Phèdre a commis une véritable faute, en avouant son amour et en laissant sciemment sa servante accuser
Elle est coupable d'un amour incestueux envers Hippolyte qui est le fils de Thésée, donc son beau fils. Elle est coupable d'avoir parler à Oenone de cet amour, qu'elle qualifie elle même de « coupable », qui la fait tant souffrir : « Je te laisse trop voir mes honteuse douleurs ».
– De plus, Phèdre est condamnée à souffrir : si elle résiste à sa passion et tente de fuir Hippolyte, elle souffrira alors de ne pas le voir, mais si elle cède à sa passion, elle souffrira alors de se voir rejeter par l'objet de sa passion.
L'amour incestueux de Phèdre constitue un crime et une faute c'est-à-dire une souillure morale, car un tabou social, religieux et moral a été aboli. C'est le point de départ d'un enchaînement de circonstances qui aboutira à la mort de l'innocent Hippolyte.
Selon Pierre Grimal, Phèdre, de peur qu'Hippolyte ne révèle tout à Thésée, accuse Hippolyte d'avoir essayé de la violenter et ne se tue qu'en apprenant la mort d'Hippolyte.
Phèdre correspond bien à cette définition. Elle affirme qu'elle est coupable de l'amour incestueux qu'elle voue à Hippolyte. Mais en même temps, le "ciel" a sa part de responsabilité, c'est-à-dire que les dieux sont accusés d'avoir mis en elle cette "flamme funeste".
La tragédie a une vocation morale en ceci qu'elle doit aider le spectateur à se libérer de ses passions par l'effet d'une purgation (catharsis) : cela ne sera possible que s'il éprouve pitié et terreur devant le comportement excessif et funeste des personnages, comme c'est le cas lorsqu'il se retrouve témoin de la ...
C'est parce qu'elle apprend accidentellement de son mari, à ce moment précis, qu'Hippolyte aime Aricie, que Phèdre se laisse aller à une « jalouse rage » soudaine (IV, 6, v. 1258) qui l'empêche d'intervenir assez vite pour sauver le jeune homme.
Aux prises avec la fatalité, Phèdre ne peut échapper ni à son amour, ni à l'issue tragique de la pièce. Elle fait face à un dilemme qui exclut toute issue heureuse : garder son secret et souffrir, ou l'avouer et mourir.
Mais la caractéristique principale du personnage qui est à l'origine de la pièce tient bien sûr à son amour incestueux pour son beau-fils Hippolyte, fils d'une amazone. Jouer Phèdre, c'est donc endosser toutes ces facettes qui se confrontent violemment dans son esprit torturé.
Phèdre porte à la fois le poids de la culpabilité maternelle et des remords d'éprouver un amour incestueux. Elle souffre également de la jalousie envers une rivale plus jeune qu'elle , la belle Aricie dont Hippolyte est amoureux.
Phèdre, clamant sa culpabilité, subit son destin et exhibe son horreur fascinante. Elle est donc coupable puisqu'elle le dit. Cependant, cette culpabilité se limite à son intention et peut-être même à l'image projetée de cette intention . Elle aime son beau-fils, donc elle se dit incestueuse et maudite.
Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d'Athènes, éprouve un amour criminel pour Hippolyte, le fils de son époux ; tel est le fatal secret que lui arrache, après bien des prières, Œnone, sa nourrice. Au moment où elle vient de faire ce cruel aveu, Thésée est absent et bientôt le bruit de sa mort se répand dans Athènes.
2) Hippolyte n'accuse pas Phèdre, tout d'abord il est un personnage au caractère pudique. Il a du respect pour son père et ne veut donc pas le blessé, il ne veut pas le tourmenter plus qu'il ne l'est déjà ce qui l'empêche de dénoncer Phèdre.
Elle tombe amoureuse de son beau-fils, Hippolyte. La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.
Ainsi, l'intrigue secondaire sert l'intrigue principale de deux manières : d'abord, d'un point de vue dramatique, puisque Phèdre apprenant les sentiments d'Hippolyte pour Aricie renonce à détromper Thésée, ensuite sur le plan symbolique, puisque l'amour tendre met davantage en valeur la démesure de l'amour-passion.
Phèdre avoue tout à Thésée, après avoir banni Œnone qui s'est ensuite jetée dans les flots; elle a pris auparavant du poison et s'effondre sur scène.
Phèdre en est le point culminant. Cette tragédie, héritée des anciens grecs et latins, retrace l'histoire de la passion funeste de Phèdre pour son beau-fils, une passion incestueuse qui entraîne à sa suite non seulement la mort d'Hippolyte, mais aussi un dénouement fatal à d'autres personnages.
Il y a dans Phèdre deux sortes de passions amoureuses et l'amour pur d'Hippolyte pour Aricie, un amour respectueux et dévoué, et la passion furieuse de Phèdre pour Hippolyte, passion en outre interdite puisque incestueuse : Hippolyte est le beau-fils (le fils de l'époux) de Phèdre.
Parce qu'il a surpris et dénoncé la liaison secrète entre Aphrodite et Arès (ou Vénus et Mars, du côté latin), Hélios est maudit par la déesse de l'amour, qui abat son trait vengeur sur toute la famille.
Dans ses rêves, ils sont libres de s'aimer. L'aimant passionnément, elle ferait même mieux que sa propre sœur : "dans ce dessein je l'aurais devancée. / L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée." Elle avoue ici que l'amour ne l'a pas inspirée pour Thésée, son époux.
Oenone accuse Hippolyte auprès de Thésée, qui la croit. Pour prouver son innocence Hippolyte parle de son amour pour Aricie, mais Thésée croit à un mensonge et donne à son fils la malédiction de Neptune.
2) Hippolyte n'accuse pas Phèdre, tout d'abord il est un personnage au caractère pudique. Il a du respect pour son père et ne veut donc pas le blessé, il ne veut pas le tourmenter plus qu'il ne l'est déjà ce qui l'empêche de dénoncer Phèdre.
Hippolyte prétend aller chercher son père mais à vrai dire il fuit devant l'amour qu'il éprouve pour Aricie. C'est un amour réciproque mais également interdit parce qu' Aricie est l'ennemie de son père à cause de ses ancêtres. L'annonce de la mort de Thésée est la première étape du dénouement de la tragédie.