Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
L'érotomanie est une forme de paranoïa qui peut être superficielle ou profondément structurelle et qui consiste à attribuer à l'autre nos propres intentions amoureuses.
Le code de déontologie est clair à ce niveau là. S'agit-il réellement d'amour, ou plus simplement de "transfert", cet attachement qui arrive à un moment ou un autre de la thérapie. Il appartient alors au psy comme au patient d'aborder cette question comme un temps nécessaire du processus thérapeutique lui-même.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions. Sachez qu'il s'agit d'une séance de liberté d'expression, n'ayez pas peur d'être jugé.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Quand une analyse ou une psychothérapie sont " vraiment " finies, cela s'impose en général à l'analyste comme au patient : le patient sent qu'il a retrouvé sa route et l'analyste " l'entend ". Comme une évidence.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie. Ça fait plus de 6 ans que je le rencontre.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.
Le psychologue va prendre des notes et vous laisser parler puis seulement après il identifiera des conseils à vous donner découlant de son analyse. Laissez libre cours à vos ressentis, n'hésitez pas à décrire l'état d'esprit dans lequel vous vous trouvez lors de la consultation ou si un sujet vous gêne.
Le « transfert amoureux » peut faire ressurgir des traumatismes enfouis ou un rapport conflictuel avec les parents, par exemple. Ce mécanisme inconscient est en fait un moyen de mettre en scène des souffrances antérieures sans devoir passer par la case « confession ».
Les signes annonciateurs d'un contre transfert : Tendance à intervenir trop rapidement à cause d'une émotion d'un patient, La contagion d'humeur où le thérapeute se cale sur celle de son patient, L'irritation ressentie à cause des propos du patient.
Si le transfert en psychanalyse est une projection émotionnelle de l'analysé sur la personne du thérapeute, le contre-transfert désigne la réaction inconsciente que ce dernier aura vis à vis de son patient et en réponse à ce transfert. Pour l'enfant, l'identification est la première forme d'attachement.
Il s'agit d'exprimer au plus près nos besoins, aspirations, émotions… et prendre l'initiative de faire ce qu'il faut pour les combler (s'exprimer, agir comme nous le souhaitons) tout en risquant un refus de l'autre qui reste libre devant notre besoin.
Comment gérer le contre-transfert en thérapie ? Pour un client subissant un contre-transfert de la part du thérapeute, il est essentiel d'avoir une communication ouverte . Discutez : N'hésitez pas à parler au thérapeute de vos sentiments.
Pensez et concentrez-vous sur la question avant de vouloir à tout prix y répondre. La réponse doit être un condensé de tout ce que vous avez appris jusqu'à aujourd'hui. C'est comme une conclusion de vos expériences et de ce que vous avez obtenu grâce à elles.
Le prix moyen d'une consultation chez un psychologue s'élève généralement autour de 50 à 70 € par séance. Cependant, il existe des psychologues qui pratiquent des tarifs moins élevés autour de 30 à 40 € la séance, ou au contraire bien plus élevé, au-dessus de 100 € par consultation.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Un psy ne peut pas m'aider puisqu'il ne parle pas. Les analystes parlent peu et c'est assez déroutant au début. Pourquoi c'est un argument qui ne tient pas la route : un psychanalyste n'est pas un coach. S'il parle très peu, c'est pour laisser son patient s'exprimer et lui permettre de trouver ses propres solutions.
« Un psy, quelle que soit sa pratique, doit respecter un code de déontologie, ajoute-t-il. Il a des devoirs envers son patient. » Citons entre autres celui de réserve, le secret professionnel ou l'interdiction d'avoir des relations sexuelles avec ce dernier.
Le psychologue est un expert du comportement, des émotions et de la santé mentale. Il intervient auprès des personnes qui éprouvent de la détresse ou des difficultés psychologiques. Chaque psychologue a réalisé entre 7 et 9 ans d'études universitaires en psychologie.
Je vous souhaite une retraite aussi heureuse qu'elle est méritée et d'en profiter le plus longtemps possible avec votre épouse. Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur [indiquer le nom du médecin], l'expression de mes affectueuses salutations.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.