"Le fait de mettre un sac plastique permet de réinspirer le gaz carbonique et donc de rétablir au niveau du cerveau et du sang les taux d'oxygène et de gaz carbonique. C'est interprété comme la situation va mieux, je peux me calmer et respirer doucement.
Lorsqu'on se met à respirer dans un sac en papier ou un ballon, on réinspire le gaz carbonique. Grâce à cette réabsorption, on rétablit les taux d'oxygène et de gaz carbonique au niveau du cerveau et du sang. L'organisme commence alors à mieux récupérer et on peut recommencer à respirer plus calmement.
Si ce trouble de la respiration peut être bénin (sans danger), il peut parfois être à l'origine de graves complications. Dans les cas les plus graves, une hyperventilation peut conduire à une détresse respiratoire aiguë dont les conséquences peuvent engager le pronostic vital.
Elle est accompagnée d'une agitation et d'un sentiment de terreur ou de symptômes somatiques tels qu'une douleur thoracique, des paresthésies (périphériques et péribuccales), une tétanie périphérique (p. ex., rigidité des doigts ou des bras), une lipothymie ou une syncope, ou parfois une association de ces symptômes.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
Les troubles anxieux sont aussi souvent associés ou majorés par les événements de vie (professionnels, affectifs et familiaux) et l'environnement. Certaines maladies peuvent déclencher une anxiété. On parle alors « d'anxiété secondaire » comme dans l'hyperthyroïdie, la dépression, les psychoses et le trouble bipolaire.
"Le fait de mettre un sac plastique permet de réinspirer le gaz carbonique et donc de rétablir au niveau du cerveau et du sang les taux d'oxygène et de gaz carbonique. C'est interprété comme la situation va mieux, je peux me calmer et respirer doucement.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Le syndrome d'hyperventilation chronique (SHV) est une affection fréquente (6-10 % dans la population générale) mais souvent banalisée et difficile à diagnostiquer en raison de la variété des symptômes.
Qu'est-ce que l'hypoxie ? Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
«Bâiller à fond permet de détendre les muscles de notre visage et de respirer profondément pour oxygéner le cerveau», explique Eva Lothar, docteur en médecine. Comme vous n'aurez pas l'air très sexy, mieux vaut veiller à ce que personne ne pose un œil distrait sur vous, ou au moins à mettre la main devant votre bouche.
La plupart des personnes vivant avec l'anxiété, la peur et la panique ont tendance à prendre de grandes inspirations restreintes qui exigent un effort, plutôt que des inspirations profondes, satisfaisantes et relaxantes.
Dans les soirées étudiantes, il est souvent transféré dans des ballons de baudruche afin d'être aspiré par la bouche. L'effet recherché : une euphorie comparable à l'ivresse, des rires incontrôlables, des distorsions visuelles et auditives, des modifications de la voix...
Les effets sur le cerveau
Or, le protoxyde d'azote empêche l'action du glutamate sur ses récepteurs. Résultat : “il y a une désinhibition de certains circuits qui interviennent dans la régulation des perceptions sensorielles, et leur excitation excessive provoque des troubles de sensations, voire des hallucinations“.
La vitamine B12 joue un rôle essentiel dans le système nerveux. Le protoxyde d'azote inactive la B12 par un phénomène d'oxydation. Les symptômes sont une sensation d'engourdissement et des fourmillement au niveau des mains et des pieds.
L'angoisse est associée le plus souvent à la crainte de mourir ou encore la peur de perdre le contrôle, de devenir fou, sans possibilité de se raisonner tant que dure l'attaque de panique, de quelques minutes à plusieurs heures.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
L'anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.
L'attaque de panique ou crise d'angoisse aiguë se définit par : l'apparition soudaine d'une crainte, d'une angoisse ou appréhension intense, d'une peur ou terreur ; une sensation de catastrophe imminente, souvent associée à la peur.
La spasmophilie est une trop grande sensibilité émotionnelle qui se manifeste par une crise subite, regroupant un ensemble de symptômes (vertiges, contracture des doigts, par exemple) qui inquiètent celle ou celui qui en est victime. Pour les psychiatres, la spasmophilie est une manifestation des troubles anxieux.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
"Ce stress qui persiste et rend votre vie impossible"
Quand l'angoisse persiste et va en grandissant, quand elle ne laisse plus de répit, quand un phénomène d'anxiété s'installe sans raison apparente, qu'il commence à vous gâcher la vie, cela devient un "Trouble Anxieux Généralisé", un TAG.
Le stress s'apparente alors à une relation de cause à effet : quelque chose se produit dans l'environnement et cela génère du stress. L'anxiété est une vague et parfois intense sensation de danger et de malaise. La personne anticipe de façon négative un évènement qui pourrait survenir dans le futur.