A priori, le seul cas de figure où quelqu'un va payer à votre place est une mission qualifiée de longue durée pendant laquelle vous apportez une vraie plus-value. Ce sera uniquement le cas si vos compétences ne sont pas disponibles dans votre pays d'action et donc si cela vaut le « coût » de vous faire venir.
Le bénévolat est une activité désintéressée. Le bénévole ne peut donc percevoir aucun type de rémunération, quelle que soit la qualification donnée aux sommes versées (primes, indemnités, dédommagements...), ni de prestation en nature : repas, hébergement, transport, mise à disposition d'un véhicule...
- Le bénévole ne perçoit pas de rémunération. Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…) ; - Le bénévole n'est soumis à aucun lien de subordination juridique.
Parfois, les missions bénévoles peuvent même être payantes. Une réalité de plus en plus présente au sein des organismes. Le prix est alors justifié par les frais d'hébergement et de nourriture le temps de la mission. Il faut également penser à débourser le prix des billets d'avion pour rejoindre la cause.
Se sentir mieux en contribuant à une bonne cause. Être informés de tout ce qui se passe au sein de l'organisation. Acquérir une estime de soi et une confiance en soi. Améliorer leur santé
Le bénévole ne travaille souvent pas à temps plein. Son travail est donc décousu et non planifiable. Selon l'étude de France Bénévolat, en 2013, 57% des bénévoles donnent de leur temps seulement quelques heures par mois ou moins. Ils ne sont que 17% à s'engager pendant un jour par semaine ou plus.
Sans éléments précis d'évaluation, la méthode la plus prudente, et admise par les partenaires de l'association, est l'évaluation au Smic. Il suffit dans ce cas de multiplier le nombre d'heures effectuées par le montant du Smic horaire, soit 10,25 euros au 1 mai 2021.
La première ONG la plus efficace recensée par GiveWell est Against Malaria Foundation (AMF).
Pour se renseigner sur une ONG, la première chose à faire est de vérifier sur son site internet si elle compte des bailleurs institutionnels parmi ses donateurs. Comme l'ONU, par exemple. «C'est l'organisation qui réalise le plus d'audits lorsqu'elle finance un projet humanitaire.
Les associations peuvent accorder à son personnel bénévole des chèques-repas ou tickets-restaurant. Ceux-ci permettent ainsi de rembourser tout ou une partie des repas que les bénévoles prennent lors de l'accomplissement de leur activité associative.
2 limites à l'activité bénévole : une personne ne peut pas exercer une activité bénévole dans une association qui l'employait préalablement, une association ne peut pas recourir à un bénévole pour effectuer des tâches habituellement confiées à un salarié.
Toutefois une association peut rémunérer ses dirigeants sans remettre en cause son caractère non lucratif. Il y a 2 modes de rémunération : le régime des ¾ du Smic ou , si la moyenne des ressources annuelles des 3 derniers exercices dépasse 200 000 €, le régime légal.
faire travailler bénévolement ses salariés est interdit. Un salarié est lié à l'entreprise par un contrat de travail. Ce contrat existe dès lors que le salarié s'engage à réaliser une prestation de travail, sous la subordination de l'employeur, contre une rémunération (1).
S'agissant en particulier de la retraite, l'activité bénévole n'est en aucune manière prise en compte alors qu'elle présente une utilité sociale, mais pénalise parfois l'activité professionnelle et la promotion personnelle et en conséquence réduit le niveau de la pension de retraite.
Le bénévolat signifie aussi que le travail est librement consenti. Le bénévolat ne peut pas être contractualisé. Le bénévole ne peut être puni ou ne peut avoir de moyens de coercition contre lui. Le bénévole décide lui-même de ce qu'il va faire, avec qui il va le faire et pour quelle cause il va le faire.
En deuxième lieu, une part de l'argent finance ses frais de collecte de fonds, qui regroupent les dépenses engagées pour solliciter la générosité du public, le marketing, les reçus fiscaux, le traitement des dons et legs.
Les quatre premières OSI françaises en termes financiers (budget supérieur à 30-40 millions d'euros) sont Médecins sans frontières-France, Médecins du monde, Handicap International et Action contre la faim.
L'une des principales dérives du volontourisme reste l'instrumentalisation des populations locales à des fins lucratives.
L'activité bénévole étant inconnue de l'administration, le bénévole doit la déclarer s'il est intéressé par le dispositif. Cette déclaration s'effectue par voie dématérialisée sur « Le compte bénévole » : www.associations.gouv.fr/compte- benevole.
Les contributions volontaires en nature correspondent au bénévolat, aux mises à disposition de personnes par des entités tierces ainsi que de biens meubles ou immeubles, auxquels il convient d'assimiler les dons en nature redistribués ou consommés en l'état par l'association ou la fondation ».
Une valorisation comptable du bénévolat
Comptabiliser le temps passé par les bénévoles au sein de l'association est important. Il permet de prendre conscience de l'énergie investie dans le projet associatif et de la quantité de travail fournie pour mettre en place les actions de l'association.
Avantages et inconvénients de l'association
Simplicité de constitution (déclaration à la préfecture, au bureau des associations). Liberté de fonctionnement. Régime fiscal de faveur pour les revenus provenant d'opérations non lucratives. Possibilité de recevoir sous certaines conditions des dons, legs et subventions.
La transparence financière implique que le salaire du Président d'une association loi 1901 soit fixé au cours d'une assemblée générale assortie d'un vote à la majorité des deux tiers des associés présents ou représentés.