être extrêmement protecteur et nécessaire pour cette personne d'être coupée des émotions. Si en revanche cela persiste au bout des semaines, des mois, voire un an… cela signifie que quelque chose est bloqué dans le processus de deuil. Dans ce cas, il faut consulter."
Cette impossibilité à ressentir des émotions, positives ou négatives, peut trouver sa source dans plusieurs événements. Elle peut être due à un traumatisme, un choc émotionnel trop fort ou être liée à un trauma survenu pendant notre enfance. Les troubles qui en découlent se traduisent par différents symptômes.
Cela fait partie de la maturation psychologique vers l'âge adulte. Les personnes sujettes aux attaques de panique ou à des troubles dépressifs : l'angoisse de mort peut faire partie de leurs symptômes. Les personnes en fin de vie peuvent souffrir d'angoisse de mort, tout comme leurs proches.
Ces complications sont de quatre types : des difficultés personnelles, des difficultés relationnelles avec autrui, une relation inadaptée avec la personne disparue et une identité cristallisée sur le statut de « personne en deuil ».
Un deuil nécessite du temps. La souffrance qu'il engendre peut varier et ne pas toujours être de la même intensité en fonction des phases que tu traverses. Le chemin est long et tu auras peut être parfois l'impression de revenir en arrière mais ce sont des passages normaux.
Il peut être difficile de laisser partir le défunt. En posant un geste symbolique d'éloignement – par exemple celui de placer les cendres dans un columbarium lorsque celles-ci étaient gardées à la maison – on consent peu à peu à poursuivre sa vie sans l'autre et à s'ouvrir à de nouveaux liens d'attachement.
Sentiments de soulagement
Parfois, pendant le deuil, surtout si une longue maladie a précédé le décès, un sentiment inattendu de soulagement peut émerger. Il semble déplacé, hors de l'étape en cours et il est souvent considéré comme mauvais.
Merci maman pour tout ce que tu as fait pour moi. Je t'aime et je te promets de toujours t'aimer. Aujourd'hui, nous disons adieu à notre mère aimante et dévouée. Elle nous manquera énormément.
Repose en paix maman : Une étoile qui brille à jamais dans le ciel de nos cœurs. Maman, ce mot si doux à nos oreilles, évoque une affection infinie, des souvenirs chaleureux et un amour sans fin.
ORPHELIN, -INE, subst.
Ainsi pour Épicure, il ne faut pas avoir peur de la mort en elle-même puisque : « Le mal qui nous effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là, nous n'existons plus » (Lettre à Ménécée).
Dans ce cas, en parler à un psychologue, ou s'inscrire dans une association ou un groupe de parole pour les personnes endeuillées peut être très bénéfique. Vous vous offrirez ainsi un cadre pour laisser s'exprimer votre peine sans crainte d'être jugé, une aide précieuse dans le travail de résilience.
Peur de la perte de contrôle
La nature humaine cherche généralement à contrôler les situations auxquelles elle est confrontée, mais la mort reste une chose sur laquelle nous n'avons absolument aucun contrôle. Cela effraie de nombreuses personnes.
Des personnes rationnelles témoignent de l'inouï, des signes des défunts, un contact sensible, réel, avec leurs proches décédés. Dans tous les cas, il s'agit d'une expérience spontanée, survenue sans l'intermédiaire d'un médium et le plus souvent dans les premiers jours ou semaines après le décès.
L'Esprit se retrouverait alors dans une dimension qui se superposerait à celle de la Terre, dans laquelle son bien-être ou son mal-être correspondrait à son état d'avancement. Il pourrait être proche de nous sur Terre, ou pourrait s'éloigner dans l'espace sidéral.
Le symbolisme du quarantième jour
Le quarantième jour est perçu comme un temps de transition, où l'âme du défunt achève son voyage vers l'éternité. Il est également considéré comme un moment propice pour la prière et l'offrande de messes en l'honneur du défunt.
Des blocages émotionnels surviennent suite à des expériences traumatisantes vécues dans l'enfance ou à des blessures émotionnelles non résolues. Les effets secondaires des émotions non traitées (colère, culpabilité, tristesse…) persistent. Ils affectent le bien-être général d'un individu.
Comment nomme-t-on une personne qui ne ressent plus aucune émotion ? Cette perte de plaisir, de désir et d'élan vital s'appelle l'anhédonie, un terme inventé par le psychologue français Théodule Ribot en 1896 – du grec a, «"sans", et hêdonê, "plaisir" – en référence à l'analgésie (perte de sensibilité à la douleur).