Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Des causes psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un appartement en solo suite à une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager après une mutation ou un changement de situation professionnelle (chômage, etc).
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Un sentiment de stabilité
Se sentir chez soi, c'est sentir le sol ferme sous ses pieds, comme si la maison était un rocher dans l'océan, un port d'attache. C'est à cette condition que l'on se sent paisible, mais aussi que l'on éprouve du plaisir à évoluer dans son environnement.
Les toxines provenant du plancher, des tapis, des téléviseurs et les ameublements pelucheux contribuent tous à la pollution de l'air ambiant et peuvent vous rendre malade.
Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.
Notre maison est notre peau. Elle renvoie aux émotions les plus archaïques et en même temps les plus socialisées. Elle est le refuge qui permet aussi bien de s'étioler que de s'accomplir. Elle est isolement, voire prison, ouverture, voire éclatement.
D'un point de vue santé, une maison sale est l'endroit idéal pour le développement des microbes et des germes. En gardant votre maison en ordre et propre, vous allez pouvoir réduire les risques de maladie. Enfin, avoir une maison en ordre vous confère une bonne opinion sociale vis-à-vis de votre entourage.
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
Les maisons ont une âme, qui a été nourrie par ses habitants au fil des passages de ses différents propriétaires. Elles acquièrent alors une énergie propre qui agit en aimant lors des visites d'achats. Pour qui est sensible et capable de voir au-delà de l'action, cette énergie est ressentie et peut être lue.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Une baisse de moral passagère peut être liée aux changements de saison, au deuil, à la maternité, à des soucis familiaux et professionnels. Les conséquences sur le quotidien peuvent être multiples : troubles du sommeil, baisse du désir et troubles de la libido, grande fatigue...
Dans la maison, nous concevons les murs, les portes et fenêtres comme une peau qui protège notre vie privée vis-à-vis du monde à l'instar de la première couche de la peau psychique.
« Si on essaie de protéger sa maison, c'est d'abord pour se protéger soi-même, pour se sentir en sécurité. La maison représente ce qui est en nous et à l'extérieur de notre personne.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Une éducation trop rigide, l'absence de communication et d'expression des sentiments, la banalisation des affects ou au contraire leur trop grande démonstration/dramatisation peuvent conduire à se représenter le monde d'une façon menaçante et pénible au quotidien.
La grande caractéristique des personnes ayant un fonctionnement en arborescence (« haut potentiel »), c'est d'avoir le sentiment de ne pas être comme les autres, d'être trop différent, d'être trop en décalage, d'être « à part ». D'une part, la personne perçoit qu'elle n'est pas « en phase » avec le monde qui l'entoure.